Aller au contenu

Your name engraved herein : une poignante histoire d’amour gay à Taïwan

  1. Accueil
  2. /
  3. GUIDE CULTUREL : littérature, cinéma, musique et arts
  4. /
  5. CINEMA
  6. /
  7. Films lgbt+
  8. /
  9. Your name engraved herein : une poignante histoire d’amour gay à Taïwan

A Taïwan, à la fin des années 80, Your name engraved herein – Ton nom en plein coeur explore la douloureuse histoire d’amour homosexuelle entre deux lycéens meilleurs amis qui découvrent toute l’ambiguïté de leur relation jusqu’à ce qu’explosent leurs désirs réprimés. Malgré toute la dangerosité que constitue cet amour dans une société encore très homophobe, l’un d’eux est prêt à tout, alors que l’autre préfère fuir ses sentiments pourtant évidents.

Comment exprimer qu’il y a parfois des scènes pour lesquelles aucun mot ne rendrait justice tant elles sont puissantes et si profondes qu’elles capturent le coeur et l’âme irréversiblement et en deviennnent indicibles? Je rompts avec mon intention initiale de n’exprimer rien d’autre que cette question pour vous donner envie de découvrir le très poignant film taiwanais Your name engraved herein. Ton nom en plein coeur comporte pour moi l’une des plus belles scènes qu’il m’ait été donné de voir dans les films de la catégorie « Boys love » même si ce serait réducteur de l’y enfermer.

your name engraved herein affiche

Histoire d’un amour interdit dans le Taiwan de la fin des années 80

Réalisé par Kuang-hui Liu, Ton nom en plein coeur raconte une vibrante histoire d’amour entre deux lycéens Chang Jia-Han (Edward Chen) et Wang Po Tedit « Birdy » (Tseng Jing-hua) dans le Taiwan de 1987, tandis que la loi martiale vient d’être abrogée sur l’initiative du président Chiang Ching-kuo et que l’espoir de plus de libertés émerge. Or, peu de choses changent et surtout pas les mentalités : le climat d’homophobie endémique dans les années 80 rend toute relation homosexuelle impossible, en dépit de la force des sentiments… Répressions diverses, stigmatisations, pressions familiales et sociales dans le cadre scolaire d’un lycée religieux, société militariste où l’exercice de la violence semble le premier et seul langage éducatif, on découvre combien il peut être difficile d’oser aimer et a fortiori quand on est un homme aimant un autre homme. Taïwan est pourtant devenu le premier pays asiatique à reconnaître le mariage homosexuel, plus de 30 ans après grâce à une législation adoptée le 17 mai 2019 par le parlement sous la présidence de Madame Tsai Ing-wen.

your name engraved herein jia han et birdy
jia han et birdy a taipei pendant les hommages au president mort

La force de cette oeuvre si simple et intimiste inspirée de faits réels et de l’histoire personnelle du réalisateur pourrait être son historicité très riche et le témoignage qu’elle offre sur cette époque et sur une société extrêmement conservatrice dont je ne connais rien, je l’avoue. Pour moi, elle tient surtout à son niveau d’exigence. On ne peut décemment pas se limiter à un visionnage au risque de passer à côté de son essence et de ne pas aimer le film (c’est d’ailleurs ce qui ressort chez beaucoup de personnes l’ayant vu sans prendre le temps de le revoir pour éventuellement faire évaluer leur avis). Sans cet effort indispensable et salutaire, on pourrait ne pas capter la foultitude de détails, parfois minuscules, dans des bouts de dialogues à messages codés, dans les mimiques, les regards, le langage corporel qui traduisent l’évolution de la relation entre les protagonistes et cette remarquable absence de nécessité à échanger ses sentiments à travers des mots, tant la tension extrême entre eux s’exprime quasiment à chaque instant.

your name engraved herein ton nom gravé en plein coeur birdy et jia han
your name engraved herein complicite entre jia han et birdy

Portait d’une société homophobe et conservatrice

De façon très juste et réaliste, Your name engraved herein a su saisir des éléments sociétaux précieux sur le climat homophobe de Taiwan à la fin des années 80, malgré l’abrogation de la loi martiale. Le réalisateur Kuang-hui Liu a pioché dans ses propres souvenirs et a évoqué des moments dont il a été témoin, sans pouvoir toujours affirmer ses convictions. Le film dépeind la vie difficile et le traitement réservé aux homosexuels avérés comme supposés, puisqu’il suffisait que deux garçons ou deux hommes soient ensemble et trop proches pour être l’objet de soupçons sur leurs relations réelles.

Tout à tour, on comprend comment l’homosexualité est perçue comme une maladie contagieuse que les gays pouvaient transmettre par le simple fait d’exister, notamment quand un groupe d’amis de Jia Han s’en prend à un camarade, Shi-di, et lui fait subir des sévisses auxquelles ils veulent qu’il prenne part jusqu’à ce que Birdy intervienne pour les interrompre. Plusieurs scènes de maltraitances physiques montrent combien ce jeune garçon est le souffre-douleur de ses camarades, qui sont convaincus qu’eux-mêmes courent un danger en étant en sa présence et font tout pour l’humilier et l’éliminer de leur environnement. Plus impitoyables peut-être encore que les coups, les mots utilisés, les humiliations et la façon d’insulter vient pointer le besoin de tuer toute tentation de déviance. Un seul regard ou une proximité ne faisaient pas qu’alimenter la suspision mais pouvaient un déchaînement de violences et une persécussion continuelle.

La scène de protestation de l’activiste Chi lao-shi se promenant en habits féminins couvert de préservatifs avec un panneau « l »homosexualité n’est pas une maladie » dans les rues de Taipei témoigne de l’engagement quasi politique de Kuang-hui Liu pour qui cette manifestation en faveur des droits des homosexuels très courageuse en 1987 surtout quand on voit la répression policière qu’elle entraîne, n’est qu’un des nombreux échos pour lequel il a voulu faire ce film. Ce passage est pour Birdy un tournant décisif dans sa prise de conscience et scelle le destin de son histoire avec Jia Han.

Bien que déjà amoureux de Birdy Jia Han, lui-même, s’interroge et se confronte à Shi-di pour qui son homosexualité a été une évidence depuis l’enfance et est quelque chose d’inné et donc impossible à changer. Jia Han semble croire que l’homosexualité serait un trouble qui pourrait se soigner en consultant un médecin ou ayant des relations sexuelles avec une femme pour réaliser à quel point les relations hétérosexuelles sont contre-nature. Son échange édifiant avec Shi-di reflète un point de vue largement répandu à cette époque, et toujours persistant aujourd’hui.

Le fait qu’une partie du film se déroule dans un lycée religieux permet aussi d’explorer un certain poids de la religion dans la vision personnelle des acteurse et la relation très intéressante entre Jia Han et son professeur de musique Père Oliver, un québequois qui est prêtre et essaie de l’aider à faire face à son désarroi et à mieux lutter contre ses sentiments amoureux et ses désirs, bien que lui-même y ait été confronté et les comprenne mieux que personne. Leurs échanges sont particulièrement signifiants : on est au coeur de la bataille réflexive et de la conscience confrontée à la morale et de la légitimité et de l’équité de l’amour, telle que la société – ici par le biais de la foi et des dogmes de la religion catholique – peut l’imposer aux individus, en réprouvant certains actes et en interdisant l’accomplissment et l’épanouissement des désirs. Les désirs corporels sont considérés comme luxure et génèrent un puissant sentiment de culpabilité et une incompréhension profonde, là où il ne devrait être question que d’amour et du désir de partager une intimité simplement avec la personne qu’on chérit, sans devoir se condamner à vivre en Enfer pour y être autorisé.

Donc tu peux aimer les filles, mais j’aime les garçons ?
Est-ce que tu aimes un peu plus, est-ce que j’aime un peu moins ?
Dis-moi, en quoi mon amour est-il différent du tien ? Quelle est la différence entre ces deux types d’amour? (…) Tu m’aides à aller en enfer, je préfère aller en enfer maintenant, est-ce que tous les homosexuels ne vont pas en enfer de toute façon ? 
Peut-être qu’il y a plus de gens en enfer qui me comprennent…

Jia han au Père Oliver

Le film dévoile aussi la difficulté des relations et du traitement entre filles et garçons sous un angle très instructif, alors même que l’école vient d’accepter des élèves filles et que la mixité soit admise dans certaines activités, malgré des barbelés dressés pour s’assurer que les deux sexes soient le moins possibles soumis à la tentation. La romance entre Birdy et Banban, à l’origine d’une rivalité entre les deux amis et du basculement irrémédiable de leur relation, illustre bien à quel point le conservatisme domine quand il est question de préserver la moralité et de sanctionner toute relation amoureuse, sans se soucier de faire respecter l’équité, puisque les femmes sont forcément pêcheresses. Qu’en serait-il alors de l’homosexualité inadmissible et infamante?

ton nom en plein coeur jia han banban et birdy

Une alchimie puissante et sublime au service d’un amour impossible

De l’amitié fraternelle au désir, à l’affrontement, aux malentendus et au déni… L’alchimie entre les deux meilleurs amis est exceptionnelle et d’autant plus touchante voire parfois bouleversante que les acteurs Tseng Jing-hua et Edward Chen livrent des prestations très solides et apportent à leurs personnages toute la sincérité, la profondeur et une intériorité rare, que tous les non dits et les messages codés font ressortir au gré des quelques scènes magistrales (11 selon moi) … Jusqu’au dernier quart d’heure du moins qui vient hélas atténuer pour ne pas dire gâcher la dramaturgie tragique dans lesquels les personnages sont enfermés.

dispute entre jia han et birdy film taiwanais ton nom en plein coeur

Langage corporel, gestes et intimité : entre tension sexuelle, refoulement et limites du consentement

Car oui, je fais partie de la minorité qui préfère les oeuvres tristes et douloureuses, bien que je ne sois pas maso et reconnaisse les vertus des oeuvres positives ou globalement heureuses. Ces onze scènes font de cette fiction empreinte de douleurs, d’angoisses, de sentiments refoulés et d’oppression, une oeuvre magistrale qui a su transmettre une tension sexuelle insoutenable sans avoir toujours besoin que cela passe par l’érotisme ou les rapports corporels pour s’incarner. A l’instar de la scène où Birdy se faufile en pleine nuit dans le lit de Jia-han malgré les risques de se faire attraper pour partager des noix, ou à la scène dans le cinéma avec les jeux d’ombre, qui bénéficie d’une ambiance et d’un éclairage particulièrement révélateurs de ce que s’expriment indirectement les deux amis.

« Si tu veux me donner la même chose que tu donnes aux autres, alors je n’en veux pas ».

Reconnaissons que les scènes homoérotiques sont paradoxales, à la fois crues, inachevées et tellement intériorisées par les personnages qu’elles condensent le flot de frustrations inhérentes à ces amours non assumés qui deviennent des non histoires. On pourrait regretter que l’intrigue manque de colonne vertébrale en raison de cette incapacité des protagonistes à vivre leur histoire et de « profiter du moment présent » comme Père Oliver le répétait. C’est aussi ce qui rend Ton nom en plein coeur si mémorable. La glissement de la complicité évidente au temps de l’amitié vers le rejet et l’évitement crée une tension nerveuse permanente et fait évoluer la gestuelle des deux protagonistes au fur et à mesure que les sentiments de Jia-han croissent et deviennent insoutenables. La violence coupable que chaque geste, même un effleurement, contient dans les interactions physiques, submerge.

your name engraved herein jia han et birdy dormant ensemble 1

J’avais découvert Edward Chen dans le magnifique film Red Balloon et c’est pour moi mon acteur taïwanais préféré à ce jour : il est habité par ses rôles et délivre une charge émotionnelle intense, même si ici Tseng Jing-hua dans le rôle de Birdy, si opaque et ambigu et pourtant essentiel dans la dynamique relationnelle, fait encore plus briller son partenaire. En réalité, si le personnage de Jing-hua est touchant dès ses premiers émois et fait battre le coeur à la chamade dans toutes ses approches si incertaines et pourtant courageuses, en définitive il s’avère très limpide, assez rapidement. C’est d’autant plus vrai jusqu’à ce que l’explosion de désir culmine dans une scène inoubliable sous la douche, où les deux amis explorent les limites du consentement et les dépassent, sans toujours comprendre ce qu’ils sont en train de faire ni comment y réagir, ni pouvoir maîtriser tout ce qu’ils vivent dans cet instant présent, ce qui les empêche de s’autoriser à aller au bout de leurs démarches.

Ce dont je parle c’est d’amour, pas de désir. Le désir c’est juste vouloir être près du corps. Ce que je veux c’est qu’il puisse vraiment m’accepter dans son cœur.

Jia Han
your name engraved herein hia han et birdy dans la douche
your name engraved herein baiser entre jia han et birdy


J’ose dire qui j’aime, oses-tu ?

Jia Han

En revanche, le personnage et la personnalité de Birdy sont beaucoup plus troublants et passionnants à décrypter et ses résistances aussi fortes constituent la pierre angulaire du drame amoureux impossible. De prime abord, animé par ses idéaux, son côté rebelle et son apparent courage face aux manifestations d’injustices, Birdy apparaît comme le plus faible et le plus ambivalent. Ses lâchetés et son déni façonnent toute la communication non textuelle, et tous les échanges par messages subliminaux, qui nécessitent une relecture permanente de ses intentions et complexifient la relation avec Jing-hua. Tout est déguisé, embrouillé, maquillé sous des faux semblants et insurmontable pour lui et cela éclaire toute la fragilité et la puissance de cette relation où s’entremêlent interdits, peurs, désirs, mais aussi la honte et la contrition qu’on aurait plutôt imaginé chez un croyant comme Jia Han. Ses propres mensonges face à ce qu’il éprouve et sa conscience que ses sentiments ne peuvent être assumés à cette époque là, rendent la relation nébuleuse et tumultueuse et toujours plus violente de l’intérieur. A chaque fois qu’il fluctue dans ses comportements et ses réactions, malgré ses tentatives maladroites ou incomprises qui sont autant de confessions inavouées envers Jia Han, il devient plus vacillant et encore plus touchant. Les deux m’ont embarquée dans leur combat implacable avec eux-mêmes et ont épuisé toutes mes résistances de spectatrice, au point que je serais presque reconnaissante que la dernière partie du film soit si insatisfaisante pour recharger un peu mes bateries.

your name engraved herein ton nom en plein coeur 1
your name engraved herein jia han et birdy sur la plage

Alors que Kuang-hui Liu assume avec détermination son ambition de décryptage sociétal en dépit de quelques excès et de rôles (tès) secondaires assez caricaturaux, la réalisation pourrait sembler parfois confuse et heurtée dans les scènes les plus conflictuelles, mais au contraire, quand on revisionne le film, tout s’imbrique et prend son sens. En réalité, l’histoire de Your name ingraved herein est inspirée pour plus de 80% par l’expérience personnelle de Kuang-hui Liu. Bien sûr, le souhait de contribuer à rappeler que l’amour reste l’amour qu’il soit homosexuel ou hétérosexuel est un message classique et très universel, mais non moins nécessaire.

Grâce aux ambivalences de Birdy, le film joue constamment sur l’équivoque et reste balbutiant, désarçonnant, jusqu’à ce que cela devienne une qualité. L’expérience du (re)visionnage ressemble à un cheminement intérieur pour le spectateur et c’est d’autant plus intéressant que l’on appréhende les divers états et tentatives des protagonistes pour se débattre, renoncer ou vivre avec ces ressentis si torturants.

Le premier amour de chacun est aussi grand qu’un film épique.

jia han et birdy se rendant a la plage your name engraved herein
your name engraved herein confrontation au bord de locean
your name engraved herein ton nom en plein coeur jia han et birdy face a locean

Les musiques, chansons et mélodies composent une OST très réussie et apportent une touche de douceur et de mélodrame à cet itinéraire si éprouvant. A commencer par la balade sentimentale inspirant le titre qui met enfin des mots sur une histoire où les non dits ont une place déterminante dans la révélation de sentiments passionnels inébranlables. Pourtant, c’est tout le langage non verbal qui m’a transportée dans une dimension insaisissable et fascinante.

Petit jeu : à votre avis quelles sont les 11 scènes auxquelles je fais référence en dehors de la scène emblématique que tout spectateur retiendra, qu’il aime ou pas le film au final?

« J’ai eu peur toute ma vie ».

Si les évolutions à l’égard de la communauté homosexuelle à Taïwan placent aujourd’hui ce pays parmi les plus progressistes et tolérants en Asie, Your name engraved herein rappelle que l’homosexualité reste pour certains encore une maladie contagieuse, un trouble mental, une déviance ou un danger de perversion menaçant la société. Les cruels renoncements de Jia Han et Birdy ne doivent pas rester la seule réponse possible pour des personnes qui s’aiment profondément, au-delà de leur genre et de leurs orientations sexuelles. Accepter qui l’on est pour pouvoir vivre sa vie et aimer qui on veut, tel est le message d’espoir que délivre le film avec pudeur et délicatesse.

EN BREF Mon avis sur ton nom gravé en plein coeur

Une douloureuse et tragique histoire d’amour entre deux lycéens, meilleurs amis qui découvrent l’ambiguité de leur relation, dans le Taïwan de la fin des années 80.
Titre alternatif : Your name engraved herein ou The Name Engraved in Your Heart
Titre français Ton nom en plein cœur 
Titre original : 刻在你心裡的名字 / 刻在你心底的名字
Réalisateur : Kuang-hui Liu (Patrick Liu)
Acteurs : Edward Chen, Tseng Jing HuaBirdy, Mimi Shao, David ChiuQi, Jia Wei, Eric Lin, Xie Zhen Hong, Lung Shao Hua, Gao Shan Feng
Pays :  Taïwan
Date de sortie : 26/09/2020
Genres : Drame – Romance
Thèmes : Adolescence – Ecole – Homosexualité
Durée : 1h58

your name engraved herein affiche
Réalisation
Acteurs
Histoire – Scénario
Intérêt des personnages et de l’intrigue
Musique – OST
Décors

Où regarder le film Your name engraved herein en vostfr ?

Disponible sur Netflix en vo mandarin sous-titrée en français

4.5

Bande annonce Trailer en vo sous-titrée en anglais

Pour les plus curieux, n’hésitez pas à rechercher les scènes coupées Your name engraved herein uncut deleted scenes.

Sandrine Monllor (Fuchinran)

13 commentaires sur “Your name engraved herein : une poignante histoire d’amour gay à Taïwan”

  1. Je l’ai vu il y a un moment, retenir 11 scènes est un peu compliqué avec le temps. N’étant pas homosexuel et étant une personne assez direct, je ne peux pas vraiment juger ce conflit intérieur accepter d’être ce que l’on est. De jouer avec la jalousie de l’autre en sortant avec une fille pour prouver son hétéro sexualité, j’ai du mal à comprendre. C’est bien dommage qu’ils aient perdu toutes ses années et au final on ne sait même pas s’ils se mettrons ensemble. Le film est assez percutant et j’ai trouvé le pasteur ambiguë. Oui il y a des scènes emblématiques ou le lâché prise est présent. Assez représentatif dans tes photos d’ailleurs.

  2. Bah voilà j’ai envie de le revoir maintenant !! J’ai tellement aimé ce film.
    (Moi aussi j’ai un penchant pour les fins malheureuses qui décuplent la profondeur des histoires dramatiques et les enveloppent d’une beauté généralement pure et crue. La magnificence de beaucoup de personnages atteint son apogée dans le drame… Je ne m’en remets jamais vraiment mais je ne peux m’empêcher de les préférer à toute autre fin…)

  3. Je dois le revoir
    Comme je te l’avais dit hier, ce qui m’a marqué ce sont les discussions avec père Oliver.
    Je retiens aussi la douleur ressenti par JiHan, l’acteur a réussi à la transmettre à travers le regard, la voix, les mimiques, les silences et les respirations…avant même la scène de la plage, ce lieu lointain…cette limite extrême qui lui a permis de enfin crier.

  4. Je l’ai regardé ce week-end, et je l’ai trouvé magnifique, je dois dire qu’en effet je comptais le revisionner pour encore plus m’imprégner de cette histoire… Merci d’avoir partagé ton avis

  5. J’ai dû m’y reprendre à deux fois pour le terminer tellement cela me rendait triste, leur jeux d’acteurs nous immerge tellement dans leur détresse ! J’ai mis du temps à m’en remettre.

  6. C’est un film magnifique que j’avais regardé en anglais. Il faudra que je le revois en français maintenant qu’il est sur Netflix.
    Merci beaucoup pour ton partage ☺️

  7. merci je l’ai regardé , effectivement …… a revoir pour encore mieux l’apprécier et oui , on peut tout imaginer à la fin , continuer l’histoire à son gré encore merci

  8. Merci beaucoup pour toutes tes précisions et tes ressentis , je me suis mise aux BL depuis peu et il y a vraiment, vraiment dans certaines de ces séries des émotions encore plus fortes et intenses que dans bien d’autres dramas  » normaux  » . Merci de nous le faire partager , où peut on le visionner par ce qu’après autant d’engouement de ta part , je n’ai qu’une seule envie, c’est de le voir !!!!!

  9. Ce film est tout simplement magnifique, beaucoup d’émotions, l’amour avec un grand A, j’ai aimé ce film qui traite divers sujets, mais en l’occurrence l’homosexualité, l’amour entre deux hommes. J’ai retrouvé dans ce film cet amour que l’on a pour notre premier amour, cette passion, cette fougue, cette inoccence, tout est très bien décrit, joué et ressenti mon cœur à été gravé par ce film, tout comme l excellent jeux d acteurs principaux !!! Je l’ai déjà vu et revu 5 x je ne m en lasse pas !! J ai aimé aussi ce côté Amour , que cela soit hetero, homosexuel, etc … Le film nous montre bien que l amour le vrai c de l amour que ce soit entre deux hommes, il est aussi beau, aussi pur, aussi innocent qu’à nos premiers émois !!!!!!! J ai vraiment adoré !!!!!! Je le conseille à tous !!! J’ai même pleuré.

  10. J ai beaucoup aimé ce film aussi, l histoire , la façon de filmer et la musique qui est excellente, .tu as tout expliqué clairement , un film à découvrir.

  11. J’ai adoré ce film, l’ai visionné plusieurs fois! Son OST fait définitivement partie de ma playlist…À chaque écoute,je replonge inexorablement dans ces images, ces sensations, émotions et si j’osais parfums…je crois que vous avez décrit magnifiquement ce film et pourtant comme vous le dites si justement il y a cette dimension « insaisissable et fascinante » qui rend l’exercice difficile.
    Pour toutes celles et tous ceux qui hésiteraient encore, prenez le temps de déguster ce film et laissez-vous aller à son charme si particulier…✨✨✨

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

  1. Accueil
  2. /
  3. GUIDE CULTUREL : littérature, cinéma, musique et arts
  4. /
  5. CINEMA
  6. /
  7. Films lgbt+
  8. /
  9. Your name engraved herein : une poignante histoire d’amour gay à Taïwan