Le brunch fait le bonheur des jours de grasse matinée. On y déguste pêle-mêle mets salés et sucrés, dans des effluves de thé, de café ou de chocolat. Mode d’emploi d’une tendance ludique et gourmande.
Bruncher, plus qu’une tendance, un mode de vie
Le brunch, mot-valise anglais, combinant les mots breakfast (petit-déjeuner) et lunch (déjeuner), cette invention anglo-saxonne qui allie petit déjeuner et déjeuner, se sert aujourd’hui entre 11 heures et 18 heures.
Il a ses recettes spécifiques, et c’est pour avoir le plaisir de les déguster qu’on l’organise le plus souvent.
En voici le menu, à la française.
Les boissons chaudes seront préparées le jour même ; les jus de fruits, la veille ; les milk-shakes aux fruits et les « lassis » indiens aux épices, au dernier moment.
Contrairement à ceux qui accompagnent habituellement un repas, les pains doivent être fantaisie, conjuguant le blé à l’épeautre, au sarrasin, au seigle, à la châtaigne.
Ils seront enrichis de graines offrant une palette d’acides gras insaturés (lin, sésame, tournesol) ou de notes épicées (cumin, fenouil, nigelle), et de fruits secs (figues, abricots, myrtilles, amandes, noix, noisettes…).
Ces pains accompagneront aussi bien les œufs – qu’ils soient brouillés, mollets ou pochés –, les jambons blancs et secs, les poissons fumés, que les compotes, les confitures et les onctueux yaourts à la grecque.
L’oeuf Bénédicte se présente sous la forme d’un oeuf poché sur un muffin anglais, recouvert de bacon et de sauce hollandaise. Un régal pour les papilles !
Cette savoureuse association culinaire semble être née à New York dans les années 1890.
Deux histoires circulent sur son origine :
D’un côté, on parle de Mme Bénédicte LeGrand qui, fatiguée du menu habituel du restaurant, sollicita le chef pour qu’il lui confectionne un nouveau plat.
Une seconde version prétend que nous devons ces oeufs à Mr Benedict qui, souffrant d’un lendemain alcoolisé difficile, conçut ce plat car il imaginait que cette association de goûts aurait un effet thérapeutique sur son mal… . (photo)
Ils s’accorderont parfaitement aux tommes fraîches de brebis escortées de confiture de cerises d’Itxassou ou de pâte de coings ; aux fromages persillés sur lesquels on versera un miel ambré d’arbousier ou de châtaignier ; ainsi qu’à l’introuvable « cream-cheese », que l’on remplacera par du mascarpone, ou de la ricotta maigre, excellente avec du saumon fumé au fromage de chèvre parsemé de ciboulette et généreusement poivré.
Les viennoiseries laisseront place à des pains briochés légers, à des « bagels » en couronne à la mie dense et blanche, à de très british « scones » et « crumpets » aux mille trous. Des délices à tartiner de beurre salé et de marmelade d’agrumes, que l’on achète dans des boutiques spécialisées.
Quant aux incontournables « muffins« , on les prépare à la maison et on les cuit à l’américaine dans des caissettes en papier (les muffins anglais sont plus difficiles à réaliser puisqu’on doit les découper en galettes dans une pâte levée). (Source du texte)
• 12 recettes L’Internaute pour bruncher à la maison (parmi lesquelles le toast du bonheur, la salade de fruits exotiques, les pancakes au citron, le milk shake au nutella)
• Le Brunch sophistiqué du Elle à table
• Brunch asiatique : les Dim Sum
Très brunch les vous !
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J’allais dire pareil 🙂 Pourquoi pas tous les jours?!
Ca donne envie d´être en dimanche!
Mais pourquoi pas le continuer tous les jours?
A plus
Elisa, Argentine