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La Puszta, Grande Plaine de Hongrie, une magnifique région rurale

Puszta parc Hortobagy en Hongrie

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grandeplainepusztaLa Hongrie se caractérise par une région de steppes, assez uniques en Europe, que l’on appelle la Puszta, la Grande plaine, marquée notamment par la rivière Tisza. Idéale pour l’écotourisme et le tourisme rural, cette région est située à une centaine de km à peine de Budapest et peut faire l’objet d’une excursion depuis Budapest pour un ou plusieurs jours.

En dehors des steppes, des campagnes parsemées, de la rivière Tisza, l’un de ces points majeurs d’attraction est le parc national d’Hortobáagy. Pour beaucoup de touristes en vacances en Hongrie, la découverte de la Puszta commence par celle du parc national d’Hortobáagy où sont proposées des démonstrations du travail, de l’élevage et du folklore de la région..


Au nord de Puszta, la Grande Plaine hongroise


La partie nord de l’Alföld, la Grande Plaine de Hongrie, regroupe différentes régions qui, si elles on en commun de n’offrir aucun relief d’importance, sont, pourtant, hautes en couleurs.

 
La Tisza, le cours d’eau le plus important en Hongrie après le Danube, y règne en souveraine, même si ses débordements ont dû être tempérés par la création de digues et surtout par la réalisation de barrages. Ces derniers sont à l’origine du magnifique lac Tisza et ont permis d’irriguer tout un territoire jusqu’alors voué à la sécheresse. Ailleurs, les terres humides ont été drainées et asséchées et sont devenues, elles aussi, fertiles. Si bien que le domaine de la « puszta », qui ici signifie désertique, n’a été préservé que dans la réserve du parc national de Hortobágy, la plus vaste steppe d’ Europe centrale. Les paysages de pâturages, de vergers, de hameaux aux fermes coiffées de toits de chaume ou de roseaux, la découverte de forêts giboyeuses et de plans d’eaux poissonneux, le spectacle d’une faune et d’une nature protégées, le bien-être procuré par les innombrables sources thermales, la richesse de traditions rustiques et culinaires sauvegardées…Tout cela est loin d’engendrer la mélancolie !
Lieux d’histoire, ces terres, avant d’être conquises par les Magyars en 896, avaient été traversées par les tribus nomades scythes, celtes, par les Romains, les Huns et les Avars. La domination des Turcs pendant un siècle et demi y a laissé son empreinte encore visible. Mais, si les villes ont été en partie remodelées sous l’influence des Habsbourg, c’est bien l’orient et l’occident qui ont fusionné ici pour enrichir la culture magyare.

La région de Haute-Tisza


Située en grande partie à la frontière de l’Ukraine, sur la rive droite de la Tisza alors que celle-ci remonte vers le nord et, côté ouest, par la Kraszna, l’une des trois rivières locales, cette région, est prodigue en surprises.
Elle est parsemée de petits villages pittoresques, de vergers aux fruits particulièrement savoureux, de réserves naturelles peuplées d’oiseaux et d’espèces animales protégées. Elle recèle aussi de vrais trésors architecturaux. À Csaroda, l’église réformée de style roman est demeurée pratiquement intacte, tout comme celle de Takos, construite en 1766, célèbre pour ses panneaux de bois peints et la simplicité des matériaux utilisés : le bois, l’osier et l’argile. À Turistvandi, c’est le moulin à eau construit au 18e S. sur pilotis qui crée la surprise et à Szatmarcseke, le cimetière, qui présente un alignement mystérieux de plusieurs centaines de stèles en forme de bateaux…Ailleurs c’est un campanile en bois richement décoré ou le vieux château fort de Kisvarda qui, chaque année, accueille le très couru festival des minorités hongroises vivant hors de Hongrie…


Le parc national Hortobáagy


Classé Patrimoine mondial, la Puszta hongroise est un immense territoire de 80 000 ha, et est en effet unique. Il donne toute sa signification au mot « puszta » qui veut aussi bien dire désertique, abandonné, que regroupement de fermes isolées, vaste plaine… A perte de vue, les maigres pâturages de terre saline, les marais et les étangs qui se ramifient en ruisseaux poissonneux servent de décor à une faune et une flore protégée.. Les cavaliers en costume traditionnel font des démonstrations de dressage et cavalcadent parmi les troupeaux de chevaux en liberté. Des races de bétail sont ici sauvegardées, le grand bœuf gris qui fait plutôt penser à l’aurochs, le mouton raczka qui était en voie de disparition, ainsi que des espèces d’oiseaux rares.

Pustza en Hongrie Moutons raczka

parc Hortobagy en Hongrie

On peut y déguster d’inoubliables goulaches au paprika et des soupes de poissons tout frais pêchés, servis dans une authentique « csáarda », auberge encore hantée par le souvenir des bandits de grand chemin. On peut aussi, une fois passé l’étonnant pont de pierres de Hortobágy , se laisser surprendre par des mirages de chaleur et se prendre à rêver d’infini, devant un horizon à peine troublé par la silhouette fantomatique d’un ancien puits à bascule.
puszta
 
Le Hajdusag ; le territoire des Haidouks
 
À l’est de Hortobagy, s’étend le territoire des Hajdu, les Haidouks, dont la particularité est d’avoir réussi à garder leur indépendance vis-à-vis des grands propriétaires fonciers.
Au début des années 1600, en remerciement de leur aide dans sa guerre contre les Habsbourg, le prince de Transylvanie, Istvan Bocskai a distribué des terres à ces paysans. L’église fortifiée de Hajdunanas, l’iconostase de la cathédrale catholique grecque de Hajdurog, font partie des merveilles dont peut s’enorgueillir l’Association qui réunit 11 villes hajdu. Le centre de cure et de loisirs nautique de Hajduszboszlo est quant à lui réputé dans le monde entier. L’eau qui jaillit des profondeurs à 73° contient prés de 20 minéraux.
 
Debrecen ; la « Rome calviniste »
 
À l’extrémité est du pays, la deuxième ville de Hongrie, la « Rome calviniste », a bénéficié de sa situation de ville près de la frontière roumaine. Ville-marché en contact avec l’Empire ottoman, elle put éviter la destruction, puis garder son autonomie religieuse malgré la Contre-Réforme menée par les Habsbourg. La Grande Eglise réformée (Nagytemplom) en témoigne. Construite en style néo-classique, entre 1814 et 1821, elle est aussi le temple protestant le plus important du pays et le lieu souvenir de la déclaration d’indépendance lue par Kossuth en 1849. Le Collège (Református Teológiai Akadémia fondé au 16e S. abrite la deuxième bibliothèque du pays avec plus d’un demi million de volumes, dont de nombreux manuscrits et incunables précieux .
Debrecen est aussi une ville de loisirs. Dans les Bois Nagyerdo, les bains thermaux bénéficient d’une assistance médicale unique dans toute l’Europe et voisinent avec le parc zoologique, ainsi qu’une plage très appréciée. De nombreux festivals et animations ajoutent à l’éclat d’une cité dont le magnétisme dépasse les frontières.
 

Le Jaszag ; au coeur des traditions de la Puszta


La région de Jaszsag, à l’ouest de la Moyenne-Tisza est la partie de la Plaine du Nord qui se rapproche le plus près de Budapest. C’est, le territoire des iazyges, d’origine iranienne qui s’y installèrent au 13e S.. Jaszbereny, dont le musée évoque leurs traditions et où se trouve le fameux « cor de Lehel » du nom du chef de tribu magyare auquel il avait appartenu au 10e S., est une ville très appréciée des touristes. Outre ses bains thermaux et ses monuments historiques, son festival de musique et de danse folklorique attire de nombreux visiteurs. Les amateurs d’équitation qui sont toujours les bienvenus dans la Grande Plaine d Hongrie, ne manquent pas de visiter à Szenttamas le haras d’étalons que les pur-sang du comte Imre Almassy a rendu célèbre.

Plus au sud, Szolnok, tire profit de sa situation sur la Tisza. Ses bains thermaux, ses plages qui s’offrent aux sports nautiques ajoutent à la séduction d’une vie culturelle intense. Le cadre que composent les nombreux monuments de style baroque, classique et éclectique procure un total dépaysement dans le passé.

Les monticules coumans


Partie centrale, de la grande plaine, le Nagykunsag est la terre des Kun ou Coumans, nomades recueillis par le roi Bela IV au 13e S.. Convertis au christianisme, ils ont fondé leurs villes ici. Les monticules qui portent leur nom, sont de mystérieuses constructions humaines en forme de cônes cylindriques de 20 à 25 de diamètre et haut de 5 à 10m : tumulus ? lieux de sépulture ? leur secret évoque celui des menhirs préhistoriques.

Mais leurs silhouettes qui étonnent dans cet horizon de plaines ne parvient à faire oublier l’animation de Mezotur, ville qui réunit les plaisirs du bain, ceux des loisirs nautiques et des soirées folkloriques.

Les régions du Nyirseg et de Nagyecsed


Sur la rive gauche de la Haute-Tisza, non loin de Sosto, dont la forêt de chênes centenaires abrite un établissement de bains avec lac et piscines thermales aux eaux chaudes, Nyiregyhaza apparaît comme le centre d’une contrée vouée à l’agriculture. Saccagée au moment des guerres contre les Mongols, la région a retrouvé son essor au 19e S., grâce à la mise en valeur des terres autrefois marécageuses. Les villages environnants, le plus souvent épargnés au moment de l’invasion turque sont restés fidèles aux traditions médiévales. Ils possèdent le charme de l’authenticité et sont autant d’étapes pour des randonnées en pleine nature – ici, l’équitation est reine- ou pour la découverte des richesses de la région. L’un des plus beaux exemples de style gothique hongrois est l’église réformée de Nyirbator, célèbre aussi pour l’autel de la Passion de l’église catholique, joyau merveilleusement ouvragé et daté de 1730. La grande iconostase de 15m de haut, pur chef-d’œuvre vénéré dans le monde entier, et l’image de la madone noire pleurant, bien que l’original ait été transporté à Vienne, attirent pèlerins et amateurs d’art du monde entier dans la splendide église grecque orthodoxe de Mariapocs. Pour un retour à la nature, rien ne semble plus indiqué que la visite du parc protégé du château de Tiszavasvari.

 

Les bassins du Danube et de la Tisza, le territoire de la petite Coumanie, la région des rivières Körös et Maros, forment ensemble la partie sud de la grande plaine de Hongrie. Bien que distinctes, elles possèdent les traits caractéristiques que le seul mot de « puszta » suffit à évoquer : regroupements de fermes aux toits de chaume, immenses étendues vouées à l’agriculture et à l’élevage, forêts protégées, sources thermales et plans d’eau qui invitent à la pêche, à la baignade ou aux loisirs sportifs…
 
Ici, le Moyen-Âge a laissé son empreinte dans la disposition des petites villes, presque toutes situées à égale distance l’une de l’autre, soit environ 27 km : c’est la longueur du parcours qu’il était possible d’effectuer en une journée, sans craindre de se laisser surprendre en route par la nuit et ses mauvaises rencontres. Aujourd’hui, le seul risque encouru par le voyageur est d’être pris sous le charme d’une région qui le mène de découvertes en découvertes.
Hérité d’une histoire qui a vu se succéder la civilisation romaine, les invasions des nomades d’Europe centrale et d’Asie, l’occupation ottomane, la férule autrichienne des Habsbourg, les conséquences catastrophiques de deux guerres mondiales…défiant le temps, le patrimoine architectural se révèle d’une grande richesse et d’une étonnante diversité. Il est à l’image de cette contrée qui est aussi la patrie des minorités ethniques. Les traditions folkloriques des Slovaques, des Roumains, des Allemands, des Serbes, des Croates et des Tziganes, sont restées très vives : elles font partie de la vie quotidienne, s’enrichissent mutuellement, profitent aux créations artisanales et multiplient les saveurs de l’art culinaire…
 

Les rives de la Tisza


Si la région en aval du barrage de Kisköre paraît si souriante aujourd’hui, c’est peut-être parce qu’elle semble avoir définitivement triomphé des menaces du passé.

Non content de lui avoir infligé les caprices des crues ravageuses de la Tisza inondant terres et villes riveraines, le destin l’a placée sur le passage des Huns, des Mongols et des Turcs provoquant des guerres dévastatrices. Cependant, à côté et parfois même au sein des villes dont la plupart ont été reconstruites du temps des Habsbourg, la découverte de vieux villages et d’anciens quartiers nous plonge dans un lointain Moyen-Âge. Ainsi, Csongrád, au confluent de la Tisza et du Körös, en même temps qu’une vieille cité de pêcheurs et une station balnéaire réputée, est la seule localité de la Grande Plaine à avoir conservé sa structure médiévale à un
ensemble de ruelles et de bâtiments constituant « la ville intérieure ». c’est la même volonté de préserver le passé que l’on retrouve à « pusztaszer où un musée-village réunit tous les aspects des anciennes fermes et maisons typiques de la Grande Plaine. Cette ville a d’ailleurs une mission historique : son Parc Commémoratif National, vestiges datant du 9e S. à l’appui, que c’est à cet endroit que les tribus magyares se réunirent après la conquête de 896, pour définir les premières lois à l’origine du nouveau royaume. Peint par Ãrpád Feszty pour l’Exposition Universelle de l’année du millénaire, est exposé ici l’immense tableau panoramique long de 15 m, évoquant avec un réalisme saisissant, tel un long plan cinématographique, l’arrivée des conquérants.
Dans l’écrin des forêts qui l’abritent, Szeged la 4e ville de Hongrie brille des rayons du soleil – le plus fort taux d’ensoleillement du pays- et de tout l’éclat d’une vie culturelle intense. Complètement dévastée par la crue dramatique de 1879 elle a bénéficié de l’aide des grandes nations pour une restauration dont la réussite peut être qualifiée de grandiose. Son immense cathédrale votive de style néo-roman, sert de décor somptueux au festival d’été qui réunit jusqu’à 6 000 personnes sur son parvis. Premier miracle engendré par sa construction, la découverte sur le lieu de ses fondations de la Tour Saint Démétrius dont l’origine remonte aux 12e S. La Synagogue est considérée comme l’une des plus belles du pays, tout comme l’église serbe orthodoxe construite avant 1778 en style baroque et dont la magnifique iconostase fait référence en Hongrie.
Les deux bâtiments de l’Hôtel de ville, reliés par un délicat « Pont des soupirs », et agrandi par le maître de l’Art nouveau Ã-dön Lechner a survécu aux inondations. Préservée aussi, l’église de la Ville basse achevée en 1503 est un exemple de pur style gothique sur les fondations d’un sanctuaire roman datant des Ãrpád.
La « ville des palais » est aussi un lieu de vacances à l’atmosphère méditerranéenne avec des parcs, des plages, des piscines pour offrir aux touristes une douceur de vivre propre à la région.


La Vallée du Maros et des Körös


Ces rivières et leurs innombrables bras morts dessinent la physionomie de cette région qui alterne forêts de crue et étendues de plaines caractéristiques de la Puszta. Ici s’offre un vrai bain de nature et de bien-être à ses visiteurs, que ceux-ci soient humains ou qu’ils appartiennent aux espèces animales les plus variées. Les daims, les sangliers, les lièvres, les renards…sont les hôtes privilégiés de la Réserve Naturelle de Makó-Landor. La réserve de Dévaványa est la préférée des outardes qui voisinent avec d’innombrables espèces d’oiseaux. Le Parc national Koros-Maros semble, entre autres, très apprécié de la loutre, particulièrement protégée en Europe. Près de Szabadkigyós, une faune abondante profite d’un décor naturel et sauvage dont la beauté est encore rehaussée par le fastueux château Wenkheim tout proche.

Le Lac Blanc, près de Kardoskút, accueille les oiseaux migrateurs, les cigognes, les grues, les oies sauvages, et assure en milieu salin un lieu de nidification d’importance vitale pour toute l’Europe.
Quant aux humains que nous sommes, ces terres offrent, en même temps qu’un spectacle des plus captivants, des ressources pour le corps et l’esprit. La chasse, la pêche, les plaisirs de l’eau, la baignade ou la cure thermale sont au rendez-vous à chacune des étapes proposées aux voyageurs. Quant aux villes, elles se sont enrichies d’un passé folklorique, culturel et architectural qu’elles ne demandent qu’à partager.
Gyula a vu son sort attaché depuis à celui de son château fort médiéval en brique. Construit sur le bord du Körös Blanc au début du 15e S., il est passé sous le contrôle des Ottomans pendant 150 ans et en est sorti intact, ce qui en fait un cas unique en pays magyar. Aujourd’hui, ce sont les thermes paisibles et hospitaliers du prestigieux château baroque Almási qui accueillent le touriste en quête d’un peu de repos – même si celui-ci ne peut résister à l’envie de faire une entorse à son régime en passant devant l’affriolante et célèbre pâtisserie Százéves, admirée pour son décor et son style rococo, inchangé depuis plus de cent ans.
Békéscsaba, attachante ville de forte culture slovaque, rapproche ceux qu’attirent les beaux édifices religieux dont le « Grand Temple », le plus grand temple luthérien, en effet, du pays et ceux qui ont gardé assez d’enfance en eux pour aller rêver dans la Maison des Contes de fée.
À Makó se tient tous les ans le Festival International de l’oignon dont la région est forte productrice, ce qui est prétexte à des fêtes, manifestations du folklore local, très réjouissantes. Cette ville qui est aussi célèbre pour ses eaux thermales alcalines et l’argile provenant du lit de la rivière Maros a vu naître Joseph Pulitzer, dont la notoriété aux États-Unis est liée au prix journalistique dont il est le fondateur.
L’église ronde de Kiszombor, date du 12e S. et les fresques de ses murs intérieurs ont été peintes au 14e S. C’est l’un des plus intéressants témoin de l’époque des Ãrpád.
La Grande Plaine séduit les passionnés d’art et de traditions. Elle est aussi comme un paradis pour les amoureux de la nature – à preuve le Jardin Botanique de Szarvas, l’un des plus grands qui soient, – et une aubaine pour les amateurs de sensations fortes, nautiques, équestres et – pourquoi pas ?- gastronomiques. Les fameux bandits de grands chemins de la puszta n’avaient -ils pas choisi pour refuge, la csárda de Kondoros, cette accorte auberge du 18e S., qui vous accueille, aujourd’hui, en tout bien tout honneur?

Le Kiskunsag, »la petite Coumanie »


Entre le bassin du Danube et celui de la Tisza, la nature s’offre en grand spectacle. Lacs et prés salés, forêts humides, pâturages parcourus par des troupeaux de chevaux et de bœufs à demi sauvages, dunes désertiques soumises au caprice du vent…ces éléments composent un décor où les vedettes sont la faune et la flore. Des espèces uniques en Europe centrale ont élu domicile ici, les outardes, le héron des prairies, le pluvier mais aussi des reptiles…
A l’image des colonies d’oiseaux migrateurs qui viennent faire une halte dans cette partie particulièrement préservée de la Hongrie, les touristes apprécient les étapes dans d’anciennes et typiques csárdas pour participer à des activités en pleine nature : chasse, pêche, promenades en attelage ou stages d’équitation stimulés par le spectacle des exploits équestres de cavaliers acrobates dont l’école de Kiskunmajsa donne l’un des meilleurs exemples.
Les villes rivalisent de séduction. Le plus souvent pourvues de grandes piscines voisinant des stations thermales, elles renferment des trésors d’architecture. L’Hôtel de ville de Kiskunfélegyháza, centre économique et culturel de la région, est l’un des plus beaux monuments Art Nouveau, ou « Sécession » de Hongrie. À Kecskemét, surnommée « la capitale de la Puszta », et, selon un des lieder de Brahms, « la plus jolie petite ville du monde », se mêle le parfum des abricotiers à la beauté d’un florissant patrimoine. l’Hõtel de ville, et le « Palais Paré », bâtiments construits dans ce même style, sont des chefs-d’œuvre, l’un de l’architecte E-dön Lechner, l’autre de son élève Géza Márkus. La grande place de cette cité est un vrai jardin qu’entourent de remarquables églises de toutes confessions et sur lequel donne ce même Hôtel de ville. dont le carillon est connu pour être l’œuvre du célèbre compositeur né ici, Zoltán Kodály.
Les traditions artisanales sont ici magnifiquement représentées à l’intérieur du Musée d’Artisanat folklorique hongrois : sculpture sur bois, poterie, tissage et création de ces merveilles qui sont la spécialité du « pays de la dentelle », nom donné à la ville de Kiskunhalas. Nappes, napperons, vêtements entièrement faits à la main rivalisent avec les dentelles de Bruxelles où elles ont même remporté le grand prix, lors de l’Exposition universelle.
Non loin du grand lac Vadkerti et de ses plages, Kiskörös peut s’enorgueillir d’abriter la maison natale de Sándor Petofi, le poète révolutionnaire le plus admiré en Hongrie et Bugac d’être au coeur de l’un des plus beaux sites naturels de Hongrie.


Le Lac Tisza


La réserve d’oiseaux du lac Tisza
 
Ce territoire qu’il n’est possible d’approcher qu’en canot ou en canoë« fait partie du Parc National de Hortobágy. Ce lieu unique où courent d’innombrables ruisseaux parmi de vastes étendues forestières, a permis à un grand nombre d’espèces d’oiseaux de se multiplier, à l’abri, poursuivis par la seule curiosité d’ornithologues néophytes ou professionnels. Le « village de hérons » est le plus beau de toute la région et ses hôtes y coexistent en paix avec le milan, le faucon sacré, les oies sauvages, l’aigrette blanche, le martin-pêcheur ou le cormoran…
 
Une oasis pour les pêcheurs
La concurrence est parfois rude entre les oiseaux et l’homme qui pêche à la ligne, mais elle n’empêche pas ce dernier de l’emporter haut la main ! Les prises qui ailleurs passeraient pour des exploits sont ici dans l’ordre de la nature. Les silures moustachus, les sandres et les brochets, les carpes qui sont à la base de la populaire soupe de poissons, les poissons-chats, les barbeaux, les busas ou les amurs… figurent souvent comme des trophées sur les photos de touristes fiers de poser en aussi bonne compagnie !
Le tour du lac
Les rives du lac sont à parcourir de préférence à cheval ou à bicyclette pour mieux approcher une nature restée intacte.Les rives du lac sont à parcourir de préférence à cheval ou à bicyclette pour mieux approcher une nature restée intacte.En route, les surprises ne manquent pas, que vous soyez chasseurs de gibiers, chasseurs d’images ou simples spectateurs.
Le sanglier, le chevreuil, le rat musqué, l’hermine, et aussi, peut-être, le très discret chat sauvage font partie de la faune que vous risquez d’entrevoir en longeant les forêts de la région. Les étapes sont aussi l’occasion de découvrir d’authentiques hameaux où la vie est restée fidèle aux traditions de la Hongrie de toujours.
Abadszalók
C’est la ville la plus animée du lac. Elle est située dans sa partie sud, face à une vaste baie représentant une superficie de 14 km². Ce magnifique plan d’eau, unique en Europe, est destiné aux plaisirs des sports nautiques les plus variés – surf, planche à voile, ski nautique, jet ski… – et de la baignade agrémentée de bains de soleil, sur une vraie plage de sable fin.
Tiszafüred
Cette petite ville représente l’agglomération la plus importante de celles situées autour du lac. Elle offre toutes les possibilités de loisirs nautiques, équestres ou de détente qui ajoutent à l’attrait de la région. Sa particularité est d’être aussi une station thermale, un centre d’artisanat et un lieu de souvenir : c’est ici, dans le manoir de style néo-classique – aujourd’hui, un musée – ayant appartenu à la famille Lipcsei, que les deux dirigeants de la guerre d’indépendance de 1849, le gouverneur Kossuth et le général Görgey, se rencontrèrent à la veille de l’insurrection.

Au sud de la Grande Plaine de la Puszta


Le bassin méridional du Danube hongrois

Des premiers hameaux de pêcheurs, situés à quelques kilomètres de Budapest, jusqu’à la frontière sud, le fleuve traverse des territoires qui reflètent les aspects variés de la puszta. Aux pâturages où paissent les grands troupeaux de bœufs gris succèdent les vignobles de Solt et de Dávod, les forêts de zone de crue de l’île Veranka, les belles plages du lac Szelidi… L’éventail des possibilités touristiques répond à cette diversité : les promenades à cheval, la pêche, la chasse, les plaisirs du bain ou le bienfait d’une cure thermale trouvent ici un cadre stimulant.
La présence d’un riche patrimoine culturel y contribue.
A Kalocsa, l’actuelle et très belle basilique baroque que l’on peut admirer a été édifiée sur l’emplacement de celle que fit construire Saint Etienne, roi fondateur de l’Etat hongrois : les fouilles ont permis de doter la « Maison des Trésors » du palais archiépiscopal de quantité d’objets liturgiques précieux et vieux de plus de 8 siècles, ajoutant au prestige d’une bibliothèque particulièrement riche en manuscrits et incunables des plus rares.L’art folklorique revêt ici ses plus belles couleurs sur les costumes des danseurs, sur les murs et aussi sur les meubles qui sont aussi réputés dans le monde que l’or rouge de la région, le paprika. C’est lui qui donne son accent à la cuisine hongroise.. Le mobilier peint fait l’objet d’une exposition très appréciée à Harta, dans la Maison des Traditions Allemandes.
Baja ville typique des rives du Danube, proche des forêts de crue du Parc national de Duna-Drava, est connue pour sa célèbre soupe de poisson, « halászlé ». Cette délicieuse spécialité donne lieu à des concours pour sa préparation dans de gros chaudrons qui bouillonnent en plein air au-dessus d’un feu de bois : un spectacle des plus savoureux, propre à vous mettre l’eau à la bouche !

 
 

 

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