Le Costa rica, petit pays d’Amérique centrale entre le Nicaragua et Panama, est l’une des destinations phares pour les amoureux d’écotourisme, de paysages et d’une nature luxuriante et pour les passionnés de treks. Une variété naturelle remarquable des Caraïbes au Pacifique, l’observation d’une faune et flore sauvage terrestre et sous-marine d’une grande richesse concentrée sur un territoire 10 fois plus petit que la France, des plages de rêve, des forêts tropicales, des volcans fantastiques, des activités outdoor à foison, une culture latine imprégnée de ses diverses influences indigènes, afrocaribéennes, espagnoles, des Costariciens accueillants et généreux, animés par une joie de vivre contaminante. Autant d’arguments pour choisir le Costa Rica pour vos prochaines vacances.
Pourquoi aller au Costa Rica ?
Outre la promesse de la nature dans toute sa splendeur, il y a une expression qui incarne à merveille le Costa Rica : ¡ Pura Vida ! Cela pourrait être le nom même du pays. Bien plus qu’un slogan pour attirer les touristes, plus qu’une plongée dans une terre authentique, c’est une philosophie, un mantra, un état d’esprit que tous les habitants cultivent avec détermination et un sens de l’hospitalité exceptionnel. Car la Pura Vida, ça ne se traduit pas, ça se vit intensément pour créer des souvenirs inoubliables. Une sorte de Carpe diem à la sauce costaricienne.
Il est possible d’organiser son séjour en itinérant sans trop de difficultés. Comptez un budget à partir de 2000-2200 € pour une semaine dont environ 850-900 € pour le vol et autour de 65-70 € par personne par jour comme base de départ, mais cela peut vite dépasser selon vos envies d’excursions. Pour les moins aventuriers ou touristes pratiques, de nombreuses enseignes de voyage spécialisées ou généralistes proposent le pays dans leurs offres avec des séjours organisés ou en vol + hôtel et des road trips. Les prix pour 10 jours débutent à partir de 2000 – 2500 € en hôtel ou en lodge et atteignent les 3500-4000 € pour 15 jours mais dépassent les 6000 € si vous greffez des expériences aventure trépidantes et des hébergements de luxe. Mais si vous êtes plus exigeant et aimez combiner les incontournables et les sites plus atypiques ou confidentiels, le voyage sur mesure au Costa Rica avec Marco Vasco, c’est la garantie de vivre un séjour personnalisé en fonction de vos envies et de vos goûts pour composer votre variation unique de la Pura Vida, sans forcément s’embêter avec les préparatifs et avec la certitude de découvrir l’essentiel et de ramener dans les bagages des supers souvenirs.
Ce n’est pas sans raison que le Costar Rica s’est imposé comme la destination de vacances nature et aventure préférée des Français en Amérique latine en 2023 et le reste en 2024 et probablement pour longtemps. Quand on an déjà eu la chance de voyager au Costa Rica, l’impression dominante est la découverte d’un pays tranquille et apaisant, pourtant toujours festif et foisonnant en terme de nature et d’activités. Ces paradoxes sont en fait la grande force du pays. Impossible de « faire le tour du Costa Rica » en deux ou trois semaines comme beaucoup de touristes l’ambitionnent, mais on peut prendre la mesure de cette diversité tant vantée, y compris au cours d’une même journée.
Mais quelles sont les bonnes raisons de découvrir ce petit pays multifacettes en séjour organisé ou en road trip itinérant ?
- L’hospitalité et la joie de vivre des Ticos qui cultivent l’art de vivre de la Pura Vida
- Un creuset multiculturel et fort de ses nombreuses influences qui cohabitent harmonieusement
- Une biodiversité exceptionnelle, façonnant une géographie et un relief contrastés pour faire le plein de sensations même lors d’un séjour de 10 ou 15 jours dans les montagnes, les volcans et des forêts tropicales
- Des plages paradisiaques côté Pacifique ou mer des Caraïbes ou au nord vers l’Atlantique
- Des tribus indigènes pour une expérience immersive au coeur de leurs traditions et de leurs modes de vie
- Un patrimoine historique, artistique, culturel et architectural dans des villes un peu moins connues que les sites naturels mais pourtant dignes d’intérêt
- Une foule d’activités outdoor pour satisfaire les plus exigeants, les couples, comme les familles, les groupes d’amis (même si forcément cela suppose un certain budget puisqu’absolument tout est payant)
Il n’y a pas que la randonnée courte ou longue pour s’adonner aux joies de la nature. Rafting classique ou extrême, canyoning, pêche sportive, paddle et kayak dans les mangroves, baignade dans des cascades répondent aux amateurs d’eau douce, alors que les eaux chaudes des volcans vous appellent pour une pause bien-être… Tyrolienne dans la canopée et la forêt tropicale, escalade, ascension d’un volcan, rien de moins que ça pour ne pas se limiter à la marche dans les parcs nationaux et réserves naturelles. Visitez aussi des sites de plantations de café, de cacao, de canne à sucre, et de fermes de permaculture et des villages de tribus indigènes. Partez en observation dans les sanctuaires fauniques pour admirer les paresseux, les singes hurleurs et les iguanes, une myriade d’oiseaux multicolores, de papillons ou de reptiles, la ponte des tortues ou le ballet des baleines ou des dauphins. Détendez vous lors de balades à cheval sur le bord de la plage ou en forêt. Profitez du snorkeling dans les récifs caribéens ou choisissez le grand saut avec une plongée en bouteille pour explorer les fonds marins du Pacifique, initiez vous ou pratiquez le surf et autres sports nautiques… Ce n’est qu’un petit condensé des aventures qui vous attendent car la liste serait presque sans fin!
Une destination nature et aventure par excellence
Souvent présenté comme un « paradis vert », bien que tout ne soit pas idyllique, le Costa Rica semble offrir des possibilités infinies et le choix n’en est que plus difficile pour un voyage de moins de 15 jours. Vous en prendrez plein la vue entre les randonnées et les treks dans les forêts tropicales et la jungle. Que dire d’une telle diversité de terrains, entre les rivages de l’océan Pacifique et de la mer des Caraïbes, les reliefs capricieux des cordelières, les volcans, la jungle, les mangroves et les canopées ?
Pour en profiter sans trop de frustrations, un road trip de 15 jours au Costa Rica en itinérant ou en autotour s’avère un bon point de départ. On passe en quelques heures par toutes sortes d’impressions tropicales dans une jungle luxuriante, peuplée d’une faune et flore fascinantes au bord de l’océan Pacifique, des côtes des Caraïbes ou au coeur des cordillières qui sont un défi pour les alpinistes chevronés. Il n’y a pas moins de 27 parcs nationaux et réserves d’exception, dont quelques unes comptent des espèces uniques et 190 réserves naturelles et zones protégées constituées de mangroves, de forêts de nuages, de canopées et de forêts humides et sèches. On écarquille les yeux devant la majesté des écosystèmes du Corcovado avec des habitats naturels préservés malgré l’attractivité touristique, devant la forêt des nuages « bosque nuboso » et la forêt primaire aux alentours de Monteverde à 1400 mètres d’altitude.
A elle seule, la réserve naturelle de Monteverde concentrerait 2,5% de la biodiversité mondiale et est le repère préféré de l’oiseau mythique, le Quetzal, que vous pourrez admirer en profitant de la sublime forêt de nuages. Vous dénicherez des cascades rafraîchissantes et profiterez ensuite du côté des volcans des joies des sources chaudes. Mais avant tout, on vient s’émerveiller dans les nombreux parcs nationaux luxuriants dont le parc national du Volcán Arenal, le parc national Manuel Antonio connu pour ses singes hurleurs, et ses espèces de reptiles et d’oiseaux fabuleux, le parc Rincon de la Vieja, et l’emblématique Corcovado riche de sa jungle intacte ou le Parc National Tortuguero du côté Caraïbes. Sans compter sur les dizaines de réserves naturelles abritant un nombre d’espèces insoupçonnable.
Les volcans du Costa Rica incarnent la force et la puissance de la nature en fusion, vu que le pays est comme un symbole, localisé au dessus de la ceinture de feu du Pacifique et traversé de chaînes de montagnes volcaniques d’une beauté sidérante du nord au sud.
Cap vers le Parc national du Volcán Arenal réputé pour ses sensationnels sentiers pédestres, même si les autres volcans comme Irazú, Poás, Tenorio qui se conjugue à la Laguna Azul, Turrialba n’ont rien à lui envier tant ils réservent des paysages spectaculaires ! Plus intimiste que l’Arenal, le volcan Tenorio a beau être inactif, il abrite quelques sites très populaires comme la Laguna Azul. En suivant la route 4, parsemée de champs d’ananas, de forêts tropicales exubérantes, pour dénicher notamment une cascade de 30 mètres qui explose dans un bassin à la couleur bleu vert laiteuse, avant de poursuivre jusqu’à la Laguna Azul, une piscine naturelle du Rio Celeste qui doit sa couleur si particulière à la dispersion de particules d’argile et non à l’effet du sulfate de cuivre et des minéraux.
Dès votre arrivée à San José, vous pouvez partir à la conquête du Poas, culminant à 2700 mètres… Empruntez le sentier Sombrilla de Pobre, cet environnement hostile en apparence révèle ses paysages lunaires et ses trois cratères, puisque les émanations de soufre empêchent toute végétation et ne laissent qu’une lagune d’eau acide à la couleur bleu vert. L’activité tumultueuse des volcans garantit aussi des moments très réconfortants comme un bain dans les sources chaudes dont les eaux sulfureuses jaillissent et sont gorgées de bienfaits pour le corps et l’esprit. Ce précieux moment de détente est d’autant plus agréable, après une randonnée au coeur du parc, un survol de la forêt tropicale en tyrolienne ou quelques heures d’observation de la faune et de la flore.
Admirer la jungle vue du ciel surtout en tyrolienne, c’est l’un des moments les plus spectaculaires. C’est à couper le souffle. On a l’impression de voler dans les airs et d’être minuscule et seul au monde à travers les strates de cette forêt qui s’étire à perte de vue.
Du nord au sud, les cordillères avec les chaînes volcaniques, confrontent aux aspérités des massifs et des milieux montagnards en milieu tropical. Tandis qu’au nord, se déploie la Cordillère de Guanacaste, au centre la cordillère de Talamanca comporte des sommets à plus de 3 000 mètres comme le point culminant : le Chirripó qui s’élève à 3820 mètres. C’est bien ici dans le Parc National Chirripo que les fans de treks trouveront leur bonheur avec des ascensions fantastiques, l’observation de espèces d’oiseaux, des centaines de reptiles et espèces animales. Il y a aussi le Parque Internacional de La Amistad, qui est l’un des rares réserves à biosphère à abriter encore les félins, jaguars et pumas d’Amérique Centrale. La Cerro de la Muerte, littéralement montagne de la mort, rappelle aussi la dureté et l’âpreté de la vie paysanne, puisqu’elle tire ce nom de tous les paysans qui ont sacrifié leur vie et ont été foudroyés par le froid ou l’accidentalité des sentiers, en essayant de transporter leurs quelques productions jusqu’à San José.
Des façades aquatiques variées et paradisiques entre Océan Pacifique et Mer des Caraïbes
Quand on choisit le Costa Rica pour du farniente, on peut s’offrir à la fois l’Océan et la mer. Quelle que soit la façade par laquelle on débute, la première évidence ce sont les sublimes plages de sable blanc et fin immenses ou plus protégées et confidentielles bordées de cocotiers et de mangroves dignes des plus belles cartes postales : Montezuma, Tamarindo, Samara, Mal País et Playa Santa Teresa de la Penínsule de Nicoya ne sont que quelques noms célèbres pour les réjouissances balnéaires.
La côté Pacifique se distingue par un aspect plus sauvage, mais elle n’attire pas que les amateurs de plongée et de surf venus défier les vagues, les accrocs à la voile et aux sports nautiques, car c’est là qu’on trouve surtout dans au sud, la péninsule d’Osa, qui est considérée comme l’une des plus denses et belles forêts tropicales au monde avec Corcovado et Isla del Caño. Les plages sont toutes ou presque bordées de mangroves, de palétuviers, venus ralentir le travail d’érosion de la terre et protéger l’environnement tropical grâce à un écosystème unique qui permet le maintien d’une faune et flore aquatiques d’eau salée.
Les petits villages de pêcheurs affirment leur caractère et alternent avec les stations balnéaires comme Samara, Tamarindo, Montezuma, Nosara, Dominical, Santa Teresa, Uvita, Quepos et Drake Bay. Nosara est un petite ville confidentielle sur cette côte Pacifique et s’avère un agréable point de chute pour rayonner dans la région du Guanacaste qui mérite bien sa réputation de région idyllique entre ses plages aux sables blancs, dorés ou grisés, ses grands espaces tropicaux, le volcan du Parc National Rincon de la Vieja réputé pour ses sources chaudes à plus de 40° et une version de la Pura Vida peut-être portée à son paroxysme de ce côté là du pays !
C’est aussi sur la façade Pacifique que l’on peut admirer un phénomène tropical rare et extraordinaire : la bioluminescence qui ne se produit que quand certaines conditions atmosphériques sont réunies et se caractérise par une luminosité bleue sur l’eau. On peut l’observer en bateau, en kayak et même avoir l’impression de se baigner dans un ciel étoilé. Les sites les plus sensibles pour l’admirer sont bien sûr à l’écart des villes où les nuisances des lumières artificielles ne permettent pas de l’apprécier comme il se doit. Si vous êtes chanceux, vous pourrez vivre un épisode de bioluminescence dans la péninsule d’Osa et sur les plages de Tamarindo, Manuel Antonio et de Nicoya.
Si vous n’êtes pas du genre à dorer sur la plage toute la journée, vous adorerez la plongée dans la réserve sous-marine de l’Isla del Cano ou même une expédition vers l’Île Coco. L’île de Cano, joyau du Pacifique dans la baie de Drake, près des côtes du Corcovado, est considérée par de nombreux touristes comme le paradis du snorkeling (mais pas seulement). il est possible de trouver tous les niveaux depuis l’initiation, les baptêmes de plongée et les niveaux les plus expérimentés pour des immersions inoubliables. Les fonds marins du Pacifique sont les plus attractifs et époustouflants, même si ceux de la mer des Caraïbes réservent de jolies émotions quand on croise notamment quelques requins.
Les balades ou excursions à cheval vers la jungle ou au bord du rivage Pacifique sont l’autre attraction incontournable et facile d’accès pour un moment de convivialité en famille ou un moment plus romantique au coucher du soleil.
Au bord de la mer des Caraïbes, on comprend ce que signifie la mixité culturelle de cette côte, rythmée par les cadences latinos et afro-caribéennes. Les plages de Tortuguero et de Playa Grande sont aussi belles que le laissent entrevoir les photos. Les petits villages de pêcheurs typiques tels que Manzanillo ont tout pour charmer les amateurs de vacances tranquilles un peu à l’écart des sentiers trop touristiques. Non seulement, l’ambiance villageoise tranche avec la suractivité des grandes villes, mais Manzanillo s’enorgueillit de posséder quelques unes des plages de sable blanc les plus paradisiaques du pays et des eaux cristallines à la couleur turquoise abritant de précieux récifs coralliens. Ici, la température oscille entre 26 et 30°. On peut donc s’y baigner toute l’année. Tout près, se situe le Refuge National de Vie Sauvage Gandoca-Manzanillo, repère idéal pour les balades à la découverte d’une myriade d’oiseaux. Cahuita et Puerto Viejo de Talamanca au sud de Limón sont aussi des passages obligés si vous avez envie de randonnées pédestres, d’observation de la nature, combinées à la baignade et au snorkeling.
Quant à l’expérience de la Pura vida, il n’y a sûrement pas meilleur repère que le très stylé Aguas Claras à Playa Chiquita, où l’on baigne dans l’atmosphère festive et côtoie les petits artisans locaux, mais peut aussi s’évader vers des plages sauvages. A la terrasse des restaurants, vue sur mer, on y savoure quelques unes des spécialités culinaires du pays, comme les patacones, un plat populaire et économique à base de morceaux de banane plantain verte aplatis et frits et le Gallo Tinto « rice and beans » d’influence jamaïcaine, composé de haricots rouges, de riz blanc, de lait de coco et de piments habanero. Les préparations de poissons et poulet associés à des sauces caribéennes sont aussi excellentes.
Tourisme naturaliste : les plus beaux moments d’observation des animaux
Le Costa Rica est une terre qui procure des émotions extraordinaires et les multiples expériences d’observations des animaux le rappellent à tout voyageur.
Du côté du parc national Marino Ballena, entre juillet et décembre, on vient admirer la ponte des milliers de tortues marines et comprendre grâce aux guides naturalistes tout le travail et la politique de conservation mise en place pour que cette espèce menacée soit le mieux possible préservée. Selon la période à laquelle vous visiterez le pays, vous choisirez des sites différents. Par exemple, outre la promenade sur les canaux de la région de Limón et les excursions en bateau sur les vastes étendues protégées, le parc de Torturego vous permettra de croiser les tortues luthde entre Février et Juillet et les tortues vertes de Juillet à Octobre et peut-être d’assister à l’éclosion de leurs oeufs et à la course folle des milliers de tortues miniatures qui au péril de leurs vies essaient de rejoindre l’Océan.
Vous rêviez d’admirer les baleines ou les dauphins dans leur milieu naturel et non pas dans les programmes animaliers ? Sur la côte Pacifique, le parc national Marino Ballena réserve le spectacle fantastique du ballet des baleines à bosse venues profiter des eaux chaudes entre Juillet et Octobre. Et après un tel privilège, vous pourrez venir vous baigner ou vous promener sur une plage dont la forme rappelle étrangement une queue de baleine et poursuivre par une balade dans la mangrove. Sur la côte caribéenne, au large de Puerto Viejo, du côté de Manzanillo ou de Cahuita, ce sont les dauphins qui vous attendent et qu’on peut observer en prenant les petits bateaux touristiques ou de pêcheurs. La rencontre avec le tucuxi, dauphin à la couleur bleu gris et au ventre rosé qui affectionne les lagons d’eau douce, est toujours un ravissement. Toujours en mer, vous pourriez aussi croiser des requins, raies, tortues, mérous, mahi mahi lors d’une exploration en plongée tuba ou bouteille.
Impossible de quitter le Costa Rica sans avoir pris le temps d’observer quelques lamantins, paresseux, les singes hurleurs et iguanes verts, qui sont particulièrement nombreux dans la province de Limon. On le sait moins, mais il existe encore des réserves pour protéger les grands félins d’Amérique latines comme les jaguars et les pumas, ce qui n’est possible qu’avec des guides experts naturalistes.
Les amateurs d’ornithologie sont toujours fascinés par la diversité des espèces que l’on peut observer dans les parcs nationaux comme les réserves naturelles. Sans être connaisseurs, toute l’année, même si chaque espèce a ses périodes de prédilection, on débusque des perroquets de toutes sortes, toucans, aras écarlates, quetzals, colibris, hérons agami, tyrans, trogons de baird, spatules rosées aux lointains airs de flamants roses, martins pêcheurs, rapaces, manakins, troglodytes à nuque rousse. La liste atteindrait les 519 espèces de volatiles répartis côtés mer et océan, dans les forêts et les cordillères. Le site immanquable doté de la plus grosse concentration est San Gerardo de Dota, mais aussi la réserve biologique de Palo Verde, située dans la province du Guanacaste, la réserve naturelle de Caño Negro, au nord, et la région humide de Sarapiquí et le Parc Carara à 80 km de San Jose.
Pionnier de l’écotourisme en milieu rural
Outre les sites culturels et visites des villes incontournables, prenez le temps de découvrir l’activité de quelques communautés rurales qui vous feront plonger dans leurs pratiques quotidiennes, leurs modes de vie, des traditions ancestrales et des savoir faire transmis de génération en génération avec une conscience de la valeur de cette perpétuation…
L’attachement à l’écotourisme durable est ancré depuis des décennies au Costa rica, témoignant d’un remarquable volontarisme des habitants comme des autorités. Près de Puerto Viejo, une visite du Centro Neotropico Sarapiquis, éco-modèle exclusif, consacré au développement durable, à la biodiversité, aux cultures indigènes et à l’histoire des forêts tropicales, permet d’en faire l’expérience. Cela passe pour les touristes volontaires par la découverte des constructions précolombiennes traditionnelles, la participation aux récoltes, la prise de conscience du traitement des déchets et les efforts du quotidien pour la préservation de l’environnement, la transformation et le travail autour des ressources naturelles de la terre ou la fabrication de vêtements témoignant de toutes ces stratégies écologiques.
Au coeur de la vallée Centrale, ne manquez pas l’occasion de mixer dans la journée une randonnée dans la jungle et par exemple une initiation de la culture cafetière. Une visite dans une plantation de café et une finca dans la vallée d’Orosi par exemple, vous apprendra les secrets de l’or noir local, sa culture, son élaboration et sa transformation en comprenant les étapes de récolte, fermentation, séchage, torréfaction, concassage et broyage. Vous avez toujours voulu savoir d’où venait votre boisson matinale préférée ? Certaines plantations vous permettront de découvrir et savourer plusieurs cafés. Mais vous pouvez aussi choisir une plantation de cacao ou de canne à sucre avant de passer une soirée et une nuit au plus près des habitants qui cultivent et exploitent ces ressources depuis des siècles.
Il existe des expériences à ne pas manquer pour mieux encore s’immerger dans l’environnement d’une des huit communautés indigènes ouvertes aux touristes comme celle des indiens Bribris, des Cabécars ou des Borucas. Ces agriculteurs et éleveurs pratiquent également l’artisanat et le tourisme gastronomique et acceptent que les touristes viennent dormir dans un rancho, l’hébergement typique, manger les spécialités culinaires comme les tortillas, les patacanes, la boisson alimentaire à base de maïs, la chicha, très prisée pendant les fêtes communautaires. On peut donc s’initier à préparation des plats autochtones ou à la fabrication de masques de cérémonies, de savons, ou d’autres produits traditionnels pendant une ou plusieurs nuits.
Sinon, vous serez impressionné par les l’artisanat dynamique et coloré autour du bois, de la céramique, de la poterie, de la faïence, du cuir, du tissage de vêtements ou de hamacs, sans compter sur un sens des traditions très viscéral qu’on ressent presque dans chaque lieu. A la Fortuna, petite ville au Nord ouest de San José, un site synthétise bien toute la créativité, les arts et les artisanats les plus représentatifs du pays : le Coco Loco Art Gallery.
Des sites culturels et des villes historiques
Si l’on évoque presque toujours la nature costaricienne, l’histoire et la culture ne sont pas pour autant anecdotiques. Vous aimez varier les visites lors d’un séjour ? Il est évident que le Costa Rica se prête parfaitement à l’alternance entre randonnées et découvertes de la nature et visites des principales villes dignes d’intérêt comme San José, Liberia, Limon, Cartago, Alajuela, et San Francisco de Heredia.
San José n’a pas que son statut de capitale pour justifier un passage. Certes, elle est un passage obligé puisqu’on y arrive le plus souvent à l’aéroport. Les amoureux de la nature la délaissent trop souvent pour les parcs et réserves, mais la capitale est une ville à part, débordante d’animations et idéale pour prendre connaissance de l’histoire et de la culture du pays.
San José n’est pas qu’un centre économique dynamique, elle est aussi le centre intellectuel et artistique du pays et de nombreuses personnalités assurent cette vitalité. Quelques heures de flâneries à pied permettent de découvrir les bâtiments hérités de la période coloniale et le style néoclassique dominant de l’architecture, mais aussi le Mercado Central, où l’on est inévitablement attiré par les arômes puissants de café qui émanent dans les environs et donnent furieusement envie d’en déguster un ! Dans la ville on ne manque pas l’imposant Théâtre National, la Cathédrale Métropolitaine, juste en face du Parc Central et surtout le Musée National du Costa Rica qui restitue les grandes pages d’histoire et du développement du pays, ainsi que le Musée de l’or Précolombien.
Comme il n’est pas nécessaire de s’attarder à San José, prenez la direction de Cartago, ancienne capitale jusqu’en 1823 est doté de quelques joyaux patrimoniaux comme les ruines de l’église de Santiago Apóstol et la basilique Nuestra Señora de los Ángeles. La ville est aussi proche du volcan Irazu si repérable avec son lac couleur Cyan.
Par son emplacement dans la région du Guanacaste, Liberia s’avère un épicentre tout à fait indiqué si on veut être à proximité de nombreuses zones naturelles et disposer d’un très bon réseau de transports pour se déplacer. La présence de quelques unes des plus belles plages du Pacifique explique aussi pourquoi elle est devenue une ville touristique et populaire. On peut y visiter l’ermitage de l’Agonie, une merveille architecturale, ainsi que le Musée d’Art Sacré du Seigneur de l’Agonie.
Sites incontournables et notre top 10 des destinations au Costa Rica
Vous vous demandez que voir et que faire absolument au Costa Rica ? Ces recommandations devraient faire partie de tout premier séjour initiatique, même si toute sélection exclut d’autres lieux tout aussi admirables. Ce sera l’occasion de revenir ! Le classement tient aussi compte de la difficulté de certaines expériences qui ne sont peut-être pas accessibles pour tous.
Le volcan Arénal, site emblématique riche d’une faune tropicale sauvage hors du commun à associer à La Fortuna et sa célèbre cascade s’avère très (trop?) touristique, et souvent déceptif pour les touristes qui constatent que le plus souvent le volcan est caché sous les brumes. Les activités y sont chères ce qui peut aussi amputer le budget, alors que le site profite surtout de sa renommée.
- 1 – L’immanquable parc national de TortugueroI, le parc aux tortues, aussi qualifié de « petite Amazonie » d’Amérique centrale, pour la beauté de ses paysages, son dédale de canaux digne d’un labyrinthe et la ponte des tortues luth en voie de disparition, côté Pacifique
- 2 – Le parc national du Corcovado au nord de la péninsule d’Osa, avec sa biodiversité exceptionnelle et le mélange de paysages de mangroves, lagunes, marais, rivières, forêts humides et plages de sable
- 3 – La réserve naturelle de Monteverde pour sa biodiversité, l’observation du Quetzal et sa forêt de nuages et sa canopée fantastique, les traversées sur les ponts suspendus et en tyrolienne
- 4 – Le parc national de Cahuita petit paradis du sud entre terre et mer, avec ses forêts tropicales, ses plages caribéennes, et ses récifs coraliens colorés
- 5 – Le parc national Manuel Antonio bien que très touristique mérite le détour pour ses paysages, ses plages et l’observation des singes hurleurs
- 6 – Le volcan de Poas, toujours en activité, à 20 km seulement de San José, près de la ville d’Alajuela
- 7 – Une journée en quête d’authenticité en immersion chez les Bribis ou les Borucas pour rencontrer les indigènes et mieux appréhender leurs modes de vie et leurs traditions
- 8 – L’ascension du Cerro Chirripo pour les alpinistes, et pour ceux qui sont moins intrépides, il y a des sentiers fabuleux dans le parc national de Cerro Chirripo.
- 9 – Le parc du volcan Tenorio et la Laguna Azul et le Rio celeste
- 10 – Le Guanacaste, et notamment le Parc National Rincón de la Vieja, avec les 9 cratères du volcan, ses sources chaudes en extérieur, les cascades de Llano de Cortés, la visite culturelle de la capitale régionale Liberia, et l’une des plus belles zones bleues au monde dans la péninsule de Nicoya sur la côte Pacifique.
Comme il est quand même difficile de ne pas mentionner dans la sélection une référence culturelle, ce sera San José, la capitale, passage obligé, point d’arrivée à l’aéroport et centre névralgique économique du pays.
Les Ticos et la Pura Vida, le secret de la joie de vivre des Costariciens : un pays où il fait bon vivre
La Pura Vida est un art de vivre cher à tout costaricien, car il n’est pas si facile de profiter de la vie, y compris quand on évolue dans un environnement superbe, où tout semble bien aménagé et protégé pour que perdurent ces trésors. Même s’il serait abusif de parler de paradis terrestre, celui que l’on appelle littéralement la Côte riche en Espagnol, le Costa Rica ne mérite pas pour rien son surnom de « Petite Suisse d’Amérique latine ». On y apprécie à la fois la sécurité (loin d’être garantie dans cette zone surtout dans les pays voisins), le confort de vie lié à de bonnes infrastructures et la générosité des habitants, qui sont accueillants et bons vivants.
Bien qu’il y ait un tourisme grandissant, susceptible de générer des menaces pour l’environnement, les habitants, familièrement appelés « Ticos » ne perdent pas leur authenticité et font même de leur état d’esprit et de leur conception du bonheur et de la vie et une sorte d’éternel optimisme, une marque de fabrique. D’ailleurs, si vous vous demandez d’où vient ce surnom de Ticos ? Ce serait lié au fait que beaucoup de Costariciens utilisent les diminutifs ico – ica pour tout qualifier et cela donne un côté plus doux affectueux qui attire vite la sympathie.
Une culture costaricienne fruit des mélanges d’influences et de populations
Le Costa Rica représente une sorte de fusion culturelle très riche, issue des vagues de migrants au cours des siècles. Des Africains descendants des esclaves, des Espagnols descendants des Conquistadores, des hébreux, des libanais, des Chinois, sont venus apporter leurs propres cultures et héritages et ont façonné cette identité harmonieuse, surtout que ces populations ont rencontré les cultures et traditions ancestrales des peuples autochtones Bribri, Cabécar, Maleku, Teribe, Boruca, Ngäbe, Huetar et Chorotega qui jusqu’à l’arrivée des Conquistadores au XVème siècle, étaient sous l’influence de l’empire Maya. Tous vivent aujourd’hui ensemble avec la conscience de leurs richesses mutuelles bien plus que de leurs différences.
Pays à majorité catholique, le patrimoine religieux ne s’incarne pas qu’à travers les belles églises. Il y a un évènement majeur tous les ans autour du 2 Août : la célèbre Romería, plus grand pèlerinage du pays, héritage des Espagnols, réunit plus de deux millions d’habitants qui traversent le pays à pied (un peu comme pour aller à Saint Jacques de Compostelle) afin de se rendre à la basilique Notre-Dame des Anges de Cartago.
Quand on évoque la culture, ce qu’on apprécie le plus facilement en tant que touriste, surtout en soirée, après des journées de visites chargées, c’est probablement l’ambiance et le culte des danses et de la musique avec un mariage de tout ce qui rime avec la Pura Vida : le Merengue, la salsa, le calypso cumbia, le tambito, la parrandera et d’autres styles et types de danses plus typiques. Quand les musiques précolombiennes, espagnoles et afro-caribéens se croisent, la Pura Vida est toujours entraînante et tournée vers les festivités.
La liste des motifs pour choisir le Costa Rica pourrait être encore plus longue, mais déjà ces quelques points forts devraient vous convaincre et localement, vous devriez vous rendre encore mieux compte qu’il faut vivre cette expérience au moins une fois dans sa vie pour comprendre pourquoi ce pays est tellement spécial, à part et attractif en Amérique Centrale.
Comment S’y rendre ? : Formalités
Le Costa Rica est très touristique, et connaît un grand engouement auprès des Nord-Américains, et de plus en plus d’Européens. Cela reste un pays très facile à envisager sans trop de délais de préparation, ni de contraintes administratives.
Bonne nouvelle, on peut entrer et voyager au Costa Rica sans visa, pour tout séjour touristique de moins de 90 jours. Seul un passeport d’une validité de plus de 6 mois à la date du départ est exigé. Les mineurs doivent disposer aussi d’un passeport individuel et d’une autorisation de sortie du territoire surtout si vos enfants ne portent pas votre nom. Il n’y a pas d’autres formalités spécifiques, bien qu’il soit recommandé de conserver les preuves qui peuvent être réclamées sur place en cas de contrôles, comme le billet d’avion retour, les preuves d’hébergements, au moins celles des premiers jours, et un justificatif de revenus garantissant que l’on dispose des ressources suffisantes pour la duré de son séjour.
En terme d’assurances, il n’y a pas davantage d’obligations demandées par les autorités du pays. Si vous disposez d’une carte bancaire Visa, Master Card ou autres intégrant des assurances voyage, vous pouvez vous en contenter pour un court séjour, car les couvertures vont jusqu’à 150 000 €. Si vous passez par une agence, mieux vaut recourir aux assurances proposées par celle-ci, car cela permet de mieux sécuriser son séjour surtout s’il devait y avoir une annulation. Pour les itinérants prévoyant un plus long séjour ou les tourdumondistes, rien ne vaut de souscrire à une assurance voyage internationale pour couvrir l’essentiel des risques concernant le vol, les bagages, la location de voiture éventuelle, les activités et excursions, sans oublier bien sûr les frais de santé, et l’éventuel rapatriement en cas d’accident, de décès ou de problème grave.
Quel que soit votre type de voyage, prévoyez d’emporter avec vous votre permis de conduire national, au cas où vous voudriez vous déplacer plus facilement et de façon autonome en voiture ou en 4X4, un choix probablement plus sûr compte tenu de l’état de certaines routes. Le 4×4 offre une meilleure garantie de confort pour explorer certaines zones naturelles, où l’accès est plus délicat, d’autant que les routes ne sont pas toujours bien entretenues, même si des tronçons sont payants. Le permis international n’est pas indispensable auprès des loueurs.
Côté santé, il n’y a aucun vaccin obligatoire. Prévoyez néanmoins de vérifier que tous vos vaccins sont à jour et en particulier on recommande les vaccins pour la rubéole, les oreillons, la rougeole, la diphtérie, le tétanos, la et la poliomyélite et pour les aventuriers qui comptent aller au plus près de la faune, il peut être utile de prévoir le vaccin contre la rage. Si le paludisme est en voie d’intinction, on ne peut pas omettre le risque par rapport au virus Zika, mais il s’agit plutôt de prévention, avec des répulsifs par exemple.
Compte tenu des expériences liées aux randonnées et trek, et surtout si c’est un axe important de votre séjour, prévoyez un bilan de santé pour vérifier que vous allez bien, car certaines randos sont exigeantes et la nature de divers terrains suppose un bon niveau de sportivité.
Les infrastructures sanitaires dans tout le pays restent globalement satisfaisantes, mais onéreuses.
Quand partir au Costa Rica ?
Le Costa Rica est un pays tropical chaud et humide qui ne compte donc que deux saisons : la saison sèche entre décembre et avril, et la saison des pluies entre juin et octobre, marquée par de fortes précipitations. Celles-ci garantissent aussi la beauté de la végétation tropicale, mais la fréquence, le volume et la brutalité des pluies ne motivent guère les voyageurs, ce qui génère donc une faible fréquentation et des prix beaucoup plus bas.
Si vous vous demandez quel est le meilleur moment pour aller visiter le Costa Rica ?, il est difficile de répondre à cette question. A chaque saison son avantage et son lot d’expériences surtout si vous êtes intéressé par l’observation de certains animaux ou environnements. De Mars à Mai, l’observation des oiseaux est la plus passionnante, de Juillet à Octobre, vous croiserez les baleines et entre Juin et Septembre, vous pourrez vivre la ponte des oeufs de tortues. Il n’y a donc pas que la météo à prendre en considération, bien que cela ait toujours son importance pour les touristes météo-sensibles qui veulent des garanties de beau temps ou temps sec. Vous apprécierez que les périodes les plus indiquées correspondent souvent à celles où en France, on subit la fraîcheur automnale (pour les vacances de Toussaint) voire la froidure hivernale (lors des vacances de fin d’année, ou d’hiver) et cherche à s’évader vers des zones plus propices qui permettent de profiter encore de la chaleur et des plages, sans grand excès. Vous voulez passer Noël ou Nouvel An au soleil, le Costa Rica est parfait !
Les professionnels estiment que septembre et octobre sont les mois à éviter, tant ils sont caractérisés par les pluies, les vents et même le froid dans certaines régions. Les mois de Mai ou de Novembre sont considérés comme des mois de transition, qui présentent un avantage non négligeable. Le pays accueille moins de touristes que pendant la saison sèche, car beaucoup privilégient les conditions météorologiques optimales surtout pour les treks de plusieurs jours, et elles sont garanties pendant la saison sèche, durant laquelle les pluies sont rares et assez brèves. Le budget d’un voyage organisé, d’un séjour sur mesure ou en itinérant peut s’avérer donc bien moins couteux. Il faut simplement accepter une météo possiblement plus variable même au cours d’une même journée, avec des alternances entre chaleur et fraîcheur et des épisodes pluvieux, qui ne sont néanmoins pas aussi problématiques que pendant la saison des pluies. Il peut donc être intéressant de choisir la période de mi octobre jusqu’à mi octobre, ou fin avril jusqu’à mi mai, pour trouver un compromis entre budget et météo.
Si les températures entre 15° pour les plus fraîches et 30°-35C maximum, sont clémentes et stables, pendant la saison sèche et le pays bénéficie d’un très bon taux d’ensoleillement, la majorité des voyageurs optent pour les mois de décembre à mars, ce qui entraîne une affluence touristique très dense et des prix jusqu’à 30% plus élevés. Attention, il y a néanmoins des contrastes entre les diverses régions du pays ; le Nord s’avérant très humide, alors que le Sud peut voir grimper les températures. Il est donc parfois intéressant d’opter pour la période transitoire si vous n’êtes pas trop météo sensible et n’êtes pas dérangé par une météo pas aussi stable que lors de la saison sèche.
Vous souhaitez d’autres informations en prévision d’un séjour ? : consultez le site officiel de l’office du tourisme du Costa Rica.
Détails pratiques
Monnaie: Colon
Langue: Espagnol
Décalage horaire:
– 6H