Récit d’un voyage en Macédoine (Fyrom, Makedonija) ; un petit pays méconnu issu de l’explosion de la Yougoslavie. De Ohrid à Bitola, de Struga à Skopje, découverte d’un patrimoine culturel, historique et doté de beaux paysages encore sauvages, typiques des Balkans
Après une étape albanaise, écourtée du fait notamment de l’absence de 4 roues motrices sur mon véhicule, poursuivons mon petit périple avec la deuxième étape balkanique, la Macédoine.
Avant d’entrer en Macédoine, j’avais pris quelques infos sur ce pays sur Internet et surtout dans les rares guides existants, chez Gibert jeune ou Josepf, je ne sais plus (je les confonds tout le temps), à Paris.
En pénétrant en territoire macédonien, j’ignorais le nom même de la monnaie locale, son cours, le niveau de développement du pays (qui a connu la guerre à la fin des années 1990), je n’avais pas de guide (pour une fois !) ni la moindre adresse de resto ou de logement.
J’avais par contre une carte de l’ex-Yougoslavie, une carte de la Grèce (on y voit le sud de la macédoine), quelques notions de géopolitique (problème du nom de »Macédoine », contesté par ces Grecs hyper nationalistes, pour qui le nom « Macédoine » leur appartient et qui ont imposé internationalement le doux nom de FYROM pour ce pays), je savais qu’Ohrid était une ville magnifique, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, que Bitola ou Skopje jouent régulièrement des coupes d’Europe de football (comme quoi ça sert de s’y connaitre en football), que la Macédoine fut un Front pendant la 1ère Guerre mondiale et que des milliers de Français y combattirent…
Enfin, j’étais déjà venu dans la région en 1985 et en 1987 (du temps de la Yougoslavie), tout petit, mais je n’en avais presque aucun souvenir. J’ai par contre conservé des prospectus touristiques de l’époque (l’ambassade de Macédoine actuelle n’en a aucun !).
Découvrir la Macédoine ; premières impressions
Premier jour
Ce lundi 24 juillet, nous quittâmes l’Albanie en fin de journée.
Le très joli et très original drapeau macédonien nous accueillit. Il fait penser au drapeau impérial japonais ! Il s’agit ici d’un soleil rouge rayonnant (traits rouges) sur fond jaune. Il représente le symbole de la dynastie macédonienne antique (Philippe II, Alex le Grand, etc.), que l’on a retrouvé notamment sur des objets de la tombe de Vergina, en Grèce.
Après la frontière, dont les formalités étaient finalement simples et assez rapides, une belle route déserte nous accueillit, descendant la montagne jusqu’à Struga. C’est ici que me vint mon seul souvenir macédonien de mes voyages du milieu des années 1980 (en dehors des glaces à 6 boules de Skopje) : sur cette route, le Transporter Volkswagen blanc de mes parents s’était garé sur la droite (dans notre veine tentative de passer en Albanie sans visa). Je descendis à la rencontre d’un routier albanais garé un peu plus haut, avec mon sachet de pièces de monnaies étrangères, voulant lui faire comprendre que je souhaitais qu’il me donne quelques monnaies albanaises, rares à l’époque en occident (et ailleurs). Il a fait semblant de ne pas comprendre, visiblement. J’étais triste.
Voilà, c’est presque le seul souvenir de la Macédoine de l’époque yougoslave que j’ai (par contre on a conservé des vieux films super8 où on voit notamment des paysages de montagne et un monastère, Sv Jovan Bigorvski, identifié grâce à Internet !)
Ce lundi 24 juillet 2006, rapidement, nous furent confrontés à une double surprise.
La première vient du ciel, qui commençait à s’obscurcir. Et en 15 minutes nous subîmes une belle averse. Venant d’Italie et d’Albanie, où il a toujours fait chaud et sec, nous fûmes surpris. Néanmoins, un peu de fraicheur fait du bien, pensai-je, car j’ignorais que la pluie allait encore venir nous visiter en Grèce, en Bulgarie, en Serbie, en Croatie, en Slovénie et même à Venise !
Attention, si vous visitez les Balkans fin juillet/début août, il peut pleuvoir et longtemps et partout !
Destination le lac d’Ohrid, la perle de Macédoine
Nous sommes arrivés rapidement à Ohrid, au bord d’un lac qui ressemble, à l’échelle de l’homme, à une mer intérieure. Je me gare dans le centre, les parkings sont payants et gardés. Je vais immédiatement essayer de retirer de l’argent local. Le centre, malgré la pluie qui vient de cesser, est animé. La rue commerçante principale est bordée de nombreuses boutiques, les enseignes sont omniprésentes, tout est propre, neuf (ici, je ne dit pas beau !) ! c’est ma deuxième surprise, car cela contraste complétement avec tout ce qu’on a vu en Albanie ! La Macédoine, en première impression, a l’air plutôt propre et moderne ! Chaussée et trottoirs sont impeccables ! (certes, ce n’est pas le cas en s’éloignant du centre-ville). Quant aux Macédoniens (je n’ai vu que des jeunes), ils s’habillent à la mode (mais j’ignore laquelle) et de manière souvent excentrique ! garçons comme fille. Cela m’a beaucoup surpris : percings, dreds, vêtements amples, tout y passe, mêmes les gothiques ! Sont peut-être un peu trop modernes, ces jeunes macédoniens (il devait y avoir aussi des touristes slaves).
Il est 17h lorsque je retire mes premiers dinars macédoniens (ticket de la banque faisant foi !), abrégés en DEN. Je me fais rapidement une fiche de conversion à double variantes (1€=… ; 100 DEN =…). J’en avais déjà préparé une plastifiée pour l’Albanie !
Maintenant, tous les voyageurs doivent faire de même, après l’argent, le logement ! J’opte pour le camping. Reste à en trouver un…On longe le Lac d’Ohrid le long de sa rive Est. Le paysage est très beau, le lac est dominé par une montagne boisée, la route est coincée entre cette masse et le rivage.
On s’arrête à un premier camping. Aie, il est bourré de monde, on a l’impression que la moitié des Macédoniens s’y entasse. Finalement, on est rassuré lorsqu’on nous dit qu’il est complet. On poursuit notre route, s’arrêtant ensuite pour une »chambre d’hôte ». Je rentre dans la maison qui ressemble à…un squat de SDF ! Bon, on ne va pas insister, on continue vers le Sud pour trouver un autre camping où on aura au moins quelques m² pour planter notre tente Quechua 2′ (et ça marche !!!!).
Je commence à désespérer, malgré le beauté du paysage, lorsque je vois enfin un deuxième camping !
Bien placé, au bord de l’eau, sur un petit promontoire rocheux, il est idéal. Il y a de la place et en plus il n’est pas cher ! Son nom ? Tout est écrit en cyrillique. Je crois lire « Autocamp Gradiote », ou quelque chose de proche.
Les macédoniens ont entassé leurs caravanes et leurs tentes sous les arbres. Les étrangers (des Hollandais, quelques Slovènes et…nous) préfèrent avoir un peu d’espace et s’installer sur une petite butte rocheuse, légèrement en pente, qui offre une très belle vue sur le lac qu’elle domine. En 2 secondes la tente est installée (normal). On fait quelques courses au market et on repère les sanitaires (beurk !), on ira plutôt dans la nature, à côté !
Je me baigne dans le lac (à partir de la plage de graviers) de nuit : qu’est-ce que c’est agréable ! eau douce, encore assez chaude, personne dans l’eau !
On se couche assez tôt afin d’être en forme pour visiter Ohrid, c’est alors que je pris connaissance d’une coutume populaire macédonienne propre au camping : le concours du « maxi décibel ».
Mes voisins macédoniens de droite mirent leur radio à fond, de la techno à la sauce macédonienne, si je puis dire Tire la langue ! imaginez la saveur ! Tout le camping devait l’entendre. Et cela suscita un phénomène d’émulation. Un autre voisin mit de la musique traditionnelle à fond, puis un autre encore renchérit dessus…quelle cacophonie douloureuse, et cela dura quelques heures.
Vers 1h du matin, les Macédoniens se calmèrent, mais les jeunes hollandais prirent la suite ! Peu de temps, heureusement.
Deuxième jour
Nous quittons le camping. Nous payons 7.6 € (480 DEN), une misère, vue le cadre naturel ! Par contre les sanitaires et les nuisances sonores nocturnes, c’est autre chose !
Nous arrivons rapidement à Ohrid. Après avoir garé la voiture dans le parking gardé du « port », nous nous baladons le long du quai, sous un soleil matinal, la promenade, longe la magnifique lac d’Ohrid et nous conduit vers la vieille ville, bordée dans sa partie basse par la rue commerçante animée.
Je n’avais aucun souvenir de la vieille ville d’Ohrid.
Et pourtant, c’est une perle des Balkans, un des endroits que j’ai préférés dans les Balkans.
Située sur une grosse colline dominant l’antique Via Egnatia, que je suis depuis Durres (cf Itinéraire Présentation et II), Ohrid est composée d’un enchevêtrement de ruelles typiques, de maison à encorbellement du XIXe siècle, de chapelles et d’église byzantines à chaque coin de rue ; il y règne une ambiance d’authenticité car même les ruelles peu touristiques, toujours en pente, ont leurs merveilles cachées, insérées dans les murs des habitations.
En plus de cette ensemble plein de charmes, Ohrid possède des monuments particulièrement remarquables : célèbre église St-Jean de Canée (perchée sur un rocher qui domine le lac d’Ohrid), la cathédrale Ste-Sophie et ses fresques byzantines (XIe siècle), St-Clément (inaugurée en 893), les vestiges d’une basilique paléochrétienne des IV-Ve siècle avec de belles mosaïques de cette période, un théâtre romain assez bien conservé (pour les gradins) et la forteresse du Tsar bulgare Samuel (XIe siècle)
Ohrid mériterait d’être classée 3 fois au patrimoine mondiale de l’Unesco.
Le gouvernement macédonien a conscience de la valeur exceptionnelle de cet ensemble puisque de nombreuses restaurations et fouilles archéologiques ont lieux depuis quelques années :la basilique paléochrétienne est recouverte par une grande structure protectrice qui imite les toits disparus depuis 1500 ans.un baptistère du Ve, avec de très belles mosaïques, est protégé par une structure du même typetout autour de ce secteur, au sommet de la colline d’Ohrid, des fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges d’une autre église byzantine, rasée par les Turcs, les archéologues fouillaient des tombes et consolidaient des mosaïques devant nous la forteresse de Samuel a été restauré, elle est très impressionnante. on y trouve des vestiges (bases de murs) de fortifications romaines)
Les subventions européennes ne doivent pas être négligeables, mais au moins ils les utilisent efficacement, les Macédoniens. Certes, cette action n’est certainement pas dépourvue d’intérêts politiques (nécessité d’affirmer une identité macédonienne, pour ce jeune État, en puissant dans l’histoire de cette contrée).
Comme vous pouvez vous en douter, j’ai tout visité ! Arrivés au sommet de la forteresse du tsar Samuel, d’où la vue panoramique est magnifique côté lac, intéressante côté intérieur, le ciel a commencé à se couvrir, encore !
Il plut, bien sûr, mais c’était finalement formidable car rapidement nous étions seuls dans les ruelles humides, désertées.
Revenus dans la rue animée du bas, nous nous précipitâmes dans un restaurant charmant, « l’Antico », afin de déguster une fameuse truite d’Ohrid.
En tous cas, on s’est régalé. On voulait faire un petit tour en bateau sur le lac d’Ohrid, mais tous les bateliers avaient disparus, du fait des intempéries. Alors qu’il pleuvait toujours, en cette fin de mois de juillet, nous retournâmes donc à la voiture, afin de reprendre notre route à destination de la Grèce.
Comme d’habitude, les indications étant déficientes, nous nous perdîmes 5 minutes dans des quartiers éloignés du centre, ce qui nous permis de voir l’autre face de cette ville touristique (touristes macédoniens et balkaniques, essentiellement). Les rues secondaires sont dans un état moyen, on y trouve quelques NDP (expression que je n’avais pas utilisé depuis longtemps !).
De Resen à Bitola
Pour partir d’Ohrid, il faut en fait retourner en direction de Struga, puis prendre une grande route vers l’Est en direction de Resen. Je n’ai pas vu le moindre panneau dans cette direction, ma boussole m’a bien servie. La route du Sud-est, vers Bitola et la Grèce est souvent très belle, elle traverse des vallons assez montagneux et souvent boisés. Les localités sont rares. Et la circulation ? Peu dense, les véhicules rencontrés roulaient assez vite mais rarement dangereusement . La chaussée est souvent large, parfois elle se transforme en 3 voies magnifiques !
A Resen même, où il pleuvait de nouveau, la route est moyenne, on trouve quelques NDP, mais par la suite elle redevient bonne voire excellente.
A Bitola, pas le temps de voir le site antique d’Heraklea, on veut du soleil grec, vite !!!
Je me perds dans la banlieue sud-est de la ville, recherchant partout un panneau « Greece » (j’en avais vu un auparavant), vainement. Une route dans un état moyen part vers le Sud, cela doit être cela. Puis j’ai un doute, je m’arrête. Ma coéquipière voit un panneau, elle me dit, c’est par là. je regarde, il n’y a pas écrit »Greece » ni un autre nom connu de la Grèce. En fait, ce panneau indiquait quelque chose comme « Krejse » !!! Qui veut dire Grèce en macédonien, visiblement. Mouais’f, pas très sympas pour les touristes occidentaux les types de la DDE locale ! C’était donc la bonne route, comme quoi cela sert à quelque chose, une boussole en vacances !
En continuant vers le Sud, le paysage change, la région devient parfaitement plate, nous longeons une grosse montagne sur notre droite. On passe devant un certain nombre de panneaux de pub et de petites entreprises, le commerce vers la Grèce a l’air actif, dans le secteur.
Puis vint la frontière grecque, en pleine plaine, si je puis dire (comme quoi il n’y a pas de discontinuité géographique entre la Macédoine grecque et la Macédoine indépendante).
A la douane, côté macédonien (Metzitlia), c’est très rapide, aucun problème. Côté grec (Niki, frontière que j’avais franchie étant gosse), je demande à la fonctionnaire grecque de me mettre un tampon sur mon passeport (comme « souvenir », lui dis-je). Elle refuse, arguant
que je suis membre de l’UE. Je lui rétorque qu’en Autriche, en Tchéquie et en Pologne, les douaniers, sympas, ont accepté ! Elle ne veut rien savoir et en plus, elle m’interdit d’aller au duty free-shop qui est 5m derrière moi !
Ils commencent bien, ces Grecs ! A ce moment, je suis déjà allé 8 fois dans ce pays et je n’ai pas que des bons souvenirs sur leur mentalité ! J’en ai rencontré, des Grecs c…, et pas qu’un ! Je ne parle pas des racistes. Ici, pourtant, j’avais fais fis de tous mes pré-jugés sur les Grecs. Mais ne généralisons pas, me dis-je, on verra bien !
Pour le moment, je dois prendre la route direction Thessalonique et trouver un endroit pour dormir, car je n’ai rien réservé !
La Macédoine est un petit pays dont la partie sud, au moins, est très chouette et mérite un détour et même un voyage (Ohrid). Ce pays est très peu touristique. Pourtant le pays possède de magnifiques paysages, il semble plutôt propre, tourné vers l’avant, soucieux de son patrimoine ; les routes sont bonnes voire excellentes pour celles que j’ai prises ; la vie est bon marché dans la plupart des cas ; quant aux Macédoniens mêmes, j’ai discuté avec quelques uns d’entre eux, qui paraissaient plutôt sympas. Pas de quoi tirer des conclusions définitives toutefois.
Franchement, sur tout ce que j’ai vu, la Macédoine a le niveau pour entrer dans l’UE, peut être plus que d’autres…(Roumanie, Bulgarie)
Informations pratiques sur la Macédoine
Macédoine pratique:
Taxes d’entrée et de sortie aux frontières : rien (sauf si marchandises à déclarer) !
Carte verte de transit : 50€ pour un mois
Argent en Macédoine : 1€ = 62 DEN ou MKD (dinars macédonien) – carte visa globalement acceptée
Parking gardé conseillé : 1€/1.5€ maxi (50den la journée pour celui du »port »)
Carburants en Macédoine – SP95 : environ 1,358€ – SP98 : 1380€ – Gasoil : 1,21€
Adresses :
Camping Gradiote (Ohrid) : 480 den (7.6€) tente+voiture+2 personnes
Resto Antico (Ohrid) : 1670 den (26.5 €) pour deux, repas complet avec vin et truite; Mc’Do d’Ohrid : 3/4€ maxi le menu –
Vous le voyez, la vie n’est pas très chère en Macédoine, sauf pour les bons restos et sans doute pour les hôtels…
Ben
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Bonjour,
je ne suis pas du tout d’accord avec vous lorsque vous ecrivez:
» Certaines régions (Kumanovo, Bitola) sont assez instables compte tenu de la cohabitation difficile entre minorités ethniques et religieuses et de l’importance de trafics divers notamment d’armes. Il est déconseillé de séjourner trop longtemps dans la région de Bitola. La région n’est pas à proprement dit dangereuse. Cependant, elle est soumise à certains événements, attentats ou troubles entre communautés, qui peuvent très vite basculer. La présence d’armes en libre circulation renforce l’impression d’insécurité. »
Je vais à Bitola chaque année et je n’ai jamais vu le moindre trafic d’arme ou la moindre agression.
De Mai à Septembre la population quadruple du fait qu’il y a énormément de tourisme, Australiens, Autrichiens, Français, etc…
Les armes ne sont pas du tout en libre circulation !
Des permis de port d’arme pouvait être obtenues sous certaines conditions et après un contrôle de l’état la profession du demandeur , de son casier judiciaire etc, mais il ne sont plus délivré depuis des années.
Les habitants de Bitola se promènent toute la journée, la rue principale est piétonne » Corzo » et toute l’activité de jour et de nuit y est concentrée.
Il n’y a aucune tension palpable entre les différentes ethnies, on peut d’ailleurs y entendre l’appel à la prière musulmane puis les cloches de l’église à tour de rôle…
Le marché et la vente à la criée sont bordés de doux parfums d’épices.
Vous pouvez siroter un cocktail en bord de piscine au restaurant Imperator par exemple ou en terrasse un peu partout dans la ville.
Pour les plus jeunes les boites de nuits sont nombreuses et très branchées !
Beaucoup de macédoniens parlent anglais. Ils attachent beaucoup d’importance à l’élégance.
Enfin, c’est un peuple hospitalier et chaleureux.
Autour de Bitola, vous pourrez visiter des campagnes, ou le temps ancien cohabite avec le présent… Karamani, Mogila, Orizari, etc…
Vous pouvez vous promener partout sans aucun problème, les rues y sont beaucoup plus sur que dans nos cités françaises.
Bon Voyage à tous!
http://youtu.be/9bscov02Low
Bel aperçu de la Macédoine et de Bitola dont est originaire maman.
J’ai été néanmoins surprise de lire que l’on peut ressentir une impression d’insécurité due notamment au trafic d’armes et aux différences ethniques et religieuses.
Je suis allée à Bitola il y a 4 ans et je n’ai pas ressenti celà, bien que l’on ait commencé à parler de prostitution et de drogue et de certaines rivalités religieuses, mais la ville m’avait parue calme.
J’y retourne la semaine prochaine pour un mois. J’espère ne pas la trouver trop changée.!!!!!
Cordialement