Dans une société très touchée par les problèmes environnementaux, le transport fluvial s’affiche comme une solution pleine d’atouts. Economique, écologique et sure, l’utilisation des bateaux mouches dans le transport des marchandises a de nouveau la cote ! L’activité des bateliers connait aujourd’hui un léger sursaut même si la pérennité de l’activité est loin d’être assurée.
Manque d’effectifs à bord des bateaux mouches
Malgré cette embellie, le transport fluvial français garde encore les séquelles de l’arrivée en masse du transport routier dans les années 80 et a toujours un retard considérable sur les Belges et les Hollandais. Parallèlement à ces chiffres encourageants, l’activité est menacée par un problème de taille : son manque d’effectifs ! Selon les prévisions annoncées, dans dix ans, la moitié des bateliers auront débarqué…Les raisons de ce manque de vocations pour les bateaux mouches ? Un travail rude et des conditions de vie très difficiles qui rebutent un grand nombre de jeunes.
Transport fluvial : des conditions de vie contraignantes
La plupart des sociétés de transport fluvial sont de vieilles entreprises familiales qui se transmettent de père en fils. Les journées sont longues, le travail fatiguant et parfois dangereux. Pour tenir le cap, il faut être extrêmement travailleur et près à de nombreux sacrifices notamment en ce qui concerne la vie de famille. Les jeunes de moins de 30 ans ne sont pas nombreux à accepter les contraintes de cette profession : le baccalauréat, l’obtention des permis, l’octroi d’un prêt pour acheter le bateau… La vie à bord des bateaux mouches est loin d’être un long fleuve tranquille…
Tout à fait Miriam. Seul hic: le trajet est assez réduit et pour cause de manque de rentabilité Voguéo sera peut-être supprimé dans les années à venir…
Pour les parisiens et les banlieusards(est) essayez le Voguéo : ils acceptent la carte Navigoune petite croisière : Austerlitz, Bercy, Ivry? Alfrot/Vétérinaire cela vaut le métro!
Ne s’agit il pas plutôt de péniches que de bateaux mouches, lesquels servent aux visites touristiques de Paris ou autres villes traversées par un fleuve ?
Mais il est vrai que ce transport qui utilise quand même du pétrole est assurément moins dangereux que sur les routes. Mais la vie de batelier entrave la vie de famille. Il faut mettre les enfants en pension.