Sado The Throne, film historique coréen de Lee Joon-Ik, raconte la fin tragique du prince Sado, que son père le roi Yeong-Jo et sa mère, la concubine Yeongbin, ont tué à l’âge de 27 ans dans des conditions ignobles pour préserver le trône. Une figure funeste dont la mort reste entourée de mystères.
Sur la recommandation d’une connaissance passionnée comme moi de dramas coréens historiques, j’ai regardé le film Sado intitulé The Throne à l’international (Le Trône), réalisé en 2015 par Lee Joon-Ik et écrit par Jo Cheol-hyeon, Oh Seung-hyeon et Lee Song-won. Sans surprise, je l’ai vraiment apprécié en raison de sa facture très classique, malgré quelques limites liées à un certain manque de contextualisation historique, d’analyse psychologique des protagonistes et aux prestations des acteurs en demi teinte. L’histoire réelle du prince Sado et du Roi Yeong-jo a tout pour fournir une matière foisonnante à des sageuk réussis, tant elle condense l’essentiel des codes dramaturgiques et des éléments de fond psychologiques et politiques qui racontent le type de relations emblématiques à l’intérieur d’une famille royale dans la Cour de Joseon.
Après avoir été emportée dans l’émotion intense de la série The Red sleeve cuff La manche rouge, qui évoque une partie de la vie et l’histoire d’amour du Roi Jeongjo (fils de Sado et donc petit fils du protagoniste du film Yeong-jo) avec une de ses servantes dont il fit sa concubine, il était impossible de ne pas approfondir et chercher à découvrir davantage le traitement en fiction de l’histoire de ces trois générations au coeur d’une des pages historiques les plus connues en Corée du sud. Considéré comme l’un des plus grands réformateurs en faveur du peuple, le prince héritier Yi San, fils de Sado, devint Jeongjo, un roi ambitieux parmi les plus bienveillants du pays, partisan d’une monarchie forte capable d’encadrer le développement de la société, grâce à un réel essor économique et des réformes de justice sociale, et animé par le rêve utoptique de faire de Joseon un « empire éternel » soucieux d’égalité et de justice.
Yi San/Jeongjo a vécu dès son enfance dans la culpabilité d’être en partie responsable de la tragique disparition de son père, le prince Sado. Yi Seon, héritier présomptif devient le prince héritier Sado à l’âge de deux ans en raison de la mort du prince Hyojang, premier fils du roi Yeong-jo. Il est le fils de la consort royal Yeongbin Yi, entrée au palais à l’âge de 6 ans comme gungnyeo (dame de Cour) et devenue donc concubine malgré son extraction jugée modeste. Cette femme est restée dans la mémoire collective comme celle qui a demandé au roi l’exécution de son fils pour protéger le trône, sous prétexte de ses problèmes mentaux et probablement sur demande de sa belle-fille la princesse royale Hyegyeong, pour qui c’était l’unique chance de sauver son fils Yi San. C’est l’hypothèse que retient le scénario, mais ces deux personnages Yeongbin Yi et Hyegyeong resteront trop secondaires dans le film, au point qu’on ne comprend pas comment elles ont accompagné Sado et dans quelle mesure elles l’ont assisté et soutenu (ou enfoncé) malgré l’état de démence et les désirs mortifères du Prince. Qui était donc réellement ce père qu’il n’a eu de cesse de vouloir réhabiliter, malgré les interdits de son grand-père ?
Sado, un prince sacrifié au nom de la Nation de Joseon ?
Qu’on connaisse ou pas la destinée tragique du prince Sado, – un des drames les plus fameux de la dynastie Joseon -, The Throne est l’archétype du sageuk psychologique qui explore la cruauté des relations familiales et de l’obsession de la conservation du pouvoir et ce qui fut peut-être la plus longue agonie d’un prince héritier dans l’histoire de Joseon. Le titre coréen SADO confirme en soi un parti pris assumé pour montrer avec une certaine bienveillance la figure du prince Sado, dont on a longtemps pensé qu’il était un déviant sexuel meurtrier (comme le suggéreraient les mémoires de son épouse) ou un individu à l’état mental dangereux voire un fou incontrôlable pouvant mettre en péril la vie de la famille royale. Comment un père, fut-il le roi Yeong-jo qui a gouverné le plus longtemps durant la dynastie Joseon, peut-il décider de tuer son propre fils, le prince héritier Sado, à l’âge de 27 ans, avec l’accord de la mère de ce dernier, la Consort Yeongbin pour préserver son trône et protéger l’accession au trône de son petit-fils royal qui aurait été entâché de l’acte de trahison de son père? Les fondations d’une Nation ne tiennent-elles que grâce à ce genre de sacrifice, qui rappelle que le pouvoir royal passerait par dessus tout et surtout devant le devoir d’être un (bon) parent, faute d’être un parent aimant ?
Histoire d’une agonie
L’histoire du prince Sado a donné lieu à de nombreuses fictions au fil des décennies, mais depuis une dizaine d’années, la plupart adoptent les hypothèses les plus récentes sur la piste politicienne de son élimination et restaurent une partie de la réputation sombre de ce prince supposé avec des moeurs déshonorantes. De plus en plus d’historiens semblent s’orienter plutôt vers les menaces que représentaient Sado, sa personnalité, ses goûts et ses idées inadaptés et problématiques pour certaines factions et pour le roi lui-même, qui n’appréciait guère de voir ses décisions de longue date remises en question par un certain idéalisme de son fils lors de sa régence. C’est ainsi que le roi Yeong-jo décida d’assassiner son fils en le faisant enfermer dans une boîte de riz, alors qu’il aurait tenté de le déshonorer et de le trahir. Le prétexte de l’aliénation mentale fut retenu pour étouffer le doute sur une trahison, qui aurait entraîné Yi San dans sa chute, comme le souhaitaient les opposants. L’agonie par asphyxie dura 8 jours et c’est cette partie de l’histoire que The Throne révèle en 2 heures, émaillées des souvenirs du père et du fils et de leurs affres. Bouleversant.
A la place du traditionnel poison donné aux traîtres et qui aurait compromis l’accession au pouvoir de Yi San/Jeongjo auquel Yeong-jo est attaché, le coffre de riz fait office de cercueil. Reconnaissons que la place accordée à cet espace pour dérouler l’intrigue renforce l’oppression et la cruauté de la méthode de mise à mort qui à elle seule concentre tous les ferments de la relation dysfonctionnelle entre le Roi et son héritier et à la racine entre un père et son fils. Le spectateur assiste au dépérissement corporel, sans eau ni nourriture de Sado, sous la chaleur exténuante de l’été. Entre deux vagues de souvenirs, on n’apprendra pas forcément en détails à connaître toutes les facettes, la façon de penser et de vivre du prince Sado, même si son enfance, sa jeunesse et son ascension vers le pouvoir apparaissent de façon parcellaire mais instructive, à travers une recomposition de souvenirs au moment de sa mort.
De l’opposition politique à l’opposition éducative
Dans le cadre du palais Changgyeong si pesant, le spectateur s’immerge dans cet univers de Cour avec ses habituels fonctionnaires et factions, sans forcément bénéficier des explications nécessaires à la compréhension des enjeux entre les personnages. Le récit n’offre que peu d’éléments de contextualisation aux néophytes pour identifier les divers entourages de chaque partie de la famille royale, même de façon sommaire. On ne saura presque rien des divers partisans et de ce qu’ils soutiennent précisément comme politique.
En dehors de deux ou trois scènes d’intrigue sur la nécessité d’éliminer le petit fils royal, l’approche politicienne est donc presque éludée, malgré le soutien de quelques partisans de Sado, ce qui est regrettable pour l’enseignement historique sur le fond de l’intrigue. On rappellera les bases des fondements éducatifs du roi et principes inspirés de l’ultra-néo-confucianisme que défendait Yeong-jo et qu’il voulait transmettre sans succès selon ses critères, à son héritier. Des principes qui ont d’ailleurs justifié certaines répressions (notamment face au catholicisme) et ont contribué à sa volonté d’empêcher le développement de la bourgeoisie commerçante (et donc un certain développement économique nationaliste), car elle était soupçonnée de ne pas respecter suffisamment cette philosophie morale et de vouloir même aboutir à son élimination.
Le récit des souvenirs de Sado, enfermé dans le coffre et en train de revoir sa vie défiler, est axé sur cette prise de conscience de l’écart de ses perceptions du pouvoir et de la relation filiale et l’incompréhension grandissante entre une fonction idéalisée de Prince et la confrontation vaine en tant qu’enfant et futur roi envers les attentes paternelles, qui sont emprisonnées dans l’exigence du pouvoir autoritaire, garantissant la survie de Joseon.
Alors qu’on pouvait s’attendre à un développement sur les frasques de Sado, certes présentées mais finalement jamais vraiment creusées, le réalisateur prend le parti de montrer le joug brutal du roi sur la Cour et comment ses traitements despotiques ont pu fragiliser la relation entre le Roi et son héritier et inévitablement entre un père et son fils. S’il n’y a rien d’original hélas, car tous les sageuk ou presque comportent ce type de scènes ordinaires de la vie de la Cour et du protocole, une scène m’a semblé édifiante, très représentative du personnage de Yeng-jo. Quand d’un regard il terrorise une dame de Cour, qui lui apporte de l’eau pour son rituel de purification, on comprend en quelques secondes ce que peut être l’emprise et comment la répétition et l’imprégnation de ce climat même en tant que témoin, transforme un individu trop fragile et en quête de l’amour d’un parent. En contre-poids, l’amour d’un enfant pour son père devient tellement touchant quand le jeune Yi San impose son autorité pour essayer d’apporter un peu d’eau à son père.
Un conflit psychologique éclairant la relation père / fils sous la dynastie Joseon
Le film Sado The Throne choisit de sonder surtout la conflictualité à travers le prisme de la relation père / fils, même s’il reste trop à la surface de la psychologie des personnages. L’opposition en miroir du Roi pour qui son fils devient indigne, injustifiable, indéfendable, dans la mesure où il n’est pas un prince héritier légitime par ses mérites trouve-t-elle ses racines dans le différend éducatif? Dans une Cour où les devoirs filiaux se fondent dans les devoirs royaux pour devenir consubtentiels, deux visions de l’interprétation de la piété filiale si chère au confucianisme et au néoconfucianisme en vogue au XVIIIème siècle s’affrontent. La première à travers les agissements de Yeong-jo, pour qui la mort de son fils garantira l’accession au pouvoir de son petit-fils pour assurer 300 ans de stabilité à la dynastie, la seconde en épilogue pour nourrir une version plus humaniste, s’appyant sur les forces de foi, d’intelligence et d’amour prend racine dans l’hommage et l’interprétation du petit-fils pour qui la restauration de la mémoire paternelle a une fonction cathartique. Cet héritage de douleurs guidera beaucoup la philosophie de son règne.
Le scénario choisit d’identifier le prince Sado non pas comme un débauché, un déviant ou un dément, mais comme un jeune sensible à l’art et au maniement de l’épée et de l’arc, qui par ses goûts est finalement inadapté aux attentes éducatives parentales et emporté dans une spirale infernale intérieure, qui le pousse à une certaine autodestruction. Dans une lecture simplificatrice, on pourrait presque croire que Sado a été condamé, parce qu’il préférait se distraire en dessinant ou en jouant avec son chien plutôt que de se consacrer jour et nuit à l’apprentissage des principes et des études qui étaient si importants aux yeux de son père, car ces enseignements étaient censés garantir la meilleure préservation de l’ordre moral et des bonnnes décisions pour le bien-être de la Nation.
Outre l’inévitable sentiment de solitude qui renforce l’incompréhension enves le milieu, le glissement de Sado vers le désespoir, le renoncement et la conscience aiguë du mépris général qu’il inspire à son père est sensible. Mais le réalisateur privilégie la sobriété aux scènes de débauche qui auraient pu permettre de mieux comprendre les comportements et abus reprochés à Sado dans sa vie personnelle. Cela reste regrettable de ne pas pouvoir mieux plonger dans la folie de Sado si tant est qu’on puisse parler de folie, puisque ce sont surtout les traitements permanents verbaux ou non verbaux du Roi à l’encontre de son fils qui selon les sccénaristes ont abouti à l’effondrement de Sado et à ses éventuelles déviances et toutes ses inconduites.
On retrouve bien sûr la théâtralité dans l’expression des émotions si typique des sageuk classiques (ou même modernes d’ailleurs) et apprécié par les Coréens. Tout paraît peut-être surjoué quand on n’est pas habitué aux sageuk, mais justement, c’est juste ce qu’il faut pour ne pas tomber dans l’emphase. Les scènes d’imploration solitaire dans le froid mordant de l’hiver au milieu de paysages enneigés de toute beauté et dans un silence plus glacial que le froid même ou la scène de supplique sur un pont sous la pluie tonitruante sont sublimes et chargées d’une intense douleur – celle d’un enfant devenu adulte mais incapable de changer pour se conformer, tandis que les suppliques collectives dévoilent les fondations de cet univers émotionnel traditionnel de la Cour de Joseon.
Ici, les moments typiques de dramatisation collectifs qui définissent en filigrane les enjeux politiques alternent avec des échanges privés non moins denses en cruauté et en violence psychologique. L’expression de la colère, les cris et les pleurs sont très poignants et renforcent l’empathie voire la sympathie envers Sado, qui apparaît vraiment comme une victime expiatoire. La phase de l’enfance et de la jeunesse est très convenue mais maîtrisée, alors qu’elle est capitale pour comprendre les origines de l’incompréhension et des dissensions entre le père et son fils.
Si l’exprimenté Song Kang-ho se glisse dans la peau du roi en se contentant d’un jeu assez basique et prévisible qui ne fait pas toujours ressortir la tyrannie de son personnage en dehors de quelques regards glaçants ou scènes de colère, Yoo Ah-in s’avère plus convaincant dans le rôle de Sado, tout en étant assez inégal sur l’ensemble du film. Ce talentueux acteur que j’ai découvert dans Six flying dragons 6 dragons volants puis suivi dans Jang ok Jung Live for love, tire mieux son épingle du jeu pour donner à son personnage sa dimension intésément tragique à l’approche de sa condamnation et de son agonie. Même son interprétation dans les moments d’agitation n’est pas assez poussée pour fouiller dans les entrailles de sa psychologie et pour mieux révéler cette période – de loin la plus intéressante – où il entame son inéxorable déchéance jusqu’à ce que ses actes et menaces directes et indirectes sur le Roi et sur son propre fils finalisent et achèvent son sort funeste, Yoo Ah-in incarne un prince à la fois sensible et torturé avec lequel on souffre de bout en bout. Sa transformation au fil de la dérive de son personnage est plutôt concluante et paradoxalement, les forces mortifères apportent un supplément de vitalité à son jeu d’acteur.
Le film ne fournit que quelques éléments propices à la compréhension du caractère et des déviances supposées de Sado comme sa phobie des vêtements qui entraîne ses crises de colère, voire son expression la plus sombre lors du meurtre d’un eunuque. Ceux-ci contribuèrent, sans convaincre, à accentuer la thèse des troubles mentaux pour justifier sa chute, sans recourir à la condamnation pour trahison. Les scènes d’ivresse ou de débacuhe, les séances avec les chamanes sont aussi réduites au strict minimum pour suggérer ses comportements inconvenants et sa déloyauté sur un plan strictement moral, sans qu’on puisse vraiment pénétrer dans son intimité et dans sa descente aux enfers.
Une réalisation classique soignée servie par des décors superbes
Le rythme très lent est approprié pour bien glacer d’effroi le spectateur qui vit cette mort au ralenti et essaie de comprendre le choix de ce père pour qui le trône et les principes de la Nation passaient avant la reconnaissance et la considération de son fils comme une personne digne. Les décors du Palais et notamment du palais Changgyeonggung, et les costumes remarquablement reconstitués apportent une dimension encore plus réaliste à cette vie de la Cour sombre et impitoyable, même s’ils semblent parfois écraser certains acteurs ou couvrir le potentiel dramatique et émotionnel des deux protagonistes. Les autres personnages secondaires, depuis la reine douairière à la princesse royale Hong, à la consort royale Yeongbin et à la nouvelle Reine, tirent le meilleur parti de la partition limitée qui leur est offerte. La musique accompagne judicieusement les scènes les plus dramatiques, bien qu’on puisse déplorer qu’elle se limite en définitive à un thème.
Néanmoins, l’essentiel de l’évolution de la relation entre le roi Yeong-jo et son fils Sado est traitée avec rigueur sur le principe des flash backs et de nombreux souvenirs de Sado éclairants destinés à mieux identifier les situations et les discordes qui auraient entraîné une telle dégradation de leurs rapports et une incompréhension irréconciliable, au point d’en arriver au crime. Le roi Yeong-jo incarne la plus cruelle des manières le ferment de l’éducation royale sous la dynastie Joseon. A savoir cette conscience que doit avoir chaque roi que pour gagner et conserver le trône, même quand on est censé être héritier légitime, il faut dès sa naissance apprendre à tuer et éliminer tous ceux qui l’ambitionnent avant et pendant : frères, parents, enfants, partisans, courtisans…
Au-delà d’une critique sur le fonctionnement hélas tristement banal des familles royales de la dynastie Joseon et la priorité toujours donnée à un décorum trivial et à un protocole qui n’a que faire de l’humanité des êtres, j’entrevois aussi dans certaines approches du scénario une réflexion plus générale sur les attentes démesurées de certains parents envers leurs enfants, les pressions terribles et les abus qu’ils n’hésitent pas à leur imposer en terme de maltraitance mentale, physique et psychologique pour essayer de les transformer et les rendre conformes à leurs désirs, aux objectifs de réussite et aux principes moraux qu’ils sont censés servir. C’est ce qui m’a d’ailleurs le plus intéressé, d’autant que cette problématique des drames éducationnels est hélas toujours d’actualité dans la Corée moderne moderne.
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Bonjour,
Je viens de lire mémoires dune reine (la mère du future roi et épouse du prince héritier) et c’est troublant comme sa version est très différente de la version officielle qui est un enjeu de pouvoir. Qui croire au final. En tous cas, cette thématique est très intéressante.
Bien à vous.
Sylvie Hubert
Votre analyse est vraiment remarquable. Merci beaucoup.
Quelle analyse remarquable et très bien ficelée, je suis admirative que l on prenne encore le temps de bien écrire Merci encore pour cette démonstration pertinente et vous salue !
Merci infiniment pour cette réflexion très approfondie , sur l’impitoyable univers des familles royales de Joseon.
Combien d’assassinats auront été commis pour la lutte du pouvoir sous toutes ses formes. Là, apparemment c’était pour le bien du royaume, mais pourquoi autant de cruauté de la part du roi pour éliminer son propre fils ? Qu’est ce que cela cachait vraiment ?
Je suis abonnée à Viki, mais pas de vpn, comme vous le suggérez.
Comment faire pour avoir un vpn ? Je suis nulle de chez nul ds ce domaine et si cela me permets d’accéder à plus de sageuks, je suis preneuse car j’ai épuisé le stock sur Viki et Netflix (je suis accro aux sageuks)
Un chef d’œuvre ; une performance d’acteur inégalée de la part de Yo AH In un must de ! Très bon résumé détaillé bravo