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Black Kiss, si l’on en croît son réalisateur Makoto Tezka (Hakuchi), est une tentative de s’écarter des expérimentations de l’auteur pour s’ancrer dans un cinéma de genre – le thriller en l’occurrence – plus immédiatement accessible.
On le sait depuis Sayuri stip-teaseuse : désirs humides (Ichijô sayuri : nureta yokujo, 1972), Tatsumi Kumashiro aime les personnages “vrais”. L’expression “plus vrais que nature” s’impose même, tant le cinéma de l’auteur tente par tous moyens d’échapper à l’entropie d’un genre (le roman porno), qui tend à condenser le matériau primal des émotions humaines en une représentation érotique fantasmée. Ainsi choisit-il de faire appel à une véritable strip-teaseuse, offrant son patronyme au titre même de ce deuxième long-métrage et premier grand succès public du cinéaste.