Benidorm n’est pas une destination que je vous conseille… Pourtant à 10 km de là, se trouve Altea, charmant village relativement épargné par le bétonnage massif de la côte.
Le village est séparé en deux par la Nationale qui relie Alicante à Valencia :
– d’un côté, le centre historique : attention il faut monter ! Les rues sont étroites et très escarpées. Le village, tout blanc, est très calme, et offre de magnifiques vues sur la mer. La coupole de l’église est bleue, comme c’est souvent le cas dans la région.
– de l’autre … la mer …, un front de mer plutôt préservé donc.
Mais je dois préciser que j’ai séjourné à Altea en hiver, j’imagine qu’en été l’ambiance est beaucoup moins sereine … Quant à la température, lors de mon séjour, début janvier 2008, le thermomètre est monté jusqu’à 20°C, il y avait même des touristes nordiques -et intrépides- qui se baignaient.
Choses à faire : visiter le village, se promener … Pour ma part, j’y allais dans le but de me reposer quelques jours, c’était très réussi … Possibilité de lire la presse ou le dernier roman à la mode, tout en sirotant un « café con leche », au café-librairie L’ Espill, sur la promenade maritime.
Langues : cohabitation du castillan (espagnol) et du valencien. Bien-sûr, si vous parlez castillan (espagnol donc), c’est parfait.
Dormir : L’hôtel San Miguel offre des nuits très reposantes au son des vagues qui s’échouent sur le rivage tout en galets (chambre simple avec vue sur la mer, hors saison : 30 €), son restaurant est excellent. Calle Mar, 65 / il y aussi une entrée côté rue : calle San Pedro, 7.
Manger : la gastronomie de la région de Valence se caractérise surtout par des plats à base de riz et de poisson. La paella est ce qu’il y a de plus connu. Autre spécialité -mais sans riz cette fois-: la « fideuà », il s’agit d’un plat de poissons aux vermicelles. Et en période de fêtes de fin d’année, qui en Espagne se prolongent jusqu’à l’Épiphanie, mangez du « turrón », une espèce de nougat fabriqué à Alicante et à Jijona (Xixona en valencien).
Pour le petit déjeuner, n’hésitez pas demander des tartines à la tomate et un excellent jus d’oranges (ou de mandarines) de la « huerta valenciana » (huerta = verger; Valence et sa région sont un véritable verger de champs d’orangers …). Enfin, la horchata –lait de souchet- se consomme plutôt en été, c’est en effet très rafraichissant.
Y aller : Altea est desservi par les bus Alsa, et ce très régulièrement depuis Valencia, Alicante et El Altet, l’aéroport d’Alicante. Ces mêmes bus permettent de visiter les villages aux alentours dont certains semblent très intéressants (comme Calpe). Il existe aussi une ligne de train entre Alicante et Denia. Attention Alicante apparaît parfois sous son nom valencien : Alacant. Pour les transports, voir le site de la mairie d’Altea.
Depuis Paris : Air Europa assure la liaison entre Paris (Orly ou Roissy) et Valencia ou Alicante. Pour ma part, j’ai payé 120€ environ. Il existe la possibilité avec cette compagnie d’arriver à Valencia et de repartir d’Alicante pour le même prix.
Vous pouvez aussi emprunter le bus Eurolines depuis la France jusqu’à Benidorm, puis un bus local – aux horaires très réguliers- vous conduira à Altea.
Autres renseignements: office de tourisme de la région de Valence, office de tourisme d’Altea.
- Club Med Cancun Resort : une semaine fantastique au Mexique - Déc 2, 2021
- Voyage à Dubaï : 4 activités pour en avoir plein la vue - Nov 25, 2021
- Club vacances en famille en Europe : 5 idées d’évasion au soleil - Nov 18, 2021
Et oui la paella valencienne est un peu l’origine de la paella et pourtant, tout le monde ou presque s’imagine qu’à l’origine, elle était avec de la viande ou du poisson, des crustacés. Or c’est l’artichaut qui est roi et elle est strictement végétarienne…