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Visiter Belgrade en Serbie : comprendre les Balkans en voyageant

belgrade zemun dans la grisaille

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Voici un récit de voyage en Serbie pour découvrir les aventures d’une étudiante en histoire dans les Balkans…

Aventures serbes à Belgrade ; une histoire des Balkans

19 Août 2007. J’ai pris hier soir un train de nuit pour Belgrade. La ligne n’est pas directe entre les deux villes mais la liaison a malgré tout été rétablie le 6 avril dernier.

Aller à Belgrade en train

Train de nuit en Serbie, quand tu nous tiens

J’ai pris hier soir un train de nuit pour Belgrade. La ligne n’est pas directe entre les deux villes mais la liaison a malgré tout été rétablie le 6 avril dernier.

Les trains de nuit ont toujours fait partie de mes expériences de voyage favorites. Tout d’abord parce qu’on se sent réellement « hors du monde ». Roulant dans la nuit alors que tous les villages alentours dorment. Cette impression d’être spectateur extérieur et passager « hors du temps », alors que le monde continue a tourner est particulièrement enivrante.

Les trains de nuit sont également l’occasion de rencontres improbables. Se retrouver a 6, serres comme des sardines, dans un compartiment ou il fait environ 35 degrés, ça crée des liens. Et cette fois ci, ça n’a pas loupe.

– Je suis arrivée a la gare avec deux jeunes espagnols, pardon, deux jeunes catalans, qui travaillaient pour une maison d’édition de livres scolaires. Nous avons beaucoup discute de bouquins et avons échange nos adresses. Un week-end a Barcelone en perspective.

– L’arrivée dans le wagon de Laurence et de son fils Eddy a été haute en couleur. Elle n’arrêtait pas de gueuler contre les gens qui fumaient (toujours). Je l’ai tout de suite trouvée très sympathique. Discussion de 2 heures avec cette ancienne hippie reconvertie a l’anarchisme, la décroissance et l’écologie. Beaucoup parle de politique (faut-il voter ou non et pourquoi on peut faire changer les choses en étant au parti socialiste), de son fils (difficultés scolaires) et de sa vie de bohémienne. Elle voyage tout au long de l’année, travaillant deux mois par an pour faire quelques économies et part en Inde, en Amérique latine découvrir les nouvelles spiritualités et les nouvelles médecines. Je lui laisse l’adresse du site internet de l’association de Damien : La foire aux savoir-faire (www.foiresavoirfaire.org) pour qu’elle y trouve des idées.

– Après le changement de train, je me retrouve dans une ambiance complétement différente. Je suis dans un compartiment avec Jean-Sebastien, étudiant canadien, non, québecois, membre du parti indépendantiste et de gauche et Ana, son amie, bosniaque, dont la famille s’est installée au Québec après la guerre. Discussions enflammées sur les grèves étudiantes (ils en ont eu des pas mal chez eux aussi) et sur les organisations de jeunesses. On échange sur l’UNEF et sur la FEUQ (fédération des étudiants en université).
Jean-Sebastien est complétement exalte. Il me raconte des épisodes rigolos de leur grève :
– un jour, sa promo de physiciens a envoyé un communique de presse expliquant que « la dernière fois que les scientifiques s’étaient mêlés de politique, ça avait donne Hiroshima ». Les étudiants en physique conseillait donc au ministre de renoncer a son projet.
– autre fait d’arme : il a voulu louer les services d’un cascadeur pour qu’il s’immole par le feu devant le ministère, comme Jan Palach, étudiant Praguois qui s’est mort en janvier 1969 pour protester contre l’occupation de la Tchécoslovaquie. Idée non retenue car estimée trop extrême, même par les plus gauchistes des étudiants…Discussions sur l’indépendance du Québec et sur la guerre. Une bonne partie de la famille d’Ana vit encore ici. C’est étonnant car Ana est assez mesurée dans ses propos alors que Jean-Sebastien est très remonte contre les serbes.

Resultat des courses : 3 fois 1 heure de sommeil. Nous avons été réveillés par la police bosnienne (sortie du territoire), puis par les croates (entrée et sortie du territoire), puis par les serbes (entrée sur le territoire). Pleins de tampons sur mon passeport !

Lundi 20 août 2007

Premières impressions de Belgrade sous la chaleur

Arrivée à Belgrade saine et sauve

Belgrade, Sava, Danube et Eglise Saborna

La première chose qui saute aux yeux, ou plutôt au nez ici, c’est l’odeur. Il fait une chaleur étouffante, il y a beaucoup de circulation et de travaux et CA PUE! Je suis Ana et Jean-Sebastien qui ont réservé des lits dans une auberge. Nous sommes accueillis par un monstre. Un vrai. 2 mètres de haut, une longue barbe, torse nu avec un ventre énorme. Très sympa une fois passée la petite frayeur du premier coup d’œil.

belgrade auberge de jeunesseNous nous installons et commençons très vite a discuter avec lui. On dirait presque qu’il attend ça. Pour lui, la guerre m’a été qu’une vaste merde, qui a révélé le côté le plus sombre des gens. Aujourd’hui, les serbes n’ont qu’une envie, profiter de la vie. Quand on le branche sur le Kosovo, il considère que cet État est déjà indépendant dans les faits. Il nous explique qu’il ne peut, lui, y aller. Trop dangereux pour un serbe.Un peu plus tard, quand il nous verra discuter de Sarkozy avec Adeline (française, qui revient d’Istanbul), il nous dira « mais c’est les vacances, pourquoi parlez-vous de politique ? »

L’autre gardien de l’auberge (Bavle), qui prend la relève l’après-midi, a une analyse un peu plus… tranchée de la situation. Il commence par m’expliquer que la guerre a été déclenchée par les musulmans (par un attentat lors d’un mariage serbe a Sarajevo en 1992). Ensuite, il me parle beaucoup des souffrances des serbes (tortures dans des prisons secrètes en Bosnie). Il y a selon lui 1,5 M de réfugi2s serbes des pays voisins en Serbie.
Il m’explique même que le massacre de nombreux habitants de Sarajevo, pendant le siège (en 1994), sur un marche (voir photo terrible dans l’album Sarajevo) a été réalise par les musulmans et que le journaliste qui a essaye de dire la vérité s’est fait vire. Pour lui, la guerre a été orchestrée par des mafieux, a qui les conflits profitent, pendant que les « normal people » payent le prix fort. Concernant le Kosovo, il considère que les albanais n’ont qu’a retourner en Albanie s’ils ne sont pas contents.
Le Kosovo est le berceau historique de la Serbie. Il m’explique que c’est comme si la Corse réclamait son indépendance. Selon lui, l’Albanie verse des fonds à la moitie des congressistes américains pour qu’ils appuient l’indépendance du Kosovo.

Lundi 20 août 2007

Visite de Belgrade, la capitale de la Serbie

Ballade d’une journée à Belgrade: voir l’essentiel

La ville de Belgrade pue, c’est donc un fait. Mais malgré ce petit désagrément, je me balade pendant 4 heures dans la capitale serbe.

mac do BelgradeLa ville de Belgrade est complétement différente de Sarajevo. Grand immeubles (délabrés), publicités de partout (le visage de Zidane surplombe une place du centre ville et Nivea s’étale de partout), Mac Donalds (avec une liste spéciale de tous les Mac Do dans la brochure de l’office du tourisme) : nous sommes bien dans une capitale européenne. Les immeubles sont très hauts et m’étouffent. Un peu la même sensation qu’a New York, mais avec la richesse et les paillettes en moins.
Un immeuble porte encore la trace de bombardements. J’essaie de le prendre en photo, un militaire me tombe dessus et me fait ranger mon appareil. Je finirais malgré tout par l’avoir.

belgrade batiment detruitJe visite la forteresse Kamelegdan (Beogradska Tvrdava), maintes fois construite, détruite et reconstruite. Un parc très agréable l’entoure, ou des dizaines de marchands de glace se sont installes. Deux petites églises orthodoxes sont nichées juste en dessous des remparts.

belgrade monument a la france detailLes premières traces de fortifications datent du 1er siècle après JC. Cette forteresse a été l’un des plus puissants bastions militaires d’Europe. Je tombe en arrêt devant une exposition de canons et de chars a l’entrée : drôle d’impression. Dans le parc Kalemegdan, un monument a la gloire de la France. En remerciement de l’aide quelques serbes ont reçu pendant la 1ère guerre mondiale.

Belgrade a un quartier intello et piéton (Skadarlija), compare par l’office du tourisme a Montparnasse. J’y passe rapidement et visite une exposition de peinture. Impossible de s’arrêter dans un café pour se reposer. Tous les cafés passent en boucle une musique techno insupportable. Je marche donc, sans m’arrêter, pendant 4 heures.

belgrade Peinture orthodoxe Nous sommes lundi, la plupart des musées sont fermés. J’ai quand même la chance de trouver (au fond de deux très longs couloirs du siège de l’Église orthodoxe de Serbie), un petit musée remplit de trésors orthodoxes. Bibles, icônes, croix sculptées en bois… Un régal. Le vieux monsieur qui tient le musée refuse de me faire payer l’entrée.

En revenant vers l’auberge pour piquer un somme (la nuit dans le train a été rude), je m’arrête devant l’Assemblée Nationale et l’ancien palais des dynasties serbes qui sert aujourd’hui a l’Assemblée de la ville de Belgrade.

PS : les universités ici ressemblent beaucoup aux nôtres. Ci dessous, une photo de la fac de philo de Sarajevo et une photo de la fac de Belgrade.

belgrade universitéUniversite Belgrade

Visiter Belgrade à travers ses musées

tag orthodoxe pres d'une ecoleIl fait très chaud (35 degrés) et la pollution n’arrange vraiment rien. Malgré une furieuse envie de passer une bonne partie de la journée allongée a bouquiner, je me prends en main et me décide a sortir. Le musée historique et le musée national Narodni Muzej étant fermés, je choisis de visiter sur deux musées très bien fournis et organises. D’abord, le musée Ivo Andric. Pour ceux qui n’ont pas suivi depuis le début, ce yougoslave est ne en 1892 et a obtenu en 1961 le Prix Nobel de Littérature pour son livre (que je recommande fortement) Le Pont sur la Drina.

D’origine bosno-croate, il s’est installe a Belgrade pour les 20 dernières années de sa vie et constitue la fierté de beaucoup d’habitants de ce pays. Le musée est installé dans son appartement. Deux pièces ont été laissées telles quelle. Je souris intérieurement en apercevant ‘Le Petit Larousse illustre’ dans la bibliothèque. Quelques manuscrits, des photos, des objets personnels. Le musée est tout petit mais un document en anglais accompagne utilement la visite. Deuxième étape de la journée, le musée ethnographique de Belgrade, qui présente une collection très complète de costumes et d’objets serbes des XIXème et début de XXeme siècles. L’exposition est impressionnante. Détail amusant, j’interroge le jeune fille a l’entrée sur l’objet de l’exposition. S’agit-il d’une exposition qui concerne la Serbie ou toute la Yougoslavie. « Juste la Serbie » me répond-t-elle. Je vais vite me rendre compte que la notion de « juste la Serbie » englobe en fait la Bosnie, le Monténégro et évidemment le Kosovo…

tapis serbeJe m’attarde devant de très belles recompositions d’intérieurs ruraux, devant des maquettes de maisons. J’apprends que le textile a été l’une des plus importantes industries de la Serbie. Toutes les jeunes filles apprenaient a filer le coton, a réaliser des tapis, des habits. La plupart étaient destines a l’usage domestique, certains étaient vendus dans les marches. Le plus intéressant sont les méthodes utilisées pour colorer la matière première. Beaucoup d’entre elles sont restées secrètes, elles se transmettaient de mère en fille. De multiples plantes, fruits et acides étaient utilises pour donner des tons très varies aux différents produits. Ci dessous, une photo d’un tapis serbe. Les motifs en forme de petite maison viennent de l’Empire Ottoman.

Je me balade ensuite dans Belgrade, profite de la ville et me pose dans un parc pour piquer un somme. Je m’arrête devant une école dont les murs sont recouverts de tags. Dont une qui représente Jésus. A mon retour a l’auberge, je discute avec deux jeunes polonais qui effectuent un grand tour dans l’Est de l’Europe. Encore des contacts, encore un voyage à prévoir ! Bref, les vacances !

Rencontres à Belgrade, histoires drôles et moins drôles

Il est trois heures du matin. Après avoir explique (en anglais), le principe de la laïcité et la loi sur le voile a trois jeunes serbes, je vous livre quelques réflexions.

Guerres en Ex Yougoslavie et conséquences

portrait pavle Guerre et Paix : beaucoup de discussions eues ou entendues sur la guerre et la situation politique en Serbie. Pavle (un des gérants de l’hôtel) ne cesse de parler. Hier, il a raconte qu’il avait envoyé son fils (9 ans) dans une colo en Croatie (pour justement lutter contre le repli sur soi de chacun des peuples). Au bout d’une semaine, son fils a du dire d’où il venait. A partir du moment ou les autres enfants ont su qu’il était serbe, ils ont cesse de jouer avec lui. Pavle se déclare « fini ». La guerre l’a mine. Quand on le relance sur le Kosovo ou Srebrenica, on voit ressortir des discours qui ont l’air de sortir tout droit d’un bureau de propagande serbe. Sebrenica ? Ils ont tué des soldats, c’est normal en temps de guerre. Le Kosovo ?

Que des gens pas éduqués. Plus aucune usine ne fonctionne la bas, car ils n’ont aucun ingénieur. De toutes façon, il n’y a que des mafieux dans cette région de la Serbie. Les Serbes ont quand même libéré tous les Balkans après la 1ere et la 2eme guerre mondiale, ont donne une constitution aux Balkans, ont créé un grand État Yougoslave. A cote, dessin de Pavle.

Politique : l’autre gérant est complètement désabusé en ce qui concerne la politique… mais en parle tout le temps. Selon lui, les responsables politique changent d’avis tout le temps et ne sont pas crédibles. Même si le Kosovo est dans les faits quasiment indépendant, aucun homme politique ne pourra signer l’indépendance de cette région, il signerait par la même occasion son arrêt de mort.

Yougostalgie et situation sociale en Serbie

Situation sociale dans les Balkans, nostalgie de Tito et critiques du communisme : Pavle (toujours lui), nous a un peu parle de la situation des gens ici. Salaire moyen : 200 euros. La population regrette l’époque de Tito. Depuis, la classe moyenne a disparu, les gens ne s’en sortent pas. La sécurité sociale, qui couvrait tout le monde gratuitement, ne fonctionne plus correctement.

Ana me parle plus tard dans la soirée de la situation des jeunes en Bosnie. Une partie de sa famille a quitte la Bosnie a la fin des années 90. Ceux qui restent ici sont pour certains d’entre eux un peu paumes. Les études coûtent très cher (sauf pour les élevés excellents pour lesquels l’État finance l’inscription). Une inscription a la fac coute 1100 marks (550 euros) alors que le salaire mensuel moyen s’élève a 600 marks (300 euros). Souvent, les familles n’ont qu’un salaire pour vivre. A cela s’ajoute la corruption du système d’enseignement supérieur. Pour être sur d’être note correctement, un élève doit prévoir un cadeau ou de l’argent pour son professeur.

Ana est assez critique sur la période Tito. Selon elle, le communisme a annihilé tout esprit critique chez les gens (« Tito disait blanc, c’était blanc. Et vice-versa »). Certes, les protections sociales étaient fortes mais la propagande aussi. Pas de place pour l’émancipation des individus. Ana est profondément de gauche. Son analyse de la période Tito est particulièrement intéressante.

Décalages culturels en ex Yougoslavie

Violence : quelques exemples du côté obscur de la Serbie. Il existe un film serbe (extrémiste) ayant pour titre « Villages are beautiful when they are burning ». Selon un des gérants de l’hôtel « les serbes aiment qu’on leur parle de violence ». La devise des supporters de l’équipe de foot de Belgrade est (mauvaise traduction) : « Je mange des morts et après, je danse sur leurs tombes »… Sympa !

Propagande et télévision d’Etat : durant la période Milosevic, les gens dans les campagnes n’avaient les infos que via 2 chaines de télé. Selon le responsable de l’hôtel, ils avalaient tout ce qu’on leur racontait.

Examens en Bosnie : en Bosnie, tous les lycéens ont des examens communs sauf… en histoire, langue et religion ou les tests sont différents d’une communauté a l’autre. Difficile de comprendre comment ce pays va s’en sortir avec des systèmes d’éducation séparés.

Haine entre les communautés : les croates ont un mot pour designer les musulmans et un autre pour designer les femmes voilées. Ils disent « boule ». Intraduisible, ce mot exprime autant le mépris que la haine. Les enfants croates l’apprennent des leur enfance.

Espoir : pour Ana, il faut avoir de l’espoir dans les nouvelles générations. Selon elle, l’issue de son pays dépend en grande partie de la façon dont sa génération élèvera ses enfants. En tous cas, le plus important est « d’éviter un autre conflit »

Quelques éléments plus… futiles

Aiguillage des trams : hallucinant. J’ai vu un chauffeur de tramway descendre de son véhicule pour changer manuellement l’aiguillage a une intersection.

Climatisation : tous les immeubles a Belgrade sont équipés d’un système de climatisation. Le seul problème : ces systèmes laissent tomber des gouttes d’eau dans la rue. Tous les 10 pas, vous vous recevez une goutte d’eau froide sur le front. Étrange…

Alcool : tous les soirs, je vois circuler des bières. Les petits joueurs français peuvent aller se coucher : ici, on vend la bière par bouteilles de deux litres ! Cote vin, j’ai teste un bon vin blanc, de Macédoine (Skovin 2006) et une piquette rouge, de Serbie (le vin qu’achètent les jeunes pour leurs soirées).

Big Mac : pour ceux qui souhaiteraient faire des comparaisons, le menu Best of Big Mac coute 3,40 euros. En France, c’est 6,5 euros (je crois). Rassurez-vous, je suis juste rentrée regarder, je n’ai pas mange au Mac Do ! Les boulangeries ici regorgent de feuilletés a la feta, a la viande ou aux champignons, pour un prix variant de 20 centimes a 1 euro.

Camarade : alors que j’utilise ce mot quasiment quotidiennement dans mon organisation syndicale, il fait frissonner Ana. Lorsqu’elle allait a l’école prés de Sarajevo, elle devait appeler tous les autres élèves par leur prénom, précède de « camarade ».

Gréves étudiantes au Québec : longue conversation avec Jean-Sebastien (l’indépendantiste québecois) sur leur mouvement étudiant contre la disparition des bourses. J-S a occupe des responsabilités importantes dans son organisation. Le mouvement a dure un an et a pris des proportions telles que le ministre de l’Éducation a du démissionner. Très instructif. Il me donne plein d’idées pour les prochains mouvements étudiants français !

4 commentaires sur “Visiter Belgrade en Serbie : comprendre les Balkans en voyageant”

  1. Mina, je vous parle de respect parce que justement je trouve bien que vous donniez votre avis et que vous preniez le temps d’argumenter au lieu de vous énerver car ce que vous lisez ne correspond pas à ce que vous pensez … Je le comprends tout à fait et ne suis pas d’accord avec tout ce que dit Caroline, mais c’est son droit de l’exprimer et de le ressentir. Et le nôtre est de dire ce qu’on pense et ressent… Personnellement, j’ai d’emblée aimé Belgrade, ça reste une ville où je me sens toujours très bien et je n’ai jamais eu le sentiment qu’elle soit délabrée ou à l’abandon même la première fois où j’y suis allée alors que la situation de la Serbie était bien plus compliqué.

    Merci de prendre le temps de livrer vos impressions car je suis sûre que les visiteurs qui se renseignent sur Belgrade apprécieront votre point de vue ou le prendront en considération.

  2. J’ai donné mon avis personnel et mon impression sur cet article tout comme
    Caroline, et je ne comprends pas pourquoi vous me parlez de respect, c’est peut être à elle qu il faudrait pose la question. A t elle offensé peut être les serbes. L intitulé « comprendre les balkans » les a t elle compris? Je ne pense pas! Vous savez ca fait 20 ans qu on écoute ou qu on lit ces propos, cette stigmatisation sur le peuple serbe, et ça devient fatiguant. Peut être ai je mal compris sa vision des choses qui consiste à interpréter les dires de ces personnes pour parler de MON PAYS. alors oui madame, je me donne le droit de poster un commentaire tout comme elle. D ailleurs je ne comprends pas pourquoi vous repondez à sa place.cela dit heureusement qu’il existe encore des personnes qui se font leurs propres avis sur les balkans et non sur un article comme celui ci.

  3. Caroline Haas a partagé ses impressions. Rien de plus. Libre à chacun de les découvrir ou pas, de les partager ou pas, mais on ne peut pas accuser une personne de dire des bêtises et de n’avoir que des préjugés parce qu’elle ne partage pas notre vision des choses. Je le dis de manière d’autant plus détendue que j’adore la Serbie et ne partage pas les impressions de Caroline, mais je les respecte.

  4. c’est donc tout ce que tu as retenu de la Serbie!
    tu as parlé avec quelques personnes et tu refais l’histoire de la Serbie.
    je te conseille d’ouvrir les vrais livres d’histoire.
    Je ne savais pas que ton style de tourisme était très politique et que les serbes sont des gens violents, tu te base sur une chanson de supporter de foot!!!!! c’est comique et d’une bêtise incontestable!!!! commentaire totalement inutile.
    Le peuple serbe s’est toujours battu pour sa liberté, nous n’avons pas capitulé comme certains pays et accueilli Hitler avec un bouquet de fleur!(tu te renseigneras sur mes dires)
    Tu ne sais pas et ne comprendras jamais ce que l’ex yougoslavie a vécu.
    Ton article est totalement inutile.
    Je ne comprends pas pourquoi tu fais des comparaisons avec le france, si tu voyage c’est pour voir d’autres mentalités et non pour retrouver la même chose, et de plus tu commences l’article avec une négativité ce qui en dit long sur tes préjugés!!! c’est donc tout ce que tu as retenu « Belgrade ça pue ».

    On ne va pas visiter un pays avec des préjugés!!!

    Tu fais de l’anti publicité!!!

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