Bonjour,

Je pense qu’il y a des solutions pour optimiser et visiter l’essentiel de ces destinations en 12 jours même si évidemment vous n’aurez qu’un aperçu et ne pourrez pas approfondir vos visites. Mais le problème se pose lors de tout premier voyage a fortiori quand on vient de très loin et qu’on ne sait pas si on reviendra.

Tout d’abord voici des précautions de base lors de la location de voiture car vous allez devoir souscrire aux assurances de sorties de frontière et d’emprunt de ferries. Comme elles ne sont pas automatiques soyez bien vigilants si vous réservez sur internet ou demandez le lors de la location si vous préférez louer sur place. A noter qu’en louant sur place, les offres seront quasiment toujours plus chères que les offres que l’on peut obtenir sur internet, donc réfléchissez y si ce vous n’avez pas finalisé cette étape. Vous trouverez toutes les précautions à prendre pour louer une voiture de location en Croatie et effectuer un séjour transfrontalier dans les Balkans.

Pour le passage des frontières Croatie Bosnie comme Croatie Montenegro, vous ne rencontrerez a priori pas de problème … Il y a peu de trafic en basse saison donc il est peu probable que vous affrontiez les queues courantes de l’été.
Pour les formalités en Bosnie regardez ici, pour les formalités au Montenegro, cliquez ici…

Comme je l’ai indiqué précédemment, je pense qu’il est non seulement possible mais souhaitable d’aller à Kotor et dans les bouches de Kotor et à Mostar. Bien sûr, votre temps disponible est réduit et à cette saison, les jours se raccourcissent beaucoup, mais si vous voulez avoir une approche de chaque destination, et que vous vous levez tôt, vous arriverez à réaliser l’essentiel de votre séjour. Vous prendrez ainsi la mesure de la variété de l’ancienne Yougoslavie, car les trois pays offrent des expériences différentes.

A Kotor, que vous pouvez prendre comme base, vous pouvez effectuer une visite à pied de deux ou trois heures et éventuellement monter jusqu’au sommet de la citadelle d’où vous aurez un superbe point de vue sur les bouches de Kotor.

Vous passerez par Herceg Novi (château) à votre arrivée, puis emprunterez les bouches pour arriver jusqu’à Perast où se situe l’église Gospa od Skrpjela. C’est l’étape incontournable pour la carte postale que tout le monde connaît du Montenegro. Comptez 2h pour cette étape : environ 30 min sur l’îlot pour visiter l’église et le musée maritime. Il faut à peine 5 à 10 min par le taxi maritime pour rejoindre l’ilot et il passe toutes les 30 min! Le village est très petit donc le reste de la visite hormis les photos et la découverte de l’église devrait être rapide.

Pour rejoindre la frontière croate plusieurs options s’offrent à vous : par l’intérieur des terres en allant par l’intérieur de la Bosnie et la République Srpska…. Routes désertes, paysages que vous n’aurez pas du tout vus en Croatie, ou traversée par le bac pour l’expérience du ferry dans les bouches de Kotor afin de rejoindre depuis Risan le port d’Herceg Novi.

En savoir plus sur les bouches de KOTOR…

Ne quittez pas le Montenegro sans avoir dominé les bouches de kotor car c’est des hauteurs qu’on les appréhende le mieux évidemment. Pour ce faire, empruntez la route rejoignant Niksic depuis Kotor ou rejoignez les hauteurs de Herceg Novi ou Kotor. Le mieux aurait été de consacrer un peu de votre temps à la découverte du Lovcen, où se trouve le mausolée du roi fondateur du Montenegro, dans le parc national du Lovcen, d’où vous avez l’un des plus beaux panoramas de l’Adriatique.

Sachez aussi qu’il y a sur la route des bouches de Kotor plusieurs monastères dont celui de Banja, joli arrêt dans ce monastère orthodoxe qui a été visité par le couple Djokovic (le champion de tennis si vous connaissez?) lors de son mariage en juillet.

Re bonjour,
Si vous êtes toujours dans la question du choix, il peut y avoir une notion d’hospitalité qui fait la différence. Le Montenegro et la Bosnie Herzégovine n’ont pas forcément le même accueil. Les montenegrins sont souvent plus froids, ils s’habituent aussi très vite aux touristes pour tenter de rattraper la Croatie donc il y un comportement souvent moins naturel sur la côte du Montenegro qu’en Bosnie où seul Mostar est vraiment très touristique. Mostar subit cette évolution puisque les habitants sont bien contents de commencer à vivre du tourisme, mais leur tempérament est plus ouvert, plus jovial, parfois plus mielleux. Je sais que ce n’est pas toujours apprécié d’exprimer son ressenti, mais c’est le mien et il n’a fait se confirmer au fil des années en 20 ans. Quand on reste peu de temps dans un lieu, j’imagine que l’impact de l’accueil reste important, donc Mostar convient bien.

Il faut aussi reconnaître que Mostar se visite très vite même si on peut toujours dire que ce n’est pas assez. Les visites guidées montrent l’essentiel en 2h et on a une vision déjà très satisfaisante et complète sur le plan historique et culturel. On peut découvrir l’essentiel des monuments, sites, mosquées, et le pont de Mostar en deux heures ou trois et disons une heure à flâner dans les rues, le bazar. Ce n’est donc pas une visite forcément très longue.

Il est possible de rejoindre Mostar par la Magistrale en allant depuis Herceg Novi jusqu’à Neum par le bord de mer, puis rentrant en Bosnie. Mais il y a aussi une route déserte et très intéressante pour avoir un aperçu très différent que le littoral que vous retrouverez plus tard. Il s’agit de la route Kotor – Trebinje – Stolac et Mostar qui vous fera passer par la République serbe de Bosnie.

Bonjour
On a été dans les deux avec mon mari et notre fille. On a bien aimé les deux. Nous avons aimé à Mostar le bazar, les petites boutiques, les bruits du bazar mais il y avait beaucoup d’autres touristes en groupe pas toujours respectueux. On a été un peu déçu par l’ambiance dans le centre touristique. On ne pensait pas qu’il y avait autant de tourisme mais ça mérite bien d’y aller pour quelques heures. Après la nuit, il ne se passe rien.

Nous sommes allés à Kotor pour une journée et demi. On a dormi à Herceg Novi et on a parcouru la baie de Kotor et on est allé jusqu’à Budva. Très jolie ville toute petite mais blindée de touristes aussi. Il faut dire qu’on y est allé en été faute de pouvoir déplacer nos dates. On est tombé en plein dans l’arrivée d’un gros bateau de croisière qui a déversé des centaines de touristes. On ne pouvait même pas rentrer dans la ville par la porte principale pendant 30 min. Tout le monde était agglutiné pour faire la photo des palais et de la tour Horloge. On a passé quelques heures dans la ville et on est monté jusqu’au sommet de la citadelle. Magnifique vue sur toute la baie de Kotor. Finalement on a apprécié de quitter un peu la côte pour aller sur les hauteurs. On nous avait dit que l’ancienne capitale du Montenegro Cetinje ne valait pas la peine et on a été étonné de découvrir cette ville sans touriste mais plus authentique.

Je ne sais pas si j’ai pu vous aider. Si vous avez des questions n’hésitez pas!

Bonjour Caya,
Je suis entièrement d’accord avec Véro. Beaucoup d’émotion à Mostar. Découverte d’un pays voisin de la Croatie mais totalement différent. On comprend mieux sur place quelques « motivations » du conflit des années 90.
Mostar est une étape incontournable. Ne manquez pas la maison turque.
Je ne connais pas Kotor par contre.

Bon voyage.

JG

Bonjour Caya,

Nous avons eu l’occasion d’aller dans les deux. Nous avons préféré l’excursion aux bouches de Kotor et à Kotor. Mostar nous avait été recommandée mais nous avons été un peu déçus. Nous avons trouvé que les marchands faisaient beaucoup le commerce de la guerre en vendant des souvenirs comme des balles de kalachnikov. En dehors du pont de Mostar et de la mosquée sur la grande rue piétonne, nous n’avons pas vu grand chose à Mostar. Nous y avons passé 2 heures. Je ne sais pas s’il y avait beaucoup plus à voir?

Si vous avez des questions…
Bon voyage!!

Bonsoir;
Nous avons fait en mai,juin 2013 Mostar et Kotor, nous avons été très déçus par Mostar mais par contre énormément conquis par Kotor et le Monténégro.

Jack

Bonjour,
Pourquoi visiter Mostar ? Comment visiter Mostar ?
Un guide est indispensable pour visiter cette ville inscrite au Patrimoine de l’UNESCO depuis 2005.
Nous avons eu la chance d’en avoir un qui parlait admirablement bien le français et pour cause ! Il avait été interprète de l’armée française pendant le conflit des années 90.
Dès qu’on arrive sur ce petit parking à Mostar, on est assommé en descendant du car. Un immeuble des années 60 face à un genre de monastère… Avec des éclats d’obus sur les façades. Impressionnant.
On passe l’église des Franciscains pour arriver sur un boulevard. Ce dernier était la ligne de front entre Croates et Bosniaques pendant la guerre. Encore des vestiges de maisons détruites par les obus. On découvre au passage la 1ère pierre de la future synagogue de Mostar. Synagogue qui ne verra jamais le jour par manque d’argent mais le symbole est là.
Et le voilà, le « Stari Most », le fameux pont reconstruit à l’identique. Le guide nous raconte son histoire, la destruction « difficile » par les Croates (mais aussi sans doute d’autres). On peut apercevoir en contre bas les pierres d’origine.
Et puis on arrive dans une sorte de bazar où tout se vend, où l’on peut payer en euros, où l’on parle un peu le français… Les visites s’enchaînent : la magnifique mosquée de Tabacica avec ses peintures murales extraordinaires, la maison turque… Et ces enfants qui mendient un peu partout pour s’acheter une glace !
Notre guide accepte de répondre aux questions. La guerre et ses traces. Les conséquences aujourd’hui de la cohabitation entre les cultures. Un drapeau résultant d’un concours !!! Un hymne sans paroles !!! Pas d’accords sur ces points.
Et pour finir, la crise économique avec plus de 40% de chômage. Les Bosniaques aspirent à être dans l’UE mais ils savent que ce sera long. Et de parler de son père qui regrette l’époque de Tito.
Si je compare ce guide avec celle de Dubrovnik, « ya pas photo ! ». A Mostar, il a répondu à toutes les questions. Il était aussi heureux d’avoir un groupe de Français. Par contre, à Dubrovnik, beaucoup plus de réserve de la part de la Croate. Simplement une phrase du genre « on ne pensais jamais qu’ils auraient bombardé notre ville » et nous inviter à visiter le petit musée consacré à ce drame.
On le savait, beaucoup des Croates et Bosniaques ne veulent pas évoquer ces évènements douloureux.

Vraiment, Mostar est à visiter. Et la Bosnie n’a rien à voir avec la Croatie.
A vous de voir.

JG

Un coup de gueule quand même !

Jamais, jamais ceux et celles qui donnent des conseils sur ce site n’ont de retour !
Un simple mot pour rendre compte de l’expérience vécue serait quand même la moindre des politesse.

Voilà, c’est fait.

Bon Noël.