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Traversée du désert de l’Atacama au Chili à vélo (Voyage Chili)

desert atacama chili

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Que diriez-vous de traverser le désert de l’Atacama au Chili à vélo? Plus qu’un voyage ou du cyclotourisme, une véritable expérience, entre aventures et découvertes exceptionnelles dans des paysages aussi surprenants que fascinants d’autant que l’Atacama est l’une des régions les plus arides du Monde.

 desert atacama chili

Un voyage de deux mois à vélo à travers le désert de l’Atacama de Arica au nord du Chili jusqu’à Santiago sa capitale, en passant par la Bolivie et l’Argentine sur une distance de 3600 kilomètres, à travers l’une des plus arides régions du monde, est un  projet enthousiasmant que nous nous apprêtons à entreprendre à partir du 16 octobre, sur une période de deux mois Flora et moi. 

Elle est suissesse, elle a la grosse pêche physique et comme moi est fascinée par ce coin de la planète. Elle a renoncé à son projet initial, le parcourir en véhicule 4X4, choisissant de l’affronter à la loyale à la force des mollets et au moral, les deux étant intimement liés. Partir de cette façon sans se connaître, ayant simplement communiqué par le net et avoir déjeuné ensemble un jour dans la magnifique ville d’Annecy peut apparaître un peu comme un jeu de roulette russe. Mais il ne faut pas longtemps pour se jauger et juger de la motivation de l’autre. Le challenge lorsque la barre est assez haute se charge de vite souder l’équipe, chacun tendu vers le but à atteindre, sachant que l’entraide devient un besoin vital. Si la fin du chemin en elle-même ne représente rien de particulier, les efforts deux mois durant en vue d’y parvenir devraient créer l’esprit du chemin de l’aventure à laquelle nous aspirons.

Le vélo dans ces coins reculés rend à la planète sa dimension. Se soumettre de cette façon aux caprices du temps, le vent, le froid, le sable et peut-être la neige sans savoir où l’on va pouvoir s’arrêter et poser sa tente si possible à l’abri de bourrasques furieuses  et subir les aléas du ravitaillement tout particulièrement sur les mille premiers kilomètres, cela crée les conditions qui nous attirent irrésistiblement, mais qui nous inquiètent aussi un peu. Ne pas se perdre, assurer dans tous les cas le minimum en particulier l’eau, bien prendre garde aux longues nuits durant lesquelles la température descend en-dessous de moins dix et bien d’autres choses.

Dans quinze jours l’aventure démarre. J’ai un peu de mal à l’imaginer, bien au chaud dans mon salon.

Dans un premier temps la préparation de l’itinéraire permet de rêver sur des cartes absolument extraordinaires dévoilées par Google earth. Cette région d’Amérique du Sud vue du ciel ressemble à la lune voire à la planète Mars que l’on appelle aussi la planète Rouge.

Je me donne encore une semaine de vacances dans les Vosges entre cueillette des cèpes et pêche à la truite dans le dernier lac encore ouvert à cette activité après le 15 septembre, le lac des Corbeaux. En fin de semaine prochaine, retour à Lyon et préparation du matériel, le vélo et de quoi réparer la casse, les habits, le couchage, la tente, le réchaud et les gamelles, les appareils photo, l’intégration des données dans le GPS et plein d’autre choses. Les bagages devront être le moins lourds possibles, mais ce sera autour des 25 kilogrammes.

 

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Sur cette première photo notre itinéraire est matérialisé en rouge, et se développe sur 3500 km. On constate que  nous allons rester pratiquement tout le long dans des zones désertiques. Juste au nord de la trace rouge on distingue une tache bleue allongée, il s’agit du lac Titicaca, à la frontière du Pérou et de la Bolivie.

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Ci-dessus le salar de Coipaisa d’une superficie de 2500 km2 et de soixante kilomètres de large.

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La zone entre les deux salas de Coipaisa et de Uyuni, le chemin matérialisé est d’environ 70 kilomètres.

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Différentes vues de la région la plus envoutante que nous allons traverser, le sud Lipez. 400 km de piste et de sable entre 4000 et 5000 mètres d’altitude. Le rêve de tout cyclo-rando. Ceux qui en reviennent en parlent comme d’une expérience unique dans le vent le froid l’altitude, les pistes instables, mais l’incroyable beauté de l’une des régions les plus sauvages de notre planète.Terre perdue semée de lacs salés aux couleurs changeantes, du vert au rouge en passant par le bleu et le jaune, parmi lesquels jaillissent des volcans pour certains actifs et qui montent jusqu’à 6000 mètres. Dans cet enfer subsistent les flamants roses et les Vigognes, ainsi qu’un drôle de gros lapin à la queue en tire-bouchon, la viscache Au cours de mes périples à vélo, lorsque je rencontre des cyclistes lancés dans un tour du monde, le coin qui les a le plus fortement marqués c’est justement ce bout de Bolivie perché à la frontière chilienne. Tous sans exception cette traversée ils en parlent comme d’une révélation,  et l’on comprend que c’est la plus forte expérience à vélo qui les a marqués de façon indélébile.

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