Pour beaucoup de voyageurs, l’Islande fait partie des destinations incontournables à voir au moins une fois dans sa vie. Ce qui devrait ressembler à un enfer sur terre soumis à des phénomènes géologiques extrêmes s’impose comme un paradis ou du moins une source permanente d’éblouissement pour les amoureux de la nature. Qu’on l’aborde par les terres après avoir débarqué en avion ou que l’on opte pour une croisière en Islande, ce pays nordique constitue un défi et une aventure inoubliables.
Pourquoi L’Islande ? : répondez à l’appel d’une nature volcanique extrême
Quand on évoque l’Islande, on pense toujours à son surnom de « terre de feu et de glace » tellement justifié. L’Islande est considérée comme une destination rattachée à l’Arctique, bien qu’en réalité, sur le plan géopolitique, elle n’en fasse pas partie. Mais d’un point de vue géographique, la présence dans le cercle Arctique de l’île de Grimsey, l’une de ses îles habitées au Nord de l’île principale, permet d’associer l’ensemble du pays au cercle polaire Nord. Et dès qu’on découvre ce pays aux confins de l’Europe du Nord, on comprend immédiatement ce qu’il a d’unique et d’aussi fascinant, tant il incarne une terre d’extrêmes, presque toujours en ébullition. Et pourtant, l’Islande cache bien son jeu, car en voyant certaines prairies, on a plutôt l’impression d’être dans un univers paisible et reposant. Avant que les entrailles de la terre ne se réveillent et ébranlent ce calme…
Islande ©StudioPonant Olivier Blaud
Située sur la dorsale médio-atlantique qui sépare les continents américain et européen, l’Islande (Iceland, pays de glace), essentiellement désertique avec des impressions nordiques, concentre 85% de sa population dans sa capitale Reykjavik et se caractérise par ses paysages glaciaires à couper le souffle. L’île principale et ses petites îles ou archipels environnants peu ou pas habités et plus méconnus, sont baignés par l’océan Atlantique Nord. Constamment exposée à une intense activité volcanique, elle exprime ses spécificités à travers son relief et sa géologie maritime et terrestre qui condensent une foule de contrastes remarquables qu’on ne trouve parfois qu’ici. Cette terre bouillonnante et effusive façonne des espaces sauvages et bruts animés par les éruptions des volcans aux noms imprononçables.
Sur le littoral dentelé, se dessinent les fjords, des vallées vertigineuses plus ou moins profondes creusées dans la terre et la montagne. Des falaises découpées affichent des roches basaltiques monumentales travaillées par l’incessant mouvement de l’océan et les effets de l’érosion. Dans les terres, on est captivé par les multiples chutes d’eau, des lacs, des geysers et autres sources chaudes, mais aussi des plaines et des collines verdoyantes et des montagnes riches de glaciers. Contrairement à d’autres destinations polaires où domine presque toujours la blancheur immaculée, l’Islande se caractérise par sa palette de couleurs, parfois flamboyantes, une verdoyance apaisante qui contraste avec la force des éléments qui se déchaînent souvent et n’empêche pas une certaine harmonie que traduit même le climat (avec cette fameuse barre des 10°C presque toujours franchis en été). S’il fait froid, ce n’est jamais glacial.
Quand on se projette dans un voyage, impossible de ne pas avoir envie d’explorer le « Cercle d’or » (en islandais : Gullni hringurinn). C’est le circuit touristique par excellence, qui sur environ 300 kilomètres mène de la capitale Reykjavik, étape souvent initiale ou finale et incontournable d’un road tip ou d’une croisière, jusqu’à quelques un des plus beaux sites du pays qui en constituent sa légende comme le parc national Þingvellir, dans les Hautes Terres, la majestueuse chute de Gullfoss « Chute d’or » se déployant sur deux niveaux avec des cascades de 32 et 70 mètres, qui n’ont rien à envier aux chutes du Niagara ou d’Iguazu et Geysir, le grandiose champ géothermique représentant la puissance des geysers dans la vallée Haukadalur. A proximité se trouve le Strokkur, le geyser le plus actif d’Islande qui fait jaillir des éruptions d’eau chaudes toutes les 10 minutes et en cas d’activité intense toutes les 5 minutes !
Autant dire qu’on a à travers ces trois lieux emblématiques un condensé de la magie islandaise. Le Parc National de Vatnajökull, repère pour les randonneurs curieux, abrite le plus grand glacier et deuxième plus grand parc national d’Europe est est à lui seul un hymne à la grandeur et la splendeur de cette nature glaciaire et de sa faune et de sa flore autochtones. A l’occasion d’un séjour en Islande dans ces zones, on peut s’adonner selon la période à une séance de motoneige dans le glacier Langjökull ou plus improbable, du snorkeling dans la faille de Silfra.
D’autres routes touristiques appelées les Jewel Routes ont émergé et complètent l’expérience avec le Cercle d’argent à l’Ouest et le Cercle de diamant dans le nord. Parmi les excursions classique, on retrouve notamment le lac de cratère de Kerið ou la ville de Hveragerði. On découvre notamment que l’Islande se prête à l’agriculture malgré sa localisation et qu’on y cultive même la banane grâce à la géothermie. Qui croirait qu’un fruit tropical pousse dans le Grand Nord ?
L’Islande est l’un des plus typiques et beaux modèles de ce que peuvent créer les phénomènes de géothermie appliqués d’ailleurs dans une politique écologique d’énergies propres qui font du pays l’un des seuls au monde à pouvoir revendiquer une production de 100 % de son électricité à partir de sources renouvelables. Ses manifestations les plus connues sont les geysers (geysir), des colonnes d’eau hautes de plus de 30 et même 100 mètres, des sources chaudes parfois même incandescentes à plus de 100 °C dans lesquelles on peut se plonger, des champs de laves et des mares bouillonnantes aux couleurs chatoyantes remplis de fumeroles aux odeurs de soufre fétides.
Voilà donc la promesse d’être sans cesse exposé et confronté à des éléments imprévisibles, qui fusent des entrailles de la terre, s’expriment à l’extérieur au contact de la surface plus froide et génèrent des spectacles improbables. L’exploration des plus beaux fjords, ces vallées érodées par un glacier et gagnées par l’océan quand la glace s’est retirée des montagnes réserve des randonnées et des panoramas sublimes. Si l’on veut franchir les portes de l’Arctique, géographiquement parlant, Eyjafjörður s’avère une étape indispensable, mais les fjords islandais sont nombreux et finalement tous très différents et séduisants comme Borgarfjörður-Eystri que beaucoup de randonneurs considèrent comme un paradis. Hvalfjörður est réputé pour qu’on y croise souvent à proximité des baleines, ce qui lui vaut le surnom de fjord de la baleine. Mjóifjörður sait préserver son côté mystérieux et plus sauvage, tandis que Seyðisfjörður est probablement le plus impressionnant sur un plan visuel et Ísafjörður, au nord ouest défie par la profondeur de sa vallée verdoyante. Si comme moi, vous préférez sortir des sentiers battus, on ne manque pas Súgandafjörður, le plus méconnu.
Si l’on rajoute un bain dans des sources thermales, la contemplation des aurores boréales dans le ciel nocturne et leurs phénomènes lumineux atmosphériques avec leurs sublimes voiles colorés nés de l’interaction entre les particules de vent solaire à proximité des pôles magnétiques, ou peut-être l’observation des baleines et des orques, on a un programme fantastique.
Se baigner dans les sources thermales, naturelles ou aménagées est une évidence au-delà de leurs vertus curatives et apaisantes. C’est la case à cocher pour tout touriste, que ce soit dans les eaux du Blue Lagoon, classé parmi le « Top 25 des Merveilles du Monde » par National Geographic et dont les eaux bleu clair et laiteuses affichent 38 à 39° C ou dans tout autre site, éventuellement moins touristique, mais tout aussi ressourçant et réjouissant. On n’a que l’embarras du choix avec des dizaines de sites comme Myvatn, les bains de Vok, les bains géothermiques de Fontana, Hvammsvik, avec son lot de bains, de spas et de nombreux services bien-être.
Quand y aller ?
Si vous aussi vous rêvez d’une évasion en Islande, vous vous demandez sûrement quelle est la meilleure période et la solution la plus pertinente pour s’y rendre ? Compte tenu de son climat polaire rigoureux (mais sans excès, on descend rarement sous les – 2 ou – 5°C), et plutôt capricieux même au printemps et en été, avec des variations météorologiques très rapides et des températures qui dépassent rarement les 10 ou 15 °C, mieux vaut privilégier l’été ; entre début juin et début septembre. Eventuellement, vous pouvez envisager le mois de mai, ou mi septembre pour bénéficier de prix un peu moins onéreux que pendant la très haute saison touristique en Juillet et Août. Ces deux mois de Juillet et Août riment avec des températures douces – voire chaudes à l’échelle des valeurs des Islandais ! – et un peu moins de pluviosité par rapport à l’automne ou au printemps. Mais même en été, il faut toujours s’attendre à ce que la météo soit variable. Les journées y sont très longues et permettent de profiter d’un maximum de temps de visite, des bonnes conditions pour s’adonner aux randonnées et pour observer les baleines. C’est d’autant plus vrai pour les croisières, même si cela signifie aussi que le budget a envisager sera plus élevé de 20-30%. Le 17 Juin est un moment particulier marqué par les célébrations autour de la fête Nationale qui donnent le ton pour apprécier la convivialité et l’esprit festif des habitants à Reykjavik (mais pas seulement).
L’automne avec ses couleurs caractéristiques à dominante orange, mordorée et jaunes et l’hiver sont certes associés à des températures plus fraîches, mais vous donneront l’occasion de voir les aurores boréales et de savourer aussi les joies de la neige. Le printemps, après la fonte des neiges, est associé à des teintes de la nature plus vibrantes et le retour de la verdoyance et est surtout indiqué si vous êtes féru de randonnées sans trop de visiteurs dans les sites les plus emblématiques et si vous envisagez d’observer les oiseaux migrateurs qui reviennent pour annoncer l’arrivée des beaux jours. Les nuances des couleurs en fonction des saisons sont fantastiques et finalement, quelle que soit la période, vous en prendrez plein la vue.
Voyage organisé, road trip itinérant ou croisière ?
Un circuit organisé ou un séjour vol + hôtel en demi pension ou pension complète est souvent la solution de facilité pour s’offrir un aperçu des sites immanquables pendant une semaine quand on apprécie le confort des séjours un peu formatés et destinés au plus large public. Les prix de départ peuvent être un peu en dessous de 1000 €, mais comptez plutôt entre 1100 et 1600€ pour la basse et moyenne saison et plutôt entre 1600 et 2300 € pour 7 nuits et 8 jours en haute saison, vol compris, en hôtel et demi pension en bus. Ne pas s’embêter avec les préparatifs de voyage est pratique, mais c’est contraignant d’être soumis au rythme d’un groupe, et même quand on n’est pas habitué à beaucoup voyager, cela peut vite être frustrant de ne pas profiter de certains sites comme on le souhaiterait.
L’alternative d’un autotour sur mesure créé par une agence spécialisée peut rejoindre l’esprit du séjour en itinérant sans les embêtements des recherches et de l’organisation. Le budget moyen se situe aussi autour de 1200-1600€ par personne pour une semaine, dès 1600-2000 € pour un circuit autour des essentiels pendant 10 jours et jusqu’à 2900-3000€ pour 15 jours.
Mais pour l’esprit d’aventure et pour cultiver le plaisir du voyage dès la préparation de l’itinéraire, la recherche des visites, des activités et des hébergements ou des bonnes adresses, rien ne vaut un road trip en liberté, quand on sillonne le pays en voiture de location selon ses envies et ses objectifs … Incontestablement, le plus évident et efficace en terme de budget est de prendre un vol vers Reykjavik et de débarquer à l’aéroport international de Keflavík. L’itinérance n’est pas toujours beaucoup plus économique qu’une formule organisée, car l’Islande affiche un coût de la vie très cher compte tenu de sa localisation. Même quand on loge dans les campings sous la tente, qu’on se contente de grignoter ou d’acheter des produits industriels au supermarché ou à l’épicerie plutôt que de fréquenter les tables des restaurants, il faut prévoir au moins 1000 ou 1200 € par personne hors vol, d’autant que beaucoup d’accès, de sites sont payants pour préserver mieux la nature et entretenir la meilleure accessibilité.
Il n’y a pas que par la voie aérienne et la terre que l’on peut apprécier les merveilles de cette nature islandaise. Le tourisme reste le moteur économique de l’Islande, donc le développement des bateaux de croisière n’a cessé de croître depuis 2015. Cet essor s’accompagne de mesures draconiennes prises pour le renforcement de la sécurité lié à la circulation renforcée dans certaines zones. De même, de plus en plus d’agences spécialisées ou dédiées aux voyages sur l’eau comme Ponant, proposent une sélection de croisière en Islande à partir de 4500-5500 € par personne et jusqu’à 9000-10 000 € pour les projets plus longs et ambitieux.
Pourquoi faire une croisière pour découvrir l’Islande ?
Quand l’Islande se dévoile le mieux c’est par la mer, affirment les experts du tourisme et les voyageurs curieux et exigeants. En réalité, réserver une croisière en Islande, c’est aussi une manière de donner un autre sens à son voyage et de se projeter dans son séjour presque comme une expédition ponctuée de va-et-vient entre Océan et terre. C’est probablement le meilleur moyen d’appréhender cette destination, même si ce rêve n’est pas pour toutes les bourses. La majorité des croisières dans le Grand Nord sont associées à des prestations haut de gamme sur le bateau comme lors des excursions et des visites et activités.
Le croisiériste Ponant s’est imposé comme leader dans le domaine de la croisière de luxe à bord de tous types de navires prestigieux pour garantir des expériences exceptionnelles dans les régions polaires de l’Arctique et de l’Antarctique afin d’offrir des odyssées incomparables. Certes, le luxe a un prix, mais on apprécie leur souci permanent de connecter les voyageurs à la nature dans le respect des écosystèmes, de favoriser le bien-être de la vie à bord du navire et en mer, en conciliant le confort maximal, la qualité de prestations exclusives, les meilleurs guides et chefs d’expéditions et des bateaux variés à taille humaine pour des aventures plus intimistes et dans des coins plus confidentiels.
L’eau est partout en Islande et sublime les paysages …
Car l’eau est indissociable de l’Islande et elle en se conjugue à la vitalité dès les premiers moments où l’on plonge dans un bain. C’est aussi vrai quand depuis le bateau, on tutoie les falaises de basalte pour entrer dans un petit port ou en pénétrant dans un fjord ou quand croise des baleines et des orques que l’on peut observer avec des yeux ébahis grâce à un arrêt pour mieux s’imprégner de ces émotions rares ! C’est pourquoi un voyage en bateau offre un éventail d’expériences impossibles à envisager depuis la terre et propose de saisir des perspectives et des panoramas totalement différents et d’une beauté encore plus sidérante. Du matin jusqu’à la nuit, on prend conscience de la féérie des lumières aux couleurs envoûtantes qui se reflètent et ondulent à la surface et dessinent un tableau digne des meilleurs reflets impressionnistes. Sur l’Océan, la lumière a quelque chose d’encore plus captivant et happe l’attention en permanence et ces seuls moments sont des sources d’émerveillement sans avoir envie ou besoin de bouger du bateau.
De plus, la croisière garantit un périple entre la mer, la glace et la terre de feu, car de port en port, on a la possibilité en quelques jours de découvrir plusieurs régions d’Islande au lieu de devoir se limiter en raison des distances à parcourir par la route. 18 ports garantissent une large latitude pour visiter l’ensemble du pays, bien qu’on ait rarement l’occasion de tous les fréquenter lors d’un seul séjour.
La richesse et la variété des paysages se révèlent mieux encore au fil de l’eau, puisque le bateau approche les fjords depuis la mer et on peut pénétrer dans chaque profonde vallée ouverte dans la terre, le plus lentement possible. On bénéficie d’un avantage certain, en débarquant au petit matin, quand la luminosité est la meilleure et donne une vision et des clichés encore plus sublimes. Il arrive que des manoeuvres s’avèrent exceptionnelles et très complexes pour accéder à certains petits ports et permettent d’assister à un spectacle en soi. Le port d’Heimaey, la seule île habitée des îles Vestmann, en offre une parfaite illustration. Il faut toute l’expertise d’un excellent capitaine pour piloter et rentrer dans ce petit port de village de pêcheurs, tant le passage est étroit. Depuis le bateau on a la sensation de pouvoir toucher les falaises de basalte en tendant la main. Il est impossible quand on fait des excursions en bus depuis Reykjavik vers certains fjords d’obtenir un tel retour d’expérience.
Mieux admirer la faune et la flore Arctique et croiser des baleines et des macareux moines …
La faune et la flore de l’Arctique se dévoilent au fil de l’eau tout au long du voyage et pas seulement pendant quelques heures en excursions sur une petite embarcation. Cela réserve forcément des surprises mémorables, quand on prend position sur le pont ou qu’on se détend dans l’une ou l’autre zone du bateau, en admirant la mer qui semble parfois aussi tutoyer le ciel et en espérant apercevoir à tout moment quelques baleines, baleines à bosse, rorquals, et même des orques ou plus rarement si on est chanceux la baleine bleue. Et surtout on comprend à quel point cette terre est indissociable de l’eau.
Islande ©Studio PONANT Nathalie Michel
Si un voyage en bateau renforce les chances de croiser ces mammifères presque à tout moment et de s’émerveiller durablement devant leur majesté dans leur élément naturel. Au printemps et en été, il en va de même pour dénicher la myriade d’oiseaux migrateurs, dont les fous de Bassan et les macareux moines, l’emblème de l’Islande. Ces oiseaux passent l’essentiel de leur temps sur l’eau pour pêcher et traquer leur nourriture avec une capacité improbable pour attraper jusqu’à 60 proies simultanées … Ils rejoignent la terre lors de la période de reproduction pour nicher souvent dans des terriers sur les falaises, ce qui permet de guetter depuis le bateau ou la terre quelques parades nuptiales et d’admirer leurs parures aux couleurs encore plus chatoyantes et leur bec qui arbore une couleur rouge vif accentuée à cette occasion.
Les autres principaux avantages d’une croisière ?
Pouvoir profiter le plus possible de son voyage, sans avoir à conduire, et à gérer les aléas climatiques qui peuvent rendre la conduite plus ou moins pénible. On ne perd pas de temps dans les déplacements, dans la mesure où le bateau se déplace principalement la nuit. A bord du bateau, on se laisse porter. Au lieu de changer d’hébergements régulièrement voire tous les jours si on souhaite avoir un aperçu plus complet du pays, on n’a pas à s’embêter avec des bagages et on retrouve sa cabine tranquillement et avant l’appel du sommeil, on se distrait avec les animations et activités proposées à bord. On peut donc dès le réveil s’attaquer aux visites de fjords quand il y a encore peu d’autres touristes. La présence de guides francophones aide à mieux se familiariser avec les sites et les habitudes locales pour aller à l’essentiel. L’accompagnement de chefs d’expédition qui sélectionnent les expériences privilégiées favorise la connexion optimale avec l’environnement, les traditions et les habitants.
Quelle croisière pour visiter les trésors d’Islande ?
La majorité des croisières en Islande proposent une durée de 7, 10, 13 ou 15 jours. Il existe désormais des solutions de courte durée pour un voyage en bateau de 3 ou 4 jours depuis Reykjavik.
Chez Ponant, il n’y a pas moins de 24 circuits totalement dédiés à l’île et jusqu’à 40 qui intègrent un passage par plusieurs points stratégiques. Autant dire qu’on. La durée et l’itinéraire ne font pas tout. On porte un soin particulier au choix de bateaux d’exception avec des cabines Deluxe ou Prestige de 19 m2, ce qui reste spacieux à l’échelle de ce type de moyen de transport. C’est aussi pour cette raison que l’on ressent ce plaisir d’être sur des navires luxueux et qu’on s’autorise donc quelques goûts de luxe. On les retrouve par touche, sans ostentation, jusque dans l’aménagement, la décoration et le mobilier des cabines cosy, mais aussi avec de nombreux équipements qui rendent le séjour très confortable, surtout qu’on ne s’occupe de rien grâce à un room service 24h/24.
7 pour découvrir les joyaux et la mosaïque des paysages sauvages entre nature et traditions
Une croisière de 7 jours est un bon point de départ pour se familiariser avec un navire si vous n’avez jamais tenté l’expérience. La mosaïque islandaise se révèle en 8 jours et 7 nuits de Reykjavik à Reykjavik avec comme étapes : Heimaey et l’île Surtsey, Grundarfjörður, Grimsey, Akureyri, Isafjörður avant un retour à Reykjavik.
De Reykjavik, prenez la direction de l’île Surtsey, une petite île volcanique classée au patrimoine mondial de l’Unesco au large de la côte méridionale, à l’extrémité sud des îles Vestmann. Elle est une attraction pour de nombreux scientifiques, qui en ont fait un remarquable laboratoire naturel, après y avoir déniché un phénomène unique. Il serait apparu après une éruption volcanique sous marine en 1963 dont les effets se sont prolongés jusqu’en 1967. L’événement a révélé des trésors liés aux courants marins et une faune et une flore faisant l’objet de multiples études. Au-delà de cette rareté, on a la chance d’admirer un écosystème quasiment vierge, puisqu’il n’y a que quelques milliers d’habitants sur Surtsey et les autres îles de l’archipels sont inhabitées.
Pour les touristes, c’est l’occasion d’admirer de nombreuses espèces d’oiseaux et de faire une jolie visite de dans le petit port d’Heimaey, qui a failli être enseveli par la lave liée à l’éruption. D’où des paysages de basalte particulièrement admirables avec des falaises déchiquetées et sculptées par l’Océan. On y croise les volcans de Eldfell et Helgafell contrastent avec la verte prairie qui entoure celui de Herjólfsdalur. Encore une preuve des contrastes produits sur une petite superficie. En prenant la direction Pour les touristes, c’est l’occasion d’admirer de nombreuses espèces d’oiseaux et de faire une jolie visite de dans le petit port d’Heimaey, qui a failli être enseveli par la lave liée à l’éruption. D’où des paysages de basalte particulièrement admirables avec des falaises déchiquetées et sculptées par l’Océan. On y croise les volcans de Eldfell et Helgafell contrastent avec la verte prairie qui entoure celui de Herjólfsdalur. Encore une preuve des contrastes produits sur une petite superficie. En prenant la direction de Stórhöfði, on surplombe les falaises et des plages de sable gris colorées par l’action de certains minerais. On rejoint Eldheimar pour y visiter un musée très intéressant et moderne, où l’on restitue de façon interactive et ludique un peu l’histoire de l’activité volcanique locale, et notamment l’éruption de 1973, qui faillit ensevelir Heimaey.
L’étape à Grundarfjörður propose de contempler le cône de lave qui caractérise le volcan de Kirkjufell, à l’entrée d’une large baie lumineuse dans la péninsule de Snæfellsnes et les eaux céruléennes du Breiðafjörður dont le bleue ciel limpide est impressionnant.
Grímsey est la porte d’entrée pour saisir les paysages de l’extrême Nord de l’Islande. Sur cette petite île très verte d’à peine 40 km, il n’y a qu’une ville, Grímseyjarhreppur, peuple de quelques dizaines d’habitants … Le reste n’est que succession de falaises basaltiques, des collines et une multitude d’oiseaux migrateurs que l’on prend le temps d’observer mieux encore depuis la mer finalement.
Tout près du cercle polaire, l’escapade suivante est le magnifique fjord de l’Eyjafjörður, le « fjord des îles », qui est aussi le plus long, puisqu’il s’étire sur 60 km. Quand on s’enfonce progressivement avec le bateau, on finit par atteindre et déceler la petite cité d’Akureyri, lovée au creux de la vallée. Elle est surnommée « capitale du nord » et est réputée pour ses bonnes adresses de cafés et restaurants. Au gré des flâneries dans les ruelles pavées, on apprécie l’architecture typiquement nordique des charmantes maisons de bois colorées, à dominante rouge, et la fierté locale, l’église Akureyrarkirkja, qui surplombe la ville et évoque étrangement un peu un gratte-ciel. L’île bénéficie d’un microclimat, malgré sa localisation, qui lui permet d’entretenir un jardin botanique.
Avant de terminer le circuit, une dernière étape mène au fjord d’Isafjörður … S’il est l’un des plus beaux fjords, il est pourtant l’un des moins connus et donc un peu moins touristique et c’est tant mieux. Son nom littéral signifie « le profond fjord glacé » et il est donc aussi le plus profond du pays avec une avancée dans les terres de plus de 120 km au cours desquels ont croise de nombreux embranchements et baies, ce qui lui confère un petit aspect presque secret, car cela constitue un étonnant dédale. Des montagnes aux massifs assez plats aiguisent quelques cimes. En bateau, l’expérience est déjà séduisante, mais pour être encore plus près au contact de l’eau, le kayak peut s’avérer un excellent complément. Au fond du fjord, on y déniche la ville d’Isafjörður, avec ses maisons de bois et son petit port rempli de bateaux de pêcheurs.
Bien sûr, on ne peut quitter l’Islande sans avoir un aperçu de la capitale Reykjavik, ville moderne à taille humaine. Cette ville jouit d’une localisation attractive et d’une bonne exposition dans une baie sur la côte ouest. Elle est très vite avenante et conviviale, avec ses airs modernes. Elle affirme son ancrage écologique à travers de nombreux espaces et quartiers verts, des façades boisées ou non, presque toujours colorées, l’église évangélique Hallgrímskirkja, la Maison de la culture, et l’imposante architecture de l’Harpa et autres sites culturels et galeries d’art, qui prouvent le goût des Islandais pour les Arts et notamment l’art contemporain comme le rappelle Skólavörðustígur, la rue des artistes. On y croise son symbole : une tulipe géante. Et surtout on se réjouit de l’animation fourmillante en son centre historique, ce qu’on comprend encore mieux en parcourant les deux principales artères commerçantes, les rues de Skólavördustígur et de Laugavegu pleines de cafés, restaurants et boutiques et rendez-vous favori des habitants.
Malgré l’activité urbaine qui tranche avec toutes les précédentes visites, on ressent toujours un attachement à la sérénité et à la convivialité. Depuis la colline d’Oskjuhlið, on surplombe la ville et sa baie et prend le temps d’une visite dans le musée Perlan. Quelques traces de street art racontent une histoire alternative. On ne peut pas quitter l’Islande sans avoir profité d’un bain très appréciable dans les bassins d’eaux thermales et les sources chaudes du Blue Lagoon situé dans la péninsule de Reykjanes. Après un tel voyage, une dernière pause détente et bien-être allège la peine de devoir quitter le pays, et donne surtout envie d’y revenir le plus vite possible pour en explorer les autres merveilles, glaciers, fjords et volcans.
Comptez dans les 6000 € par personne pour une telle croisière. Si toutefois vous n’avez pas ce budget, vous pourrez toujours composer avec une expérience courte, mais non moins attractive.
3 jours pour une évasion express dans le Cercle d’or
La croisière de 3 jours est à considérer comme une idée de weed-end relaxant du côté du cercle Polaire et est principalement centrée sur l’observation des aurores boréales, un petit aperçu du Cercle d’or et de la Côte Sud avec une approche des glaciers et une baignade dans les sources chaudes et le spa géothermique du Blue Lagoon par exemple.
L’évasion est trop courte, mais c’est tellement dépaysant et ressourçant, quand on a peu de temps et cela peut être une excellente idée pour la Saint Valentin, ou un séjour en amoureux éblouissant. Mais cela reste frustrant de ne pas pouvoir voir l’essentiel des beautés de l’île, donc même si l’investissement est plus conséquent, partez sur une base de 10 jours, ce qui offre déjà un bel aperçu.