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Vacances à Istanbul ; des sons, des couleurs, des parfums

Istanbul

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Envie de vacances à Istanbul? Un article sur Istanbul sans couleurs ni sons ni parfums, ne peut refléter à la fois la très grande beauté mais aussi la férocité urbaine de cette mégalopole que nous avons eu l’occasion de découvrir au début du mois de juin. Située dans un cadre magnifique, la ville est entourée d’eau.

Des vacances à Istanbul, promesses d’une évasion entre orient et occident? Le Bosphore la déchire en deux et la Corne d’Or la coupe aussi dans sa partie européenne. Au sud, c’est la petite mer de Marmara qui la délimite et au nord, à quelques kilomètres, la mer Noire. Le grand Istanbul compte aujourd’hui environ 12 millions d’habitants.

Vacances à Istanbul : une destination fascinante

Chaque année, des dizaines de milliers de personnes supplémentaires s’y installent, dont un nombre non négligeable de Turcs émigrés en Europe qui reviennent dans leur pays natal et investissent en majorité à Istanbul. Toujours plus de touristes viennent passer leurs vacances à Istanbul, mais pourquoi une telle attractivité?

Bien que déchue de son rôle de capitale par Atatürk en 1923, Istanbul n’en reste pas moins le cœur culturel, intellectuel, artistique, économique et social de la Turquie. Cette ville qui a connu deux grands empires (ancienne Byzance et Constantinople ) recèle mille richesses humaines et architecturales et demandera au moins une semaine de séjour pour commencer à être apprivoisée. Nous avons eu la chance d’être guidés dans nos visites par une de mes « collègues » de DESS qui a enseigné le français durant 6 années à Istanbul et avait conservé cette année là son logement en Turquie où elle faisait son stage.

Que voir à Istanbul ? : les visites incontournables


La mosquée bleue ou Mosquée de Sultan Ahmet

Connue et reconnue internationalement pour posséder six minarets ; elle se situe en plein centre du quartier touristique de la ville, là où chemisettes et shorts abondent en été…Elle tire son nom des carreaux bleus en céramique d’Iznik qui décorent ses murs. SAINTE SOPHIE (Aya Sofya) Le symbole d’Istanbul. Symbole de la puissance de l’Empire romain d’Orient, mais aussi celle de l’Empire ottoman, dont le sultan-conquérant fit une mosquée en 1453. Sainte-Sophie fut pendant près de mille ans le plus grand sanctuaire du monde chrétien et ne fut surpassée que par Saint-Pierre de Rome au XVIe siècle. Les quatre minarets allègent un peu l’aspect lourd et massif de l’ancienne basilique.

istanbul turquie

La mosquée de Soliman le magnifique (Süleymaniye Camii) 

Vous ne pouvez pas la manquez : la plus grande mosquée de la ville domine majestueusement la Corne d’Or… D’aucuns la considèrent comme la plus imposante et la plus belle mosquée de la ville, bien avant la Mosquée Bleue… Mais l’intérieur est sobre, très sobre, je crois qu’on s’habitue vite au clinquant des carreaux d’Iznik… Le cimetière à l’est de la mosquée renferme plusieurs mausolées, dont ceux de Soliman-le-Magnifique et de Roxelane.Vacances à Istanbul

La mosquée de Rüstem Pacha

Très petite et donc relativement difficile à trouver ; c’est aux yeux de certains la plus attachante des mosquées stambouliotes, voire la plus jolie. Il est vrai que mes plus belles photos d’intérieur de mosquée ont été prises là tant elle est lumineuse : entièrement recouverte de carreaux d’Iznit, pleine de détails charmants, elle nous a littéralement époustouflés. Proche du Bazar égyptien, elle se trouve au-dessus d’une arcade de magasins et surplombe les rues bordées de caravansérails.

Le palais de Topkapi ( Topkapi Sarayi)

Ce palais mériterait à lui seul des pages de description mêlant superlatifs et mélioratifs, vraiment… Le Sérail (palais) de Topkapi était la résidence des sultans avant la construction du palais de Dolmabahçe. Une ville dans la ville, avec harem, mosquées, bibliothèques, services extérieurs, etc. la promenade y est plus qu’agréable. Heureux les étudiants : ils bénéficieront d’un tarif réduit de moitié, soit… 30€ quand même ! Une augmentation des tarifs qui a provoqué un taulé…
La Salle du Trésor Ticket d’entrée en sus. On y verra entre autres, le trône de Murat III, pesant près de 250 kg d’or pur, les vêtements de cérémonie des sultans, ruisselants d’or, de pierres précieuses et fines ou grosses comme le poing, le diamant Pigot de 86 carats avec 58 facettes, qui occupe à lui seul une vitrine ou ce poignard oriental aux trois émeraudes, le « Kancar », star du film « Topkapi » des années 70.
Le Harem Ticket d’entrée en sus. Seule une toute petite partie du harem se visite au pas de course de nos jours. J’ai trouvé que cela valait quand même le coup, voyez donc avec votre budget … La Salle du Manteau : Là, dans un coin du sérail aux murs recouverts de faïence du XVIIIe siècle, est pieusement conservé un manteau du Prophète et d’autres reliques lui ayant appartenu dont une dent et un poil de barbe, ses sabres de combat, deux épées en or, enrichies de pierres précieuses. Ainsi qu’un moulage de la main du Prophète et des empreintes de ses pieds dont la taille (non correspondante à celles des chaussures ) a quelque peu interloqué mon compagnon de route…

L’Eglise de Saint Sauveur in Chora ( Kariye Cami Müzesi )

Les plus belles mosaïques byzantines d’Istanbul sont à voir ici. Ce musée est incontournable pour les amoureux de l’art et mérite une visite avant même Sainte-Sophie.
Le grand Bazar d’Istanbul
Le grand bazar d’Istanbul justifierait presque à lui seul un week-end à Istanbul pour le touriste chineur… Avec ses 66 ruelles, c’est carrément une ville dans la ville. On ne compte pas moins de 2500 magasins et 1200 ateliers à quoi s’ajoutent cafés, restaurants, banques, postes, mosquées et fontaines. Bijouterie, argenterie, antiquités, céramique, cuirs ou cuivres, on trouve tout ce dont peut rêver. Si les parages du bazar sont restés des lieux de commerces et de manufactures traditionnels, ce n’est pas le cas du marché couvert lui-même, qui est devenu la caverne d’Ali Baba du tourisme de masse.

Le Bazar égyptien ; le bazar des épices à Istanbul

Beaucoup plus petit que le grand Bazar, le bazar égyptien est un rendez-vous incontournable… C’est là qu’il faut acheter les loukoums, thés, épices à ramener chez soi même s’il y a de moins en moins d’épiceries et de plus en plus de bijouteries et arnaques à touristes…

Et découvrez aussi les autres bazars d’Istanbul, plus intimistes mais non moins agréables… Envie de faire du shopping à Istanbul, voici quelques bonnes adresses shopping pour compléter la liste des bazars…

Visites depuis Istanbul si on dispose de plus d’un week-end

A l’extrémité de la Corne d’Or, la mosquée d’Eyüp est un lieu saint consacré à un disciple du Prophète et porte-étendard. Pour y accéder, nous avons pris notre courage à deux mains (et à deux pieds), partant du quartier de Fatih (quartier traditionaliste, doté d’une jolie mosquée du même nom), longeant les anciens remparts et une partie de la Corne d’Or pour déboucher sur une ruelle typée « Far-West » avec ses maisons en bois… A Eyüp, le café Pierre Loti, après une brutale ascension au milieu d’un cimetière dont les pierres tombales sont disséminées sur une colline, vous permettra en fin de parcours à la fois de déguster un délicieux thé à la pomme mais aussi et surtout de découvrir un superbe panorama de la Corne d’Or.

La croisière sur le Bosphore à Istanbul

Long d’une trentaine de kilomètres, le Bosphore relie la mer Noire à la petite mer de Marmara en coupant la ville en deux. La moitié de son parcours est comprise dans la zone urbaine d’Istanbul. Ce défilé permanent de bateaux dont l’état est souvent douteux, ne plait guère aux Stambouliotes des quartiers bordant la voie d’eau. La croisière est agréable, les maisons bourgeoises appelées « yali » bordant toute la côte…

Le palais de Beylerbeyi

Il n’a sans doute pas la renommée de son homologue de la rive européenne, le Palais de Dolmabahçe, mais il a l’énorme avantage de pouvoir être visité sans attendre des heures, et sans ensuite être pressé par le guide… Devenu résidence d’été des souverains, le salon central et la chambre aux marqueteries sont les plus belles pièces du sérail, ainsi que la chambre Bleue où l’impératrice Eugénie séjourna plus de trois mois.

Et pour prolonger votre visite d’Istanbul:

 

L’art de vivre stambouliote : faire bombance à la Turque

La ville d’Istanbul regorge de marchands ambulants. Il est donc possible de vous restaurer à moindre frais, même si le choix est souvent restreint. Pratiquement dans chaque rue de la ville, vous trouverez une carriole à deux roues, surmontée d’une grosse boîte vitrée, dans laquelle sont entassés des simit (bouées). Petits pains ronds au sésame qui calent bien l’estomac pour moins de 0.25 €. Évidemment, le kebab tient le haut de l’affiche, mais n’a pas l’exclusivité. Le plus connu est le döner kebab qui est généralement servit sur assiette avec des crudités ou en sandwich. Le Sis kebab est une brochette d’agneau grillé, tandis que l’iskander kebab figure en bonne place parmi les kebabs préférés des stambouliotes.

Ne pas oublier la fleur de la cuisine turque : les fameux meze. Ce sont des entrées ou hors d’œuvres typiquement méditerranéens généralement servit froids. On ne peut absolument pas échapper au thé (à la pomme : « alma çay ») qui est à côté du raki (boisson alcoolisée à l’anis), la boisson nationale par excellence. La variété des desserts est impressionnante. Bien sûr, il ne faut pas craindre la surdose de sucre, en Orient on aime la douceur plus qu’ailleurs. A Istanbul, il ne faut pas manquer de déguster une boisson traditionnelle fermentée, nommée boza. Une véritable expérience à l’instar d’un délicieux café turcs dans l’un des nombreux cafés d’Istanbul, très attractifs!

Où manger a Istanbul? Voici quelques bonnes adresses de pâtisseries et pauses gourmandes…

« Ali Muhittin Haci Bekir » est connu pour ses loukoums qui passent pour être dans les meilleurs de la ville. Rien à voir avec ce qu’on refile aux touristes au marché Egyptien. On a testé, nos amis aussi, et approuvé !!!

La rue Istiklal Caddesi

Quand on est de passage à Istanbul, on ne peut échapper à l’avenue principale du centre-ville. L’ancienne Grand-Rue de Péra devenue Istiklal Caddesi fut autrefois la fierté de la ville et ne comptait que des magasins de luxe, des grands hôtels, des cafés de renoms et des ambassades européennes. C’est resté l’endroit où il fait bon sortir. Sur plus d’un kilomètre, c’est une succession de magasins de toutes sortes.
Istiklal Caddesi
Les caravansérails d’Istanbul
Anciens relais des caravanes sur la Route de la Soie, ils se suivent, hors des villes, tous les 25 kilomètres. A Istanbul, ils sont regroupés autour des bazars et on en dénombre plus de 180, de toutes les grandeurs, de toutes les époques et dans tous les états. L’abandon des caravanes au début du siècle avec l’arrivée des chemins de fer, a provoqué la transformation des bâtiments en ateliers. Notre amie nous a emmenés en haut d’un caravansérail à l’heure de l’appel à la prière : un moment magique… Résonances en canon des haut-parleurs des mosquées… A faire absolument !
Les chats stanbouliotes
Les chats sont au moins aussi nombreux que les habitants d’Istanbul, et sont partout : c’est frappant en début de séjour, puis cela paraît bien naturel… Les Stambouliotes s’occupent volontiers des chats errants et personne ne songe à leur faire le moindre mal. Les réunions félines ont lieu aux positions stratégiques : boucheries, marchés aux poissons ou, pour les noctambules, sur les tas d’ordures dans les coins des rues.
Et aussi quelques autres visites à Istanbul et découvertes suggérées:

Istanbul en pratique : bons plans et conseils utiles

 
Les transports en commun sont assez bien organisés. Les billets ou jetons s’achètent dans des guérites près des stations de bus, tram, métro ou bateaux. On peut se procurer dans les principales stations de bus, un akbil (« billet intelligent »), qui est un passe électronique qui simplifie les paiements des déplacements et en réduit le coût. Il n’est pas personnalisé et donc, peut servir à plusieurs personnes. On le charge et le recharge selon son utilisation probable : très pratique !
Vous éviterez Mesdames et Mesdemoiselles de porter des tenues trop courtes, trop moulantes ou trop voyantes qui pourraient attirer les regards sur vous dans les quartiers traditionalistes comme celui de fatih ou du Grand Bazar, surtout en basse saison, à moins que vous n’aimiez particulièrement être l’objet de tous les regards… Et ne vous cantonnez pas aux quartiers touristiques, la vrai vie est ailleurs… ! Les Stambouliotes sont très courtois et adorent prendre le temps de vivre. Jeunes et moins jeunes vous accorderont toujours un moment pour indiquer votre chemin : nous avons souvent eu l’occasion de le constater alors que nous étions sinon égarés, du moins en quête d’information…

Liens utiles pour aller plus loin sur Istanbul:

Carte d’Istanbul

Vacances à IstanbulCliquez sur la carte d’Istanbul pour agrandir : crédit photo http://perso.numericable.fr/chantaldi/

Vidéos d’Istanbul

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3 commentaires sur “Vacances à Istanbul ; des sons, des couleurs, des parfums”

    1. Bonjour,
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