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Visiter le Parc Guëll : un site naturel et monumental magique et inimitable à Barcelone

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Vous rêvez de visiter Barcelone, admirer la Sagrada Familia, le Parc Guell, la Casa Batllo ou Milo, flâner sur la fameuse Rambla et dans les ruelles du centre historique médiéval du Barrio gotico, découvrir le temple du Football catalan le Barça et tant d’autres merveilles ? Vous avez bien raison! Barcelone est l’une des villes les plus réputées en Europe auprès des touristes du monde entier et sa réputation n’est en rien usurpée. Aujourd’hui, l’attractivité touristique de Barcelone entre avril et octobre est telle qu’elle exclut quasiment tout séjour improvisé. Même s’il y a moins de touristes hors saison, notamment en hiver, Barcelone se mérite. Non seulement, cela a un coût qui invite à la réflexion sur les visites à privilégier, surtout que cela choix est vaste et le budget rarement extensible, mais cela induit aussi quelques contraintes et demande un petit sens de la préparation et de la rigueur pour respecter les horaires disponibles ou possiblement imposés en fonction des délais d’anticipation.

On peut certes choisir une escapade à Barcelone sur un coup de tête, mais si l’on souhaite visiter les principaux sites incontournables de la capitale catalane, un minimum de préparatifs s’imposent, car la plupart des monuments exigent des réservations (très ?) anticipées pour être assuré d’accéder aux visites intérieures. Et ce serait dommage de devoir se contenter de les admirer en extérieur, bien que ce soit déjà éblouissant. C’est notamment le cas pour le célèbre Parc Guell, l’un des chefs d’oeuvre de Gaudi qui s’est imposé après la Sagrada Familia comme le deuxième site culturel le plus prisé et préféré des touristes parmi le fantastique patrimoine moderniste de la ville. Il faut dire qu’il est l’un des meilleurs reflets de la créativité naturaliste et artistique de Gaudi et condense à la fois une philosophie de l’Art, une vision du monde et une impression de démesure avec un projet presque pharaonique pour répondre aux rêveries d’un richissime client. Le Parc Guell est donc un passage obligé quand on est touriste à Barcelone et souhaite comprendre l’imaginaire de Gaudi et sa fascination pour la nature et son envie de reconnexion aux éléments.

Pourquoi visiter le Parc Guëll ?

Quand un site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco et accueille plus de 3,5 millions de touristes et les riverains et habitants désireux de de se mettre au vert, c’est rarement par hasard. Il n’est pas difficile d’imaginer pourquoi on ne peut pas manquer une balade dans ce parc qui est bien plus que le plus grand espace vert de Barcelone. Tout d’abord, en raison de sa situation sur la Muntanya Pelada, une colline au nord-ouest du quartier de Gracia dans la zone d’El Carmel, d’où l’on surplombe la ville et obtient une superbe vue panoramique.

parc guell barcelone

En prendre plein la vue sans efforts, c’est déjà une bonne raison de ne pas manquer ce spectacle de carte postale qui réserve des clichés très instagrammables, mais en plus, le Parc Guëll réserve un environnement foisonnant découpé en plusieurs zones. Non seulement, il y a une zone monumentale dotée de quelques admirables chefs d’oeuvre de l’architecture de Gaudi, répartis sur une superficie de 12 hectares – forcément la plus fréquentée par les touristes, mais tout autour, dans la zone adjacente, on peut se balader dans une zone naturelle et forestière de 8 hectares riche d’une biodiversité remarquable qu’on ne soupçonnerait pas. Sans quitter la ville, on se retrouve en forêt en quelques minutes et ça fait du bien de renouer avec la nature, alors que Barcelone reste une grosse ville remplie d’attractions touristiques.

Pour la petite histoire, le Parc Guëll était à l’origine un projet de cité jardin, un quartier résidentiel de luxe destiné à accueillir une chapelle et quelques 60 maisons de propriétaires fortunés, grands entrepreneurs et personnalités éminentes barcelonaises. La commande a été passée par le richissime Eusebi Güell dont on retrouve souvent le nom sur des monuments, tant il a marqué de son empreinte la ville grâce à ses ambitions.

En ce début du XXème siècle, Barcelone connaissait son âge d’Or et une prospérité économique sans équivalent, qui l’ont transformée en capitale moderne et très cosmopolite et en modèle de développement urbanistique. Depuis un demi siècle, avec plus de 500 000 habitants, la population ne pouvait pas être contenue dans la zone de l’ancienne ville médiévale dont les murailles avaient été démolies en vue de construire les quartiers la ville neuve, l’Eixample, projetée par l’ingénieur Ildefons Cerdà. Diverses commandes de mécènes avaient permis à des architectes locaux sous la houlette d’Antoni Gaudi, de réaliser quelques ouvrages comme El Capricho, La Finca Güell et le Palau Güell. C’est dans ce prolongement que le Park Guëll (de son nom originel) imaginé sur le modèle de cité-jardin anglais s’inscrivait comme une étape décisive pour consolider les collaborations entre les entrepreneurs et les architectes et magnifier la ville en mettant à l’honneur l’Art et l’influence moderniste locale en vogue à cette période.

Son édification est l’oeuvre d’Antoni Gaudi qui y travailla entre 1900 et 1914, mais comme en témoigne l’ouvrage actuel, jamais le projet initial n’aboutit vraiment, en raison de l’augmentation des coûts astronomiques qui obligèrent à réviser les ambitions et d’arrêter faute de fonds suffisants. En définitive, quatre maisons seulement furent construites, mais ce sont surtout les deux maisons en forme de champignon que l’on peut observer dès l’entrée du portail avant la montée des escaliers menant à la Place de la Nature. Outre les constructions, les ouvrages, les fontaines et escaliers, le Park Guëll se démarque par le travail effectué autour des mosaïques inspirées de la technique catalane de Trencadis.

Entre 1984, date d’inscription à l’Unesco et 1994, les architectes José Antonio Martínez Lapeña et Elías Torres contribuèrent à sa restauration, non sans essuyer quelques polémiques concernant l’usage de la céramique blanche pour l’habillage de la terrasse, jugé à l’époque indigne et peu respectueux de ce qu’était la philosophie gaudienne.

Diverses interventions ont été effectuées en vue de toujours conserver la beauté originelle du site comme en témoigne la restauration des quatre médaillons de la salle hypostyle dans le respect complet de leur esthétique et de leur aspect original. Un ouvrage rendu possible grâce à des spécialistes qui ont rassemblé des dossiers d’archives, réunit un grand nombre de photos et un mappage scrupuleux pour restituer un parfait état et améliorer l’usage de leurs réservoirs.

Quelles conditions d’entrée dans le parc Guëll ?

Planifier la visite du Park Guëll permet d’en profiter à son rythme.

Si pendant longtemps, il était possible de visiter le parc Guëll gratuitement et sans se soucier des heures et conditions d’accès, il n’en est rien désormais.

Une entrée payante à réserver (bien) à l’avance

L’entrée du parc est payante pour les visiteurs (hors riverains). Il est recommandé d’acheter le ticket d’entrée en ligne et donc d’anticiper pour éviter que toutes les heures affichent complet, ce qui arrive souvent en été et lors des périodes le plus touristiques (vacances de Pâques, ponts de mai, événements locaux…). Quelle que soit la date et l’heure de votre visite, ne prenez pas le risque d’attendre d’être arrivé sur place, car vous pourriez vous contenter de rester devant l’entrée !

Le prix du ticket pour le Parc Güell en 2025 s’établit à 18 € par adulte, 13,50 € pour les enfants de 7 à 12 ans et les plus de 65 ans. La gratuité s’applique pour les enfants de moins de 6 ans et les personnes handicapées sur présentation d’une carte pour justifier leur statut. Il permet l’accès au parc et à toutes ses zones, mais des suppléments peuvent s’imposer pour visiter la maison de Gaudi (même si on peut se contenter d’admirer l’extérieur sans avoir l’impression d’avoir renoncé à un site majeur à moins d’être amateur de musées et de collections personnelles). Si vraiment vous avez envie d’approfondir la découverte, vous pouvez toujours envisager une visite guidée avec l’un des guides certifiés ou recourir à un audioguide.

Une fois la réservation effectuée sur le site officiel (ou sur les sites tiers proposant ce service),  il vous suffit d’imprimer le ticket ou si vous préférez, vous pouvez montrer le code QR sur votre smartphone ou tablette auprès du point de contrôle pour l’heure et l’entrée sélectionnée. Attention, l’entrée ne peut se faire que jusqu’à 30 min après l’heure indiquée sur le ticket, il est donc recommandé de prendre ses dispositions pour éviter le retard et risquer de ne pas pouvoir accéder au site, d’autant que vous ne serez pas remboursé ! En revanche, il n’y a aucune limite de temps autorisé à l’intérieur du parc donc vous pouvez en profiter autant que vous voulez, mais une fois sorti, vous ne pourrez pas à nouveau entrer.

Réglementation des entrées pour de meilleures conditions de visite

Pour préserver le site et sa zone monumentale et son environnement naturel du tourisme de masse qu’il subissait surtout à certaines heures de pointe qui réunissaient jusqu’à 10 000 personnes sur des parties réduites, les autorités ont décidé de réglementer l’accès aux diverses zones du parc et de contrôler les deux entrées dont la principale se situe au Sud. Ne rentrent donc dans le parc qu’un maximum de 1400 personnes par heure réparties selon les entrées.

Le contrôle s’effectue principalement entre 9h30 et 17h30, 18h30 ou 19h30, qui sont les horaires (en fonction de la saison), où l’ensemble du public peut rentrer et visiter, alors que des heures ont été aménagées pour favoriser le bien-être et l’accessibilité des habitants (de 6h à 9h30 et de 19h30 à 22h le plus souvent) et de ceux qui disposent d’une carte d’accès libre. L’objectif de protection du site se double d’une volonté de plus de confort et de sécurité pour les visiteurs. C’est pourquoi il est préférable de s’acquitter du droit d’entrée plusieurs jours à l’avance, puisque cela évite de trop longues files d’attente comme on pouvait les avoir avant 2013 grâce aux billets coupe-file. Cette limitation du nombre de visiteurs a contribué à améliorer la fluidité des visites et leur bon déroulement, même si cela reste toujours très touristique et ne dispense pas de quelques blocages ou d’un peu d’attente en très haute saison. Si on est libre de se promener comme on l’entend, un circuit a été aménagé en sens unique avec un point de contrôle des accès pour admirer les principales attractions comme la place de la Nature, centre névralgique du parc avec une vaste esplanade quelque peu artificielle, le Théâtre grec, la salle Hypostyle, le portique de la Lavandière, l’escalier du Dragon et les Jardins d’Autriche.

La visite du Park Guëll : un incontournable à Barcelone

Parfois, on peut considérer un site comme immanquable sans que l’expérience du visiteur soit satisfaisante. Le Parc Guëll tient vraiment ses promesses et est à la hauteur de sa réputation, tant il représente un espace d’expérimentation pour Gaudi qui voulait y développer des structures aux formes organiques uniques en leur genre. C’est un lieu à la fois magique, atypique et inimitable qui condense le génie d’un artiste sans limite dans son imaginaire. N’y renoncez pas pour une question de budget, car l’ensemble est un régal pour les yeux et une source d’étonnement permanent. Il recèle des ouvrages et des trésors moins connus qui rappellent sans cesse l’avant-gardisme de Gaudi, sa fascination pour la nature et son souci de toujours lui rendre hommage à travers le choix scrupuleux de ses matériaux, des coloris et des motifs et des oeuvres artistiques.

barcelona parque guell

Plutôt que de débuter par la montée de l’escalier et la découverte de l’esplanade de la Place de la Nature comme le font beaucoup de touristes pour poursuivre dans la partie plus confidentielle, j’ai préféré commencer par la partie haute moins connue du parc, de façon à progressivement rejoindre ce qui est considéré comme la place centrale en raison du point de vue sur Barcelone. C’est ainsi qu’on prend aussi conscience que le parc Guëll est avant tout un parc et que la nature le façonne avec un relief sauvage et capricieux qu’a du dompter Gaudi. C’est aussi ici que l’on prend conscience de ce qu’a été l’esprit du projet initial entre les arbres, les quelques ébauches de villas et vestiges et tous les aménagements de sentiers, les agencements de pierres reconstituant des décorations toujours en lien avec des éléments naturels.

Au gré des sentiers et des chemins qui révèlent des structures très originales et ont constitué un défi architectural compte tenu du terrain, on voit s’organiser un réseau de viaducs et de portiques assez fascinant. L’ensemble conditionne la circulation dans le parc surtout quand on sait combien il peut y avoir de l’affluence, en dépit de la réorganisation des accès.

La maison Gaudi, qu’il faut donc payer en supplément, a été convertie désormais en musée et fut le lieu de résidence de Gaudi. Guëll avait chargé Gaudi de construire une sorte de maison-pilote supposée représenter un modèle pour montrer aux futurs acquéreur qui voudraient vivre dans le complexe résidentiel. Les promoteurs Pardo et Bardier choisirent le terrain où fut fondé la bâtisse. Elle bénéficie d’une vue sur la Place de la Nature et d’un accès prévu pour des voitures par le chemin dit du Rosaire et un pour les piétons. Finalement, très vite, Guëll et Gaudi comprirent que le projet n’était pas forcément réaliste et cette maison resta l’une des seules à voir le jour. La Casa Trias est l’une des deux autres demeures ayant été vendues après la construction du parc.

En descente, on rejoint alors la partie du second plan, la plus touristique, où se trouvent les principaux chef d’oeuvres comme la salamandre ou la lavandière, qui se trouve être la seule figure humaine, alors que toutes les autres sont des représentations végétales, florales, ou animales. Toute la zone est parsemée de magnifiques mosaïques multicolores recélant des motifs tous différents et parfois un imaginaire insoupçonné, qui donnent une impression composite, parfois un peu anarchique mais toujours foisonnant de créativité. Tout rappelle la magnificence de la mosaïque catalane appelée trencadis ou technique du pique-assiette, qui repose sur un subtil art de la récupération de matériaux le plus souvent bons marché comme des fragments de céramiques, des morceaux de céramique cassés ou à la découpe irrégulière, ou des morceaux d’assiettes, de verre, de bouteilles, de carafes ou de miroirs. Leur combinaison offre des résultats pleins de fantaisie, mais toujours spectaculaires et ils témoignent autant d’un esprit empreint de fantastique que d’une conscience et dimension écologique chère à la philosophie avant-gardiste.

Bien sûr, la Salamandre est l’attraction la plus courue et spectaculaire, considérée comme le Dragon le plus fameux de Barcelone, où un petit jeu consiste à dénicher la foule de dragons dispersés et parfois dissimulés un peu partout dans le centre, sur des façades, dans des recoins, dans des cours cachées. Mieux vaut se munir de patience à certaines heures et périodes si vous voulez prendre des photos sans subir la horde de touristes qui se pressent, parfois se bousculent sans trop se soucier des autres. Une arrivée matinale ou une visite plus tardive pourraient éviter de ramener des clichés entouré de plein d’autres personnes, et vous y gagnerez même en profitant du coucher du soleil éventuellement qui dévoile une vue inoubliable avec ses cieux colorés.

barcelone barcelona parque guell

En poursuivant, le temple dorique et la grande salle hypostyle voient se succéder une forêt d’imposantes colonnes grecques et sur ses plafonds, on zyeute les mosaïques colorées à dominante bleue et verte avec des motifs solaires et représentant d’autres astres. Les colonnes extérieures ont été inclinées pour reprendre la technique des Grecs anciens. Le site était supposé accueillir un marché couvert.

Pour terminer la visite, la Plaça de la Natura se définit avec sa vaste esplanade à la forme ovale de 43 mètres de long pour 26 mètres de largueur, dominée par la blancheur après les rénovations des années 80 et on peut apercevoir le fameux Banc de Tracadis constitué comme la salamandre selon l’art du trencadis. Les palmiers qui délimitent l’espace amplifient les impressions exotiques, mais ce n’est pas nécessairement le coin le plus beau. Toute une série de bancs conçus par Josep Maria Jujol devaient donner le sentiment d’être dans un théâtre naturel pour organiser des pièces de théâtre. On croise aussi sur la deuxième fontaine la tête du serpent Python, qui selon les experts restitue les armes de la Catalogne et représente le symbole de la médecine. Elle sert aussi à évacuer le trop plein des eaux de pluie.

Un imposant perron se situe entre des murs crénelés et les colonnes du temple dorique. Il est formé d’une série de volets et de deux escaliers comptant onze et douze marches et divisé par une série de trois fontaines. L’ouvrage est censé représenter la géographie de la Catalogne et sa grandeur et il incarne aussi une certaine splendeur de ce qu’était Barcelone à l’époque médiévale.

Nous voici arrivés à l’entrée du parc qui pour le visiteur débutant ici témoigne surtout à travers ses pavillons d’un mélange d’exotisme et de représentations allégoriques de la Terre et du Ciel. Tout est vraiment enchanteur et l’univers qui se dessine sous les yeux du spectateur force vraiment l’admiration, même quand on n’est pas comme moi connaisseur en art et en architecture.

Vous devriez passer quelques heures dans le parc Guëll, a minima deux heures pour faire un tour rapide ou 4 à 5, si vous êtes du genre curieux et visiteur exigeant soucieux de décrypter tous les petits détails.

Comment aller jusqu’au Parc Guell ?

Barcelone est une ville très bien desservie par les transports en commun. Ce sera donc le meilleur moyen ou du moins le plus économique pour accéder au Parc.

Le métro est le plus pratique et rapide grâce à la  ligne 3. Arrêtez vous à la station Lesseps ou Vallcarca et après une marche d’environ 15 min, vous pourrez atteindre les escalators qui faciliteront le gravissement de la colline.

En bus, les lignes 92 et 24 proposent un arrêt à La Granja ou pour les lignes H6 et D40 un arrêt à Trav de Dalt-Torrent de les Flors desservi par les lignes H6 et D40.

Le bus touristique Barcelona City Tour permet aussi de s’y rendre avec un arrêt en haut du parc à proximité de l’entrée principale.

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