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Vivez une aventure grandiose dans les Balkans en road trip, en trek ou en packraft

Voyager au Montenegro (et pourquoi pas dans l’Albanie voisine) est une excellente porte d’entrée pour découvrir les Balkans de l’Ouest et débuter une immersion dans cette région européenne authentique et fascinante qui reste pourtant assez méconnue et méjugée par les touristes. Que ce soit en road trip pour une semaine ou plus, en mode baroudeur et randonneur campeur ou en bivouac au contact d’une nature surprenante et encore peu touristique qu’on arpente à pied et parfois au fil de l’eau les rivières, vous aimerez assurément les couleurs, les beautés et les saveurs balkaniques. Vous serez touchés par les émotions fortes que réservent les expériences de randonnées dans un pays attaché à ses patrimoines, fier de ses parcs nationaux et naturels où l’on prend le temps de se reconnecter à l’essentiel et de se déconnecter du quotidien et de la modernité pour mieux plonger dans l’aventure et construire des souvenirs mémorables. Oui, le Montenegro et l’Albanie, c’est la promesse de tout cela et plus encore.

Non, il n’est pas nécessaire d’aller à l’autre bout du monde pour vivre la grande aventure et s’adonner à des randonnées ou des treks formidables. En Europe, à 2 ou 3h de vol de Paris, les Balkans se prêtent parfaitement aux envies des voyageurs curieux qui ont envie de profiter d’une grande variété d’influences culturelles et historiques, de paysages sauvages et montagneux, de voies de trek spectaculaires, d’environnements naturels exceptionnels et très préservés. Depuis une dizaine d’années, la Croatie a les faveurs de nombreux touristes du monde entier et représente une évidence, en raison de ses villes historiques de caractère réputées depuis l’Antiquité pour certaines, de son littoral dentelé sur les bords de l’Adriatique et de sa myriade d’îles et d’îlots avec des criques cachées et à l’écart des plages et zones trop touristiques. Mais le Montenegro comme l’Albanie n’ont rien à lui envier et ont même pour eux leur coût de la vie avantageux. Par chance, il existe des destinations bien plus confidentielles, encore à petit prix et tout aussi inspirantes et riches de leurs influences.

Aujourd’hui, le Montenegro commence à attirer quelques milliers de Français et vous verrez qu’il ne manque pas d’arguments. L’engouement pour la Croatie a généré une augmentation significative du coût de la vie et du budget des vacances actives qui pousse les touristes à chercher des alternatives plus économiques. Ce petit pays d’à peine 13 800 km, soit deux fois moins grand que la Belgique a tout pour plaire un large public de touristes et attirer les amateurs de randonnées entre Avril Mai et Septembre ; jusqu’à mi Octobre avant que l’automne ne s’installe trop avec une certaine fraîcheur puis froidure et des jours plus courts ne permettant pas de profiter autant de sa nature. Du Montenegro jusqu’à l’Albanie, il n’y a presque qu’un pas … ou du moins une centaine de kilomètres depuis Podgorica pour voir à quoi ressemble ce pays longtemps fermé en raison d’une terrible dictature communiste et qui s’ouvre désormais de plus en plus avec un sens de l’hospitalité exemplaire. L’Albanie émerge aussi comme destination de plus en plus tendance et heureusement, ce n’est pas que pour les soirées arrosées au bord de l’Adriatique que certains jeunes apprécient. Et le coût de la vie encore plus bas qu’au Montenegro ne doit pas être votre seul motif. C’est un pays étonnant, encore très peu connu des touristes et susceptible de convaincre les curieux motivés. Les plus aventuriers n’hésiteront pas à associer les deux pays lors d’un même séjour pour augmenter encore plus le potentiel de paysages et d’influences culturelles.

3 façons de visiter le Montenegro et d’explorer les Balkans autrement entre randonnées et activités insolites…

Parmi les voyagistes les plus recommandés dans le tourisme nature et aventure, les voyages au Monténégro avec Travelbase vous offrent la garantie d’un séjour unique, qui vous ressemble, conçu selon vos envies, par des experts des destinations soucieux d’intégrer les fameux incontournables à côté desquels on ne peut passer lors d’un premier séjour et des expériences différentes dont on se souvient longtemps. Travelbase est une agence de voyage née de la volonté de créer des voyages de rêve pour les amoureux de la nature dans un esprit « durable » autour de destinations aventures. Elle privilégie un désir d’immersion dans la culture et la population locale et un respect de la préservation des environnements et de la limitation de l’empreinte écologique. Elle se caractérise aussi par un goût prononcé pour des activités qui permettent de tirer le meilleur profit de la nature : trek, rafting, packrafting, canyoning. L’équipe se constitue de conseillers aventuriers et fins connaisseurs de leur destination pour que vous n’ayez pas à gérer les aspects pratiques de l’organisation, mais que vous puissiez vivre des moments spéciaux en solo ou accompagnés, sans vous soucier de rien si ce n’est du plaisir qu’il y a à prendre de jongler entre les visites, les coins insolites voire des trésors bien cachés, les diverses activités originales et des logements confortables et plutôt atypiques.

Le road trip : pour une découverte du Montenegro en autonomie

Si vous n’avez pas forcément une grande habitude des voyages en itinérant et ne voulez pas vous coller au travail d’organisation et de réservation, mais vous ne voulez pas être davantage contraint par un rythme de voyage organisé en groupe et en bus, l’auto trip s’avère la solution idéale pour se lancer dans l’aventure balkanique en ménageant ses efforts. Vous confiez la conception, l’organisation et la réservation à une agence de voyage, tout en restant acteur de votre séjour et décidant de ce que vous recherchez vraiment comme type de visites et activités. L’avantage de cette manière de voyager est le déplacement et les visites en toute autonomie. Le changement plus régulier d’hébergement permet d’appréhender les divers aspects du pays, en profitant de sa variété et en limitant les rayonnements vers des zones trop éloignées. Vous pouvez donc vous balader à travers le pays et décidez toujours de votre rythme, même si vous bénéficiez de recommandations d’experts pour mieux optimiser et éviter les mauvais choix.

Le Montenegro, littéralement Montagne Noire, Crna Gora, est indépendant depuis 2006 après sa séparation pacifique avec la Serbie à l’issue des guerres d’ex Yougoslavie. Le covid et la crise économique, puis les conséquences de la guerre en Ukraine qui a privé le Montenegro des ressortissants russes très habitués à la destination ont pu générer quelques difficultés ces dernières années, mais rien qui ne puisse empêcher d’apprécier pleinement un voyage. Le Montenegro est résilient. Il combine à la fois des montagnes karstiques à la couleur assez sombre (d’où leur nom) et quelques uns des sites fameux des voies blanche et bleue de la Via Dinarica, la plus grande voie de treks des Balkans et la mer Adriatique. Sur un littoral réduit et concentré sur 120 km s’étire une jolie côte parsemée de plages de sable et de villages et stations balnéaires comme Budva, Tivat, Bar ou Petrovac et Ulcinj tellement annonciatrice de l’Albanie. A 90% constitué de montagnes, le Montenegro est captivant ; à la fois abrupt, sauvage et aventurier, mais sa population y est hospitalière et attachée au partage de ses traditions et de son art de vivre mélangeant l’esprit slave et celui des influences italiennes liées à la domination de la république de Venise pendant 4 siècles, ex yougoslaves et albanaises. Le tout forme un syncrétisme intriguant qui donne l’impression d’un pays composite à l’identité versatile d’une région à l’autre.

On ne va pas se le cacher, au Montenegro, certains paysages se méritent surtout pour ses zones les plus centrales, assez peu habitées, dans les gorges de la rivière Tara ou de la Moraca, ou dans le Durmitor, mais le pays, en raison de sa petite taille, se parcourt facilement en road trip en quelques jours depuis un ou idéalement plusieurs points de chute. On peut varier les plaisirs au cours d’un même séjour en alternant les visites culturelles dans une ville comme Kotor, les villages de Perast et Sveti Stefan ou dans l’ancienne capitale historique Cetinje, les balades maritimes et sur la route des bouches de Kotor, les excursions lacustres sur le lac Skadar et les expéditions en montagne dans les parcs de Durmitor, de Biogradska Gora ou de Lovcen. Et pourquoi pas aussi d’envisager un combiné en trek ou en autotrip en liberté avec l’Albanie, l’un des pays les plus attractifs en terme coût de la vie et / ou avec la Bosnie-Herzégovine ou le Kosovo voisins ?

En arrivant à l’aéroport de Podgorica, il ne vous reste plus qu’à suivre un programme et à adapter sur le terrain en fonction de vos coups de coeur et de vos envies. Vous récupérez votre voiture de location et suivez les conseils communiqués dans un itinéraire précis et personnalisé où l’on vous suggère les visites et randonnées, les temps recommandés pour bien les apprécier et les activités à ne pas manquer pour transformer encore mieux le voyage en expériences. Travelbase fait le choix d’hébergements de caractère ou plutôt uniques dans des environnements où l’on n’a finalement pas besoin de beaucoup bouger pour bien s’immerger dans la nature.

Le trek dans les Balkans : le paradis des plus beaux pics pour les randonneurs exigeants

Si vous êtes un voyageur plus expérimenté et amoureux des randonnées et des ascensions en montagne, le trek d’une semaine dans les Balkans entre Montenegro, Albanie et Kosovo pourrait constituer un défi inspirant avec 5 jours complets de marche. Cette grande randonnée du Balkans Trail autour des plus beaux pics des Balkans de l’Ouest, primée au World Travel & Tourism Award est référencée comme l’une des plus spectaculaires au monde pour le continent européen. Elle révèle des sentiers aventuriers de 12 à 15 km avec des dénivelés positifs et négatifs entre 1000 et 1200 mètres et entre 600 et 900 mètres et des perles secrètes que forcément on ne vous révèlera pas pour préserver la magie et leur confidentialité.

Entre Theth, Valbona, Ceremi et Doberdol en Albanie, Babino polje, Plav, Pusanje au Montenegro avec une petite incursion au Kosovo pour relier les deux, le sentier est fantastique et ponctué de challenges. C’est aussi l’opportunité de franchir les diverses frontières naturelles et entre les pays à pied, ce qui est une expérience unique, car il y a quelques années encore, les postes frontières n’existaient pas ! Maintenant, pas de problème, avec votre permis frontalier en main, vous arpenterez les chemins et sentiers et passerez d’un pays à l’autre pour rejoindre vos camps de base. C’est surtout l’occasion d’en prendre plein la vue depuis ces sommets et de plonger dans une nature intacte et fascinante au plus près de la faune et de la flore et d’aller là où beaucoup d’autres n’oseraient pas aller. Quoi de mieux que les plus beaux pics des Balkans de l’Ouest, des massifs méconnus sur la voie blanche de la via Dinarica pour prendre de la hauteur et se laisser transporter au coeur des sites sauvages qui se méritent ?

Travelbase a imaginé une expérience à petit prix à partir de 570€ (tarif Early Bird), durant laquelle les marcheurs peuvent toujours randonner en liberté en solo ou en groupe en compagnie d’un guide certifié, sans avoir à s’embêter dans les préparatifs et compter si besoin sur toutes les consignes détaillées dans une appli et grâce aux guides de montagne francophones qui connaissent très bien ces pics et leurs exigences physiques et techniques. Au départ de Tirana après une nuit en hôtel, cap pour la grande aventure. Tout est réservable en terme de matériel et de logement en camping sous la tente chez des habitants dans des coins reposants et très représentatifs de la région. Vous pouvez y ajouter les options de petit-déjeuner, déjeuner et dîner typiques durant lesquels vous pourrez déguster les spécialités de leur terroir que pour la plupart ils cultivent et préparent et goûter à la cuisine balkanique simple et généreuse (avec option végétarien pour ceux qui préfèrent ce régime alimentaire).

Vous êtes intéressé par ce genre de trek pour visiter les Balkans au rythme de randonnées sportives ? N’hésitez pas à vous préinscrire pour les départs durant le printemps et l’été 2025!

Le Packraft Trail dans les Balkans sur la Vjosa (Aoos) : de la Grèce à l’Albanie, l’aventure trépidante au fil de la rivière la plus sauvage d’Europe

Vous aspirez à un voyage plus insolite et sportif qui vous permet de mélanger les expériences aventureuses entre randonnées et navigation en rivière ; le tout agrémenté de camping sauvage pour être encore plus proche de la nature ? Rien ne vaut un super séjour de Packraft dans les Balkans.

Choisir le Packraft comme principal moyen de transport en Albanie et en Grèce, il fallait y penser, c’est inattendu et c’est sacrément mouvementé au meilleur sens du terme. C’est la garantie d’un plein de sensations fortes, le long de la rivière Vjosa (Aoos en Grèce) considérée comme l’une des des plus sauvages d’Europe, si ce n’est la plus sauvage. Depuis sa source jusqu’à son embouchure, la Vjosa est le « dernier fleuve en écoulement libre » et elle serpente dans des vallées verdoyantes, dans des gorges mystérieuses fortement encaissées et trace son chemin périlleux à travers des massifs escarpés. On prend place à bord du packraft, ce bateau léger et accessible que l’on prend en main assez facilement quand on est un peu aventurier et qu’on aime être aussi un peu remué par les flots. Bonne nouvelle, l’embarcation s’utilise à la fois sur des rapides ou des zones calmes offre un sentiment de liberté optimal. On est toujours en prise avec les éléments, au contact de l’eau vive qui réserve son lot de surprises avec ses changements de couleur d’une région à l’autre… Par endroit, la Vjosa – Aoos semble revêtir une couleur émeraude, à d’autres, elle se fait plus cristalline et affiche même des impressions turquoise. Chaque moment passé sur la rivière est source d’étonnement, tout comme les paysages de massifs parsemés de forêts qui défilent et impressionnent.

Après une arrivée et une nuit à Tirana, la navette vous mène jusqu’en Grèce. Car c’est en Grèce que débute le périple des randonneurs avec comme point de départ un village pittoresque Mikro Papingko situé au pied du Parc National Vikos-Aoos. Ici on entreprend le premier trek du circuit avec pour objectif de rejoindre le refuge de montagne de Vikos pour y passer une nuit bien méritée et se restaurer. Dès le 2ème jour, les massifs sont saisissants de beauté et plusieurs lacs se révèlent comme le Drakolimni, le lac du Dragon de Tymfi  avant de regagner la vallée de l’Aoos pour un bivouac à Konitsa qui annonce aussi le premier contact avec la rivière Aoos et la familiarisation ou l’initiation avec le packraft pour ceux qui ne ignorent tout de son maniement. Après quelques heures, il est temps de rejoindre le bivouac souvent en empruntant la voie navigable. Entre Bourazani et Strëmbec, au cours d’une journée complète sur l’eau, on attaque le délicat passage de la frontière entre Grèce et Albanie.

En Albanie, les étapes entre  Strëmbec  et Përmet combinent le rafting et la randonnée à la découverte de la belle cascade de Soporit, qui donne aussi tout loisir de profiter des magnifiques montagnes environnantes, avant de profiter d’une baignade dans la rivière. C’est en packraft que se poursuit le début de l’itinéraire menant de Përmet jusqu’à Kosinë, avant d’attaquer 14 km de randonnée très exigeante pour admirer la montagne Qafa e Dhembelit d’où l’on obtient une vue panoramique bluffante sur la rivière Vjosa. Oui, c’est splendide, mais il faut fournir des efforts et avoir un bon niveau de sportivité, malgré les pauses régulières pour gérer les difficultés. Le camping sur les bords de la rivière est d’autant plus appréciable après une telle journée. La fin du séjour est marquée par l’une des expériences les plus prenantes grâce au rafting sur près de 18 km de rapides turbulentes entre Kosinë et Tepelenë avant de terminer par un peu de packraft et de profiter plus tranquillement de la Vjosa et des montagnes avant les adieux.

C’est une aventure mémorable pour approcher la Grèce et l’Albanie loin des circuits touristiques et des images d’Epinal associées à ces pays. Un grand moment.

autotour au Montenegro pendant 7 jours entre terres et mer : un condensé des Balkans

L’autotour est la meilleure façon de s’initier au voyage en autonomie sans toujours s’embêter avec des préparatifs longs et fastidieux surtout quand on ne connaît rien à la destination qu’on ambitionne de visiter. Un road trip d’une semaine au Montenegro permet d’avoir un bel aperçu des facettes du pays et les conseils avisés de visites, l’itinéraire méticuleusement établi et le choix des meilleurs hébergements principalement en lodge vous donnera un sentiment d’évasion, même si vous n’êtes pas un voyageurs très expérimenté.

Sur les bords de l’Adriatique, admirez les petits villages charmants et le centre névralgique de Kotor dans le plus grand golfe des Balkans. Les bouches de Kotor, à tort qualifiées de fjord méridional, alternent les impressions entre les clochers et l’architecture vénitienne de Perast, la petite église de Gospa od Skrpjela édifiée sur un îlot en hommage aux pêcheurs de la région, les fortifications de la vieille ville de Kotor sur laquelle veille la citadelle perchée sur les rochers et dominant la baie. Impossible d’aimer totalement les bouches sans prendre de la hauteur. Si gravir les 1500 marches menant au sommet de la forteresse est déjà une première étape, il faut accepter de franchir la suivante en empruntant la route panoramique qui va mener jusqu’au sommet du mont Lovcen à une quarantaine de kilomètres. On peut déjà obtenir un beau panorama en surplombant Kotor, mais la magie est au programme du côté de Lovcen. La route serpentine avec ses 27 lacets sportifs est considérée comme l’une des plus belles routes des Balkans de l’ouest et au bout du chemin, c’est la promesse de dominer l’ensemble des bouches pour révéler un point de vue époustouflant. Outre le mont Lovcen, une partie de la zone est classée est comme parc naturel et réserve des balades dans la nature qui complètent la visite du village de Njegusi et du mausolée de Peter Njegos 1er, roi fondateur du royaume du Montenegro. Sur le retour, on fait une halte à Cetinje, ville un peu hors du temps et atypique avec ses influences architecturales et ses monuments surprenants qui racontent aussi la complexité de l’histoire locale au-delà du lieu symbolique du monastère de Cetinje, haut lieu de spiritualité et de religiosité pour les orthodoxes monténégrins.

Pour comprendre la nature du Montenegro, il faut pénétrer dans les terres et randonner au moins deux jours dans le plus beau parc national du pays : Durmitor, l’une des autres cartes postales pour les amateurs de nature. Avant d’arriver à Zabljak, où l’on pause les bagages pour appréhender le parc, on a emprunté la route vers Biogradska Gora jusqu’au pont de Đurđevića pour admirer le canyon de la Tara. La route depuis Biogradska judsqu’à Kolašin est particulièrement belle, d’autant qu’on y longe la rivière Tara à la couleur émeraude. Les sites sont sauvages avec leur faune et leur flore, mais là encore rien ne vaut une balade en rafting sur les flots et leurs rapides impressionnants. Il y a également plusieurs tyroliennes pour les accros aux sensations fortes. La verte d’une longueur de plus d’un kilomètre est l’une des plus longues au monde et donne un rendu extrêmement fort du canyon, tandis que la jaune d’une longueur de 740 mètres s’adresse aux plus craintifs. Depuis le pont Đurđevića Bridge, on se lance pour traverser l’intégralité du canyon et voire défiler les gorges. C’est vraiment du grand spectacle à couper le souffle.

A Žabljak, quand on pénètre dans le parc Durmitor, on est happé par la majesté des paysages montagneux. Tout semble si grandiose, et on est encore plus ébloui à la la vue du lac Crno Jezero : le Lac Noir, du Vražje Jezero, le lac du Diable, du moins connu Jablan Jezero ou du célèbre Zminje Jezero : le lac aux Serpents, surnommé l’oeil du Durmitor, dont le nom viendrait d’une légende locale qui raconte qu’il était infesté des nombreux serpents de la région venus s’y réfugier pendant la rudesse de l’hiver, mais ces derniers auraient gelé et disparu dans les profondeurs, en laissant à la surface des eaux leur peau. Et d’ailleurs, avec un peu d’imagination, on peut avoir l’impression de voir une peau de serpents en regardant les reflets de la flore environnante et des pins. Ce qui est fabuleux c’est que selon la saison, on va pouvoir apprécier différemment les lacs : à pied évidemment, en se baignant, en se reposant sur les plages aménagées au bord de certains d’entre eux, ou encore en louant une barque. Entre les randonnées pédestres, l’ascension des massifs avec les objectifs de Bobotov Kuk ou de Prutas pour les plus motivés et sportifs, les balades en forêts profondes, on se ressource pleinement avant d’attaquer l’un des autres écosystèmes fabuleux que recèle le Montenegro : le lac Skadar, à cheval sur deux pays, puisqu’il rejoint l’Albanie.

Le lac de Skadar appelé chez les voisins albanais lac de Shkodër ou Scutarri par les Italiens, est l’autre merveille montenegrine qui permet aussi de plonger dans un Montenegro rural et lacustre, riche d’une biosphère étonnante et avec des habitants vivant de la culture de leurs vignes et des produits locaux et des ressources offertes par le lac en terme de poissons. Deux jours ne sont pas de trop également pour apprécier les visages de ce lac. Rijeka Crnojevica est l’une des cartes postales nationales, mais en vérité, mieux encore que sur les photos, on a l’impression de voir les méandres serpenter dans la terre. En kayak, on prend la mesure de la rivière Crnojevica, avec lenteur, mais aussi en randonnée pour dénicher les points de vue panoramiques avant de s’attabler à une des auberges pour siroter un des vins autochtones.

Pour la suite du périple, la balade en bateau s’impose au départ du centre névralgique de Skadar, Virpazar, d’où l’on explore et quelques unes des multiples algues, fleurs et végétaux, un échantillon de la cinquantaine de poissons et des 265 espèces d’oiseaux de la réserve ornithologique. Sûrement le plus célèbre habitant des lieux est-il le pélican frisé qui adore pêcher et se réfugier dans la multitude de lotus. Sur les barques traditionnelles ou les petits bateaux, on part à l’aventure dans cet environnement réputé comme très riche et l’un des plus foisonnants après celui du delta du Danube et des étangs de Kopacki rit dans la plaine pannonienne en Slavonie du côté de la Croatie. Une étape sur un îlot au centre du lac nous donne l’occasion de rencontrer les nonnes orthodoxes toujours accueillantes malgré les touristes qui se succèdent avec curiosité sur ce petit bout de terre perdu un peu au milieu de nulle part et qu’elles occupent depuis des siècles. Entre Rijeka Crnojevika et Karuc, on est encore une fois émerveillé par l’un des panoramas incontournables Pavlova Strana. Après les randonnées, le réconfort des baignades sur une des plages aménagées comme celle de plage de Pješačac particulièrement agréable, surtout en été, quand la chaleur est pesante.

Il ne reste plus qu’à terminer le séjour par un petit tour dans la très albanaise et conviviale ville de Ulcinj, si différente de tout ce que vous aurez visité jusqu’à maintenant, puis d’entrer en Albanie afin de dénicher quelques villages encore un peu traditionnels.

Sandrine Monllor (Fuchinran)

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