La famille De Haas s’envole lundi 24 décembre au grand complet pour le Laos. 10 jours de voyage pour Pierre, Pascale, Caroline, Etienne, Magali, Marine, Benoît, Raphaël, Luc et Sabine. Vous pourrez suivre leurs péripéties historiques, sociologiques, ethnographiques, gastronomiques, anthropologiques, touristiques, religieuses et culturelles. Il y aura de quoi rassasier tout le monde : familles, amis, collègues et camarades !
(désolée pour les accents, mais j’ai écrit pendant le voyages et il n’y avait pas les accents sur le claviers!)
Préparation du voyage
Commande massive d’ouvrages en tous genres sur le Net
Répartition d’exposés pour chacun des enfants (géopolitique du Laos, droits de l’homme, religion, faune et flore…)
Calendrier de relance par mail prévu sur les 3 mois précédant le voyage :
* J – 3 mois : « vérifiez la date d’expiration de votre passeport »
* J – 2 mois : « faites des photos d’identité »
* J – 1 mois : « vous avez bien vérifié votre passeport ? »
* J – 7 jours : « achetez des chaussettes de contention »
* J – 3 jours : « RDV à 10h à l’aéroport. J’insiste sur la nécessité d’être à l’heure »
Préparation médicale sévère à base d’anti-paludismeSi l’on se plonge dans le Guide du Routard, on comprend que la préparation soit nécessaire. Les conseils aux voyageurs sont aussi variés qu’étonnants, notamment en ce qui concerne le comportement que les touristes doivent adopter :
– Ne jamais se mettre en colère
– Portez toujours des vêtements propres
– Si du whisky lao vous est offert, ne vous enivrez pas
…et pour finir :
– Les voyageurs eviteront les relations sexuelles avec les villageoises des minorités ethniques (???).
236 800 km² : c’est la superficie [550 000 km²]
5,6 millions : c’est le nombre d’habitants [62 millions]85% : c’est le nombre d’habitants vivant dans les zones rurales [25%]
737 208 : c’est le nombre de touristes ayant visité le Laos en 2000
35,99 ‰ : c’est le taux de natalité [13 ‰]
68 : c’est le nombre d’éthnies recensées par les ethnologues
47 : c’est le nombre d’éthnies recensées par le Front lao d’édification nationale
Choummaly Sayasone : c’est le Président [Sarko Bruni chez nous]
19 juillet 1949 : c’est la date de l’indépendance
2 décembre : c’est la fête nationale
Kip : c’est la monnaieet…
33° : c’est la température prévue [4° chez vous !]
Le système politique lao
Le système politique de la République Démocratique Populaire Lao (RDPL) repose sur :
Le gouvernement central, composé :
–du président : Choummaly Sayasone, élu pour 5 ans (élu le 8 juin 2006)
– du premier ministre : Bouasone Bouphavanh
– des ministres : il y en a 28, dont un des plus important est le ministre de l’Intérieur.
Les ministres sont nommés par le président, avec accord de l’Assemblée Nationale
La constitution, adoptée en 1991
Article 3 : « Le droit du peuple d’être maître de la Patrie pluriethnique est exercé et garanti par le fonctionnement du système politique dont le Parti Populaire Révolutionnaire Lao constitue le noyau dirigeant. »
Le parti communiste
Pays communiste depuis 1975 (2 ans après le cessez-le-feu signé dans le cadre des accords entre les vietnamiens et les américains), il n’existe qu’un seul parti au Laos. Le Parti Populaire Révolutionnaire Lao (PPRL, Phak Pasason Pativat Lao). Le parti décide de la politique gouvernementale par le biais des 9 membres du Politburo et des 49 membres du Comité central
– Front Lao l’Edification Nationale : dirigé par le ministère de l’intérieur. Il s’occupe notamment du contrôle des religions.Exemple : depuis 1998, une nouvelle charte doit être signée par les moines bouddhistes. Elle exige que les moines étudient le marxisme-léninisme, envoient des rapports hebdomadaires au ministère de l’Intérieur, obéissent aux directives du Parti de l’État et enseignent un «bouddhisme revu et corrigé» par le Font lao pour la construction nationale
Passage a Bangkok
La premiere chose qui frappe en arrivant dans l’aeroport de Bangkok, c est la proprete. Tout est tellement niquel quon a l’impression de debarquer dans un aeroport de Playmobil, tout neuf. 4 heures a attendre l’avion qui nous emmenera a Vientiane. De quoi potasser un peu l’histoire du Laos.
Bombardements : le Laos est tristement celebre pour avoir ete le pays le plus bombarde du XXeme siecle. Il a recu plus de bombes que tous les pays reunis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Les chiffres sont vertigineux. Entre 1963 et 1974, l’equivalent d’une tonne de bombe par habitant a ete larguee (par les Etats-Unis) sur le pays. Cela correspond a un bombardement toutes les 8 minutes… pendant 9 ans ! Consequence : il existe aujourd’hui un veritable marche de l’acier dans le nord du pays (partie la plus touchee) : les paysans demontent les restes de bombes et les revendent aux fonderies alentours.
2 decembre 1975 : c’est la date de la prise du pouvoir par le parti communiste. Section lao du parti indochinois creee dans les annees 50, le PPRL (reste secret jusau’en 1972) a utilise pendant 20 ans le Neo Lao Haksat, sa vitrine officielle, pour prendre petit a petit le controle des regions du Laos. En 1975, il reussi a prendre le pouvoir pacifiquement, poussant le roi a abdiquer.
Kaysone Phomvihane : c’est le nom a connaitre lorsque l’on arrive au Laos. Il a ete secretaire general du Parti pendant 30 ans. Quel parti ? Le seul autorise dans le pays : le Parti Populaire Revolutionnaire Lao. De fevrier 1972 a novembre 1992, Kaysone a ainsi dirige le pays.
Contrastes et contradictions
Première journée à Vientiane. Très remplie. Avec encore quelques restes du décalage horaire dans les pattes. Mais une bonne nuit de sommeil dans un cadre paradisiaque nous a bien remontés. La fameuse « jonque » sur laquelle nous accueillent Pascale et Raymond avait alimenté depuis quelques semaines nos imaginaires respectifs. Pour ceux qui avaient joué à Valdo sur les vieux PC, l’image d’une vieille jonque chinoise en ruines, dans laquelle se cachait un trésor, nous laissait rêveurs… Au final, nous nous sommes rendus compte que les jonques pouvaient être très agréables à vivre (on vous laisse saliver avec les photos)
Mardi matin, on attaque par un solide petit déjeuner, suivi par une cérémonie dans un petit temple bouddhiste voisin de la jonque. C’est l’occasion de découvrir la déco bouddhiste… Très colorée pourrait-on dire pour faire poli. Tout à fait kitsh en réalité. La journée est réservée à la découverte de la ville. Marché, déjeuner sur le bord du Mékong, balades, courses et musées avec petite pause sieste pour ceux qui veulent. Vientiane est la capitale mais reste, selon nos standards occidentaux, une toute petite ville. 230 000 habitants. Elle est bordée par le Mékong (qui sert à cet endroit là de frontière avec la Thaïlande).
Impressions des membres de la famille.
Contrastes : de la journée, on retiendra notamment quelques images assez étonnantes. Un moine bouddhiste (tenue orange, crane rasé), marchant à côté d’un énorme 4×4 flambant neuf. Des cabanes en tôle particulièrement pauvres à côté de bâtiments colorés et refaits à neufs (un ministère ou un bâtiment du parti en général). A chaque coin de rue, on est frappé par les fils électriques, qui sont posés en plein air, dans un enchevêtrement quasiment artistique. Face à face, sur la place centrale, on trouve un bâtiment 100% colonial (qui sert aujourd’hui de Bibliothèque nationale) et un bâtiment 100% stalinien.
Rue : c’est en réalité le lieu de vie de la plupart des gens. La faible densité de population permet que tout le monde soit dehors sans se marcher dessus. On croise dans chaque rue des étals, en durs ou dans les roulottes. Fruits, poissons séchés, produits de beauté : on peut tout y trouver. On s’arrête le matin pour acheter des bananes chaudes à une vieille Laotienne qui accepte de se faire prendre en photo mais s’excuse de ne pouvoir sourire : apparemment, elle n’a plus vraiment de dents.
Transports
Bien que la circulation ait doublé ces dernières années, elle reste largement supportable. Les Tuk-tuk (pouvant accueillir 6 passagers) et les parkings de mobylettes font bon ménage avec les 4×4 rutilants et les deux-chevaux à la peinture écaillée. Il n’y a pas de trains au Laos. Pas de transports en commun dans la capitale. Pour voyager d’une ville à l’autre, il faut prendre le bus ou utiliser le Mékong.
Odeurs :première remarque, on ne peut pas les louper. Poisson, épices, riz, travaux : attention aux odorats sensibles. Celles du marché laisseront d’ailleurs Sabine un peu groggy. A moins que ce ne soit la vue d’une tête de porc sur un étalage qui l’ait un peu secouée. Le soir, les senteurs changent : on est baigné pendant quelques rues dans des effluves d’eucalyptus.
Repas : on déjeune sur le bord du Mékong. On goute à nouveau le Lap (mélange froid de viande sautée et mélangée à de la citronnelle et d’autres épices). Puis une soupe Lao…un peu épicée. Le repas s’est terminé par un dévorage collectif de Longhan, un fruit qui ressemble de très près au Litchis. Le soir, soupe (encore) à bord du bateau. Pour en savoir plus sur les multiples soupes qui existent au Laos, on attend avec impatience la sortie de l’ouvrage de Raymond.
Rencontre : nous avons été accueillis le temps d’un thé par la mère de Raymond. Elle a fuit le Vietnam en 1954 avec son fils et, sur le chemin de la Thaïlande qu’empruntaient alors beaucoup de réfugiés, elle s’est arrêtée dans un camp au Laos. Et y est restée. Elle habite une petite maison dans le quartier Viet de Vientiane (Dong Palan). Souvenir de la visite : cette photo de Hô Chi Minh qui trônait dans la pièce principale.
Communisme : quelques uns poussent vers la sortie de Vientiane où se tient le monument à la gloire du grand Kaysone (voir article précédent). Monumental, le musée abrite une exposition qui montre toutes les étapes de la prise du pouvoir par le parti communiste et à partir de 1975, la merveilleuse progression économique du pays grâce au camarade Kaysone. Dès le premier panneau, on sent que l’exposition est légèrement orientée : ce dernier décrit le peuple Lao comme un peuple « travailleur, hospitalier et aimant sa mère patrie ». On voit tout au long de l’exposition, Kaysone serrer la main de plusieurs leaders de partis communistes de différents pays. On trouve également une photo avec François Mitterand.
Deuxieme jour a Vientiane
Nous avons passe aujourd’hui une journee 100 pour 100 culturelle. Tour des temples et des monuments historiques de la ville avec pause dejeuner gastronomique (et gargantuesque). Tout ca en compagnie de Dao, guide francophone.
En attendant le recit detaille que je ferais ce soir du bateau (pour eviter les heures dans les cyber cafe, Yann), voici la photo du jour, prise dans une pagode, lieu ou les Laotiens prient et ou les bonzes etudient.
Nous nous éloignons ensuite du centre pour rejoindre le Wat That Luang, monument religieux le plus important du Laos. C’est le monument « carte postale » du pays. D’ailleurs, les marchands ne s’y trompent pas : des dizaines d’échoppes attendent les touristes à l’arrivée. J’y trouve un magnifique tee-shirt avec la faucille et le marteau dessus. Ce stupa, immense, accueille selon les dires un cheveu de Bouddha ainsi que des cendres de sa hanche. Il a été « réhabilité » à grands coup de béton par les français. Pour éviter de faire trop laid, on l’a recouvert d’or. A midi, en plein soleil, l’effet est saisissant. Les temples qui l’entourent sont entièrement décorés. Sur l’un d’eux, on aperçoit des sculptures des 4 étapes de la vie de Bouddha : la naissance, la vie, l’illumination et la mort.
Le soleil commençant à taper sévère, nous nous réfugions à nouveau au bord du Mékong pour déjeuner. Repas gargantuesque (commande passée par Raymond qui apparemment a voulu nous faire essayer toute la carte du restaurant). Poisson grillé, lap, poulet frit, légumes à la vapeur : les plats ne cessent d’arriver. La vue sur le Mékong (au niveau très bas) permet d’avoir un peu de fraicheur. On aperçoit des enfants qui se baignent et un pécheur qui apparemment, lui, ne craint pas le soleil.
Après un passage au Sangha College, où des moines studieux travaillent et une pause pour un café Lao (un vrai) dans le centre de Vientiane, direction l’arc de triomphe de la ville. Conçu sur le modèle de celui de notre chère capitale à nous, il est construit entièrement en béton. Résultat, c’est très très moche. Quand on sait que ce béton (venu des USA) était en plus prévu à la base pour construire un aéroport, on hallucine un peu. Mais on monte quand même les 190 marches (Luc a compté !) pour avoir une vue complète sur la ville. Grâce au super zoom de l’appareil des parents, je croque quelques Laotiens sur le bord de la route.
Nous finissons la journee pat un barbecue lao dans un resto tres sympa de Vientiane pour feter l’anniversaire de Magali. Clou de la soiree, le depart des parents, en mobylette, Papa conduisant maman (elle un peu emechee). Moment d’antholog
Communisme ou libéralisme… ou les deux ?
Quelques espoirs pour l’avenir : une croissance forte, une région du monde en expansion et une population jeune devrait permettre au Laos de sortir un jour des pays les plus pauvres du monde. Il est urgent que le pays s’équipe en infrastructures pour développer son économie et donc le pouvoir d’achat de ses habitants : routes, écoles, eau courante, électricité… dans beaucoup d’endroits, tout cela manque encore.
Rions un peu avec la famille De Haas
Voici quelques moments du voyage qui méritent le détour…
Benoît vantant les produits locaux (Bière et Vache qui rit)
Les parents sur une mobylette (quand on pense qu’ils nous ont interdit d’en acheter pendant toute notre adolescence…)
Etienne bientôt papa ? Marine bientot maman ?
Noël à Compiègne !
Magali sur un vélo Lao
Et le clou du voyage : Benoît apprenant la tectonique aux enfants de Ban Keng More
Excursion sur le Mekong
A la demande generale, je vais essayer de mettre quelques photos des gens. Voici le recit des deux dernieres journees. Pour avoir les infos sur la merveilleuse soiree que nous venons de passer en compagnies de Laotiens francophones (une chef d’entreprise, un directeur d,une agence pour l’environnement, un prof de fac et un fonctionnaire), il faudra attendre un peu. Nous avons parle de tellement de choses (dont de la situation des femmes au Laos) au,il faudra un peu de temps pour mettre ca par ecrit.
Pas de nouvelles depuis avant-hier car nous avons passé deux jours sur le bateau. Croisière grand luxe sur le Mékong. Nous remontons le fleuve jusqu’à un village laotien (Ban Keng More) qui vraisemblablement n’est pas habitué au passage de touristes occidentaux. Magali, Marine et Caroline sont l’attraction du village avec leur peau claire… voire transparente. Apparemment, les jeunes filles du village se damneraient pour en avoir une identique. Quand on pense que chez nous, certains dépensent des milliers d’euros dans des séances d’UV, ça fait sourire. Le clou du spectacle reste Luc, avec ses « quelques » kilos en trop, qui fait le bonheur des mamans du village… et les éclats de rire de tous.
Les gens sont tout sourire et nous accueillent à coup de « Sabaï Dee » (Bonjour). Nous participons à une partie de foot avec les gamins qui sortent tout juste de l’école. Les appareils numériques font le bonheur des gamins qui se battent tous pour être pris en photo les uns après les autres.
Les maisons sont grandes ouvertes. Une pompe tire l’eau du Mékong et alimente le village. Les enfants se mélangent gaiement aux volailles et à la poussière.
Les enfants justement sont nombreux. Très nombreux. Quand on sait que 54% de la population du Laos a moins de 20 ans, on comprend mieux. Magali, Benoit, Marine, Etienne, Luc et Sabine passent leur soirée et leur matinée avec eux sur la plage qui borde le Mekong. Parties de « 1,2,3 Soleil » ou de « Epervier es-tu là ? » à n’en plus finir. Succès fou. Mais le préféré reste Benoît ou « Be-no-ït » comme les enfants l’appellent. Il faut dire qu’avec ses cours particuliers de tectonique, il les a tous séduits !
Nous partons en ballade sur la route principale (la seule d’ailleurs). Premier choc visuel : tout devient soudainement rouge. Le sol est recouvert d’une terre ocre qui se transforme en une épaisse poussière lorsque les véhicules en tous genres qui passent (motos, vélos, camions, voitures, bus) la soulèvent. Chaque arbre, chaque maison, chaque habitant en est recouvert.
Depart pour le Nord
Sur la route de Luang Prabang, nous faisons une halte a Vang Vieng, petite ville indiquee comme touristique par les guides. En realite, HYPER touristique. Nous tentons une ballade sur l’eau mais rebroussons chemin devant les hordes de touristes a moitie nus affales sur les bords de l’eau, biere a la main et musique techno a fond dans les oreilles (et dans les notres par le meme occasion). A cote, les laos continuent tranquillement a pecher ou a se baigner, tout habilles. Choc sociologique au coeur du Laos.
Et partout, des enfants, encore des enfants…
Soiree de fous a Vang Vieng
Des bombes americaines recuperees pour faire la decoration des ponts
Le soir, les jeunes partent a la decouverte des folles nuits de la ville. Pour vous mettre dans l’ambiance, sachez qu’il n y a pas d’eclairage public a Vang Vieng. Les nuits ne sont donc pas vraiment folles.
Nous avons fini par decouvrir pourquoi tant de routards se retrouvaient la au bord de l’eau. Dans un des bars de la (seule) rue principale de Vang Vieng, le serveur nous propose une carte un peu speciale…
Joint d’opium ou omelette magique aux champignons. Pour les amateurs, sachez qu’un joint d’opium coute 4 dollars (40 000 Kip).
Tout ceci donne d’ailleurs des situations assez ubuesques. Nous passons devant un bar avec la tele a fond et des dizaines de routards allonges sur des canapes. La tele diffusait… Friends ! Incropyables, ils sont partout !
Soiree donc tres instructives, meme si nous n’avons pas essaye l’opium (malgre quelques hesitations de certains…)
Tournant : la montagne laotienne n’est pas de tout repos. Nous avons emprunte la route 13 qui serpente tout le long. Sabine en a d’ailleurs fait les frais, evitant de peu le sac plastique pourtant prevu a cet effet…Magnifique : malgre la vitesse, nous purent admirer a la fois les vues incroyables sur les montagnes et sur la jungle laotienne et les villages que nous traversions. L’extreme pauvrete du laos saute aux yeux dans cette region. Les habitants, souvent membres de minorites ethniques, vivent dans un depouillement integral. Les maisons sont faites en bambous et les gens travaillent le roseaux pour realiser des paniers en tous genres.
Pause dejeuner dans un de ces villages pour deguster soupes et riz gluant (servi comme on le voit sur la photo dans des petits bols en osiers : c’est comme le pain pour chez nous, ces petits bols accompagnent tous les plats). Le dessert est exquis : beignets de bananes faits en directs.
Et toujours, des enfants (vous inquietez pas, je les laisse la-bas, Magali et Marine me surveillent de pres)
- La Comédie du Caire de Carine Fernandez : Journal d’une exilée permanente - Juil 5, 2014
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