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Qui suis-je? Sandrine Monllor, éditrice du guide IDEOZ et voyageuse curieuse

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Je m’appelle Sandrine Monllor, j’habite à Castelnaudary dans l’Aude (Occitanie). Internaute hyper active depuis plus de 25 ans au caractère bien trempé, j’ai fait mes premiers pas sur le web sous le pseudonyme de Fuchinran.

Je suis du genre obstiné, voire opiniâtre, instinctive, exigeante avec moi-même, peut-être trop, combattive et fidèle à mes attachements. J’aime débattre, défendre mes idées surtout quand la contradiction est stimulante intellectuellement, et je n’hésite pas à dire ce que je pense ou n’aime pas, quitte à déplaire. Je ne compte même plus les millions de mots que j’aie du écrire sur le web depuis 1995 que j’aie découvert la toile et que je me suis laissée happer!

Curieuse de tout, je suis surtout passionnée de cinéma du monde, de drames qui finissent mal, de telenovelas et de dizi, séries turques dramatiques. Depuis mes 5 ans, j’adore le tennis que j’ai longtemps pratiqué jusqu’à ce que je découvre le badminton. Je suis avec fougue le joueur serbe Novak Djokovic que j’ai connu lors de mon premier séjour en Serbie en 2000 et bien avant, c’est un certain Goran Ivanisevic, qui m’a menée dès 1996 vers la Croatie. Un coup de foudre. Je suis pas mal de sports dont le football et la Liga espagnole.

Gourmande, j’adore aller au restaurant pour déguster de nouveaux plats de toutes cuisines du monde. J’ai souvent l’impression de déjà beaucoup voyager (par procuration), sans avoir besoin de bouger. Mais rien ne me motive plus que d’imaginer un voyage et si possible un jour, de le réaliser. Mes terres de prédilection? Toute l’Europe, mais surtout l’Europe centrale, balkanique et orientale. Depuis 2009, j’édite le guide de voyage IDEOZ Voyages qui après avoir été consacré au monde entier s’est spécialité sur les destinations européennes.

Itinéraire

Voyageuse dès le berceau, j’essaie de me montrer curieuse de tout, de mettre de côté mes idées reçues, de découvrir les pays dans leur diversité. Je ne renonce pas aux sites incontournables, bien sûr, d’autant que je ne blogue pas pour voyager et je ne voyage pas pour blogueur. Néanmoins, j’ai souvent constaté que bien longtemps après un séjour, ce dont je me souviens ou que j’ai envie de partager, ce sont des moments simples, des endroits plus inattendus, insolites ou traditionnels bien éloignés des cartes postale. Quitte à me perdre pour mieux me laisser surprendre.

Je privilégie les rencontres, repas et hébergements chez les habitants, pour explorer les traditions, les cultures, l’histoire et les plaisirs culinaires typiques. Bien que j’aie visité la plupart des pays d’Europe, j’ai été vite attirée par les Balkans, l’Europe centrale et orientale et les multiples facettes de ces pays au carrefour de nombreuses influences qui condensent la plupart des mes centres d’intérêt. Une vieille résurgence des thématiques historiques que j’appréciais le plus au collège et au lycée, peut-être.

Je suis la créatrice, l’éditrice et la responsable du site IDEOZ. Historienne, anthropologue et ethnologue de formation, j’ai tiré de mon parcours scolaire une forte curiosité intellectuelle que j’essaie de mettre à profit dans mes écrits. Même si les sirènes du journalisme m’attiraient depuis l’enfance, j’ai préféré un cursus de chercheur en anthropologie sociale. Cette option a fait de moi une pionnière. C’est dire combien la curiosité est mon principal moteur et que j’apprécie beaucoup de ne pas rester dans le confort des normes et de visiter les sentiers moins battus. J’ai donc été la première universitaire à étudier la naissance de la passion pour les bandes dessinées japonaises (manga) en France ; puis l’apparition des communautés virtuelles de consommateurs dont j’ai analysé les pratiques des internautes.

J’ai eu envie de renouer avec le goût de l’information à travers la gestion de sites sur internet. C’est pourquoi sur IDEOZ je m’efforce de réaliser des contenus argumentés, tantôt objectifs et informatifs, tantôt plus engagés, où je ne me livre pas toujours directement comme dans de nombreux récits sur les blogs voyage.

Mon parti pris? Ne pas vous imposer ma vision des destinations même si c’est inévitable quand on donne un point de vue, mais vous accompagner pour vous aider si besoin à vivre VOTRE voyage et non celui que tout bon touriste se doit forcément de faire.

Pour en savoir plus sur mon aventure de blogueuse, je raconte mes questionnements, épreuves et péripéties dans : Tenir un blog voyage professionnel : quand la passion cède le pas aux doutes

Voyager en famille en routard, à l’aventure et sans idées reçues

D’aussi loin que je me souvienne, je suis une voyageuse. Dès mes premiers mois, mes parents m’embarquaient en vadrouille dans divers pays européens et d’année en année, ils n’ont eu de cesse de cultiver ce goût pour la découverte d’autres cultures. Tout se prêtait à ce que le voyage fasse donc partie intégrante de mon existence et façonne mon imaginaire culturel, culinaire, artistique.

En raison de ma double culture française par ma mère et espagnole-catalane, par mon père, mes parents ont souhaité me faire connaître très tôt les diverses facettes de l’Espagne à l’occasion de nombreux séjours avant d’explorer les autres pays d’Europe occidentale.

Pendant l’adolescence, j’ai rêvé du Japon, un pays qui me fascinait et que je n’ai toujours pas découvert. C’était aussi très stimulant de voyager par procuration. Mais c’est finalement, à la faveur de la chute du bloc communiste, que j’ai vraiment trouvé dans les Balkans et l’Europe centrale et orientale mes terres d’apprentissage de voyageuse…

Les Balkans et la Mitteleuropa ; une révélation

Je nourris une passion viscérale pour les pays de la péninsule Balkanique, et suis très attirée par les pays d’Europe centrale et orientale, ce qui explique que ces destinations soient très représentées sur IDEOZ. La Mitteleuropa me fascine en raison de son Histoire riche et complexe longtemps tourmentée …

En apprenant l’allemand, langue que j’ai immédiatement aimée, j’ai eu envie de découvrir les pays germanophones et de dépasser les frontières pour comprendre ce que fut la fameuse Mitteleuropa et l’ascension puis la chute du vaste Empire austro-hongrois qui associait non sans tensions des peuples aux identités plurielles. Mes premiers voyages en Ex-Yougoslavie dès 1995 motivés par un certain joueur de tennis croate, Goran Ivanisevic, dont j’étais fan, ont été une révélation. Un choc.

A l’époque ces “nouveaux pays” issus d’un éclatement de la fédération de Yougoslavie, sortaient de guerres fratricides et apparaissaient comme étranges à beaucoup d’interlocuteurs qui me demandaient ce que je pouvais rechercher dans de tels pays. Depuis, je n’ai cessé de sillonner ces terres si fortement enracinées dans leurs traditions, tout en aspirant à une certaine modernité.

Aujourd’hui encore, malgré l’attractivité de la Croatie, du Montenegro ou de la Slovénie depuis quelques années, ces contrées restent à la marge de l’Europe et relativement méconnues voire méjugées et victimes de préjugés aussi tenaces qu’injustes.

Ceux qui suivent ce blog savent déjà probablement combien j’aime les Balkans, ceux qui le découvrent ne manqueront pas de s’en rendre vite compte… Mais je n’avais pas forcément toujours pris le temps d’expliquer ce que j’aimais le plus dans cette péninsule que j’ai découvert il y a plus de 20 ans et pour laquelle j’ai eu un coup de foudre qui n’a jamais cessé.

Pourtant la question m’était posée régulièrement sur IDEOZ ou sur divers forums et sites. Malgré les aspérités et même en raison de leurs contrastes et de leur complexité déroutante qui les rend insaisissables, les Balkans se sont imposés à moi et se sont ancrés en moi.

Pour avoir un aperçu de ma vision des Balkans:

Il y a ceux qui en voyage recherchent leurs congénères et préfèrent éviter les autochtones, veulent manger comme chez eux tout en ayant juste le sentiment d’être ailleurs. Mon choix plus proche de la démarche anthropologique, c’est précisément l’immersion la plus complète, fût-elle momentanée… Mes rencontres et découvertes, de nombreux hasards, que j’ai essayés de partager lors du lancement de mon blog m’ont enseigné beaucoup de leçons et m’ont initiée à une manière de voyager curieuse des différences … Je me retrouve beaucoup dans l’âme de ces terres balkaniques… tant elles sont insoumises, contrastées, passionnelles et contradictoires.

Ma façon de voyager ; sans repère et à l’aventure

Très instinctive, j’aime me laisser porter par le hasard et mes intuitions.

Je suis attachée à une habitude qui rythme absolument tous mes voyages : malgré mes 43 ans, je voyage toujours avec mes parents, en voiture, à l’aventure, sans jamais recourir au moindre guide de voyage. Cela ne m’empêche pas d’avoir essayé d’en lire pour pouvoir répondre aux questions des voyageurs qui me demandaient lequel je leur conseillais. Notre plaisir dans le voyage est aussi de prolonger l’expérience au-delà du moment de l’évasion, pour pouvoir partager nos souvenirs des mois, des années voire des décennies après!

Pour éviter d’aborder une destination avec trop d’idées reçues ou images d’Épinal, je ne prépare aucun de mes voyages. Je me laisse porter par le hasard et les conseils des locaux croisés sur ma route pour découvrir les lieux, les restaurants, les logements, les événements, mais aussi les traditions culturelles et culinaires. Depuis 20 ans, notre fidèle Skoda Felicia couleur framboise, nous accompagne dans nos aventures et a réalisé plusieurs tours d’Europe et de Turquie.

Il m’arrive de plus en plus de ne pas même savoir où je vais partir la veille du départ. Sûrement cela vous semble-t-il paradoxal vu l’activité que j’ai développé, mais je ne suis pas à un paradoxe près, comme vous le découvrirez si vous fouillez sur ce site.

J’affectionne les voyages transfrontraliers, surtout quand ils sont conduits par un fil thématique culturel, historique, religieux ou gastronomique … Franchir des frontières, réelles ou invisibles, est toujours une expérience particulière. Motivée par une curiosité pour le judaïsme, j’ai particulièrement apprécié de partir sur les traces de l’ancien yiddishland, ce pays sans frontière qui a traversé l’Europe orientale et centrale pendant des siècles avant de disparaître avec la fureur tragique de la Shoah …

Dans le même esprit, recomposer ce que fut la Yougoslavie, où j’avais mis les pieds quand j’avais un an sans avoir l’occasion d’y retourner avant son éclatement, a été très stimulant. Comprendre comment des régions aussi différentes avaient pu cohabiter pendant des décennies pour constituer artificiellement la Yougoslavie à l’issue de la première guerre mondiale et des guerres des Balkans, est un défi en soi. Malgré une vingtaine de séjours, je ne pense pas y être parvenue si ce n’est de façon très parcellaire et insatisfaisante. D’où le désir de toujours repartir pour ajouter une ou plusieurs pièces au puzzle.

J’aime tout ce qui n’est pas évident, ni forcément incontournable. Si je ne boude pas mon plaisir devant des villes aux airs de musée à ciel ouvert comme Prague ou Dubrovnik, je préfère me perdre dans des villes moins touristiques et souvent méjugées, comme Belgrade, par exemple, qui exigent du temps pour les apprivoiser, où il faut gratter la surface et chercher au hasard des petits trésors insoupçonnés.

J’aime aussi bien découvrir les vieilles pierres, des édifices religieux de toutes confessions, les musées en tous genres, les coins plus underground, que parcourir les sites naturels les plus variés dans tous types d’environnement.

J’adore explorer les cuisines locales et les hébergements traditionnels en agrotourisme, chez l’habitant ou en pension de famille pour pouvoir être au contact de la population locale sans services trop formatés.

IDEOZ Voyages, un peu comme mon « bébé »

Un voyage ne se limite pas aux visites et aux activités que l’on peut vivre en jouant les touristes. Pour moi, tout voyage est aussi un voyage culinaire. S’attabler avec les locaux ou faute de mieux dans un restaurant ou une auberge est une manière d’explorer un pays de l’intérieur et de déguster les spécialités régionales qui enrichissent les souvenirs de saveurs, de goûts, de senteurs, de textures et d’aliments dont la préparation n’est pas toujours familière. Pouvoir revivre une émotion gustative, à la maison, quel bonheur! D’où la présence de nombreuses recettes de toute l’Europe et même du monde!

Une étape importante lors d’une période difficile de ma vie

IDEOZ Voyages a vu le jour le 16 juillet 2009 après plusieurs longues expériences d’éditions de sites d’informations généralistes à vocation communautaire. A l’époque, je cherchais un emploi après de longues études que je cherchais à convertir en vain dans la vie active. Je sortais de mon expérience de thésarde, j’avais travaillé sur deux thèses très stimulantes, mais aussi enfermantes. J’avais aussi eu le sentiment que tout ce travail n’avait pas été très constructif et même parfois, cela avait été éprouvant, d’autant que la solitude du chercheur n’était pas forcément dans mon caractère.

Très vite, mon site est devenu plus qu’un lieu d’expression, où écrire mes impressions diverses sur des centres d’intérêt et des voyages. Il est devenu une bouffée d’oxygène, un mode de survie (y compris économique), puis peu à peu, en le voyant grandir, j’ai aussi eu le sentiment qu’il était un peu comme un enfant.

IDEOZ Voyages est parti du désir de proposer un plateforme collaborative autour du thème du voyage en Europe, déroulé à partir de plusieurs fils. 

L’optique multi-thématique alliant d’emblée tourisme, expériences de voyage, exploration des cultures, cuisines et modes de vie, autour d’un continent aussi fascinant que l’Europe était une évidence.

Le blog, guide d’informations et forum d’entraide, sont réalisés à partir de contenus provenant des expériences de voyageurs aux profils variés et de quelques expatriés. Les récits de voyageurs offrent plutôt un éclairage sur l’expérience que les touristes devraient rencontrer lors de leurs séjours, afin de mieux les aider dans leurs préparatifs. La recherche des points de vue d’expatriés permet de découvrir le pays de l’intérieur en conjuguant les codes culturels du pays dont viennent les expatriés, à ceux du pays où ils vivent.

L’objectif est d’aider à bien voyager sur le terrain en gardant une curiosité aiguisée. Comment sortir alors des sentiers battus, dépasser le tourisme standard comme le conçoivent certaines agences pour transformer un voyage en véritable expérience de vie unique? Rassembler, selon une certaine ligne éditoriale, des expériences, des récits, des conseils de voyageurs qui contribueraient à faire découvrir le monde et plus particulièrement l’Europe est apparu comme un point de départ intéressant.

Mais IDEOZ est aussi une invitation à voyager par l’imaginaire depuis chez soi en parcourant un livre ou un film et en invitant le voyage à sa table à travers une spécialité culinaire dont vous apprécierez la recette et l’histoire.

La mise en commun des informations garantit la variété des points de vue et un souci de curiosité à l’égard des différences qui font notre richesse et tout l’intérêt des voyages, au-delà de la dimension touristique.

IDEOZ, plus qu’un blog voyage, une voie vers moi-même et un espace d’apprentissages …

IDEOZ Voyages, entité indépendante, est né le 16 Juillet 2009 et compte aujourd’hui plus de 800 auteurs et entre 150 et 250 000 visiteurs uniques par mois. Ideoz est financé, maintenu exclusivement par le concepteur du site, Sandrine Monllor, sur ses fonds personnels et les revenus générés par la publicité et les liens d’affiliation, qui sont déclarés conformément à la législation.

Notre philosophie :

« Pour être soi, il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui. Demeurer enclos dans son identité, c’est se perdre et cesser d’être. On se connaît, on se construit par le contact, l’échange, le commerce avec l’autre. Entre les rives du même et l’autre, l’homme est un pont. » Jean Pierre Vernant, La traversée des frontières


Comment IDEOZ est-il devenu un blog professionnel?


Je me suis lancée comme blogueuse professionnelle un peu par défaut. Après de longues études et une recherche d’emploi infructueuse, l’idée de monétiser mon blog a germé au début de l’année 2010 après un an de blogging par passion et a nécessité 9 mois de réflexion.

J’ai choisi de conserver mon blog préexistant, de m’appuyer sur les contenus et le trafic acquis plutôt que de repartir de 0 par manque de courage et de confiance en moi. Je regrette de n’avoir pas investi dans une formation dès la réflexion sur le projet de professionnalisation, ce qui m’aurait évité d’accumuler des erreurs préjudiciables pour la visibilité et le référencement, l’élaboration d’une identité visuelle et éditoriale et d’une image de marque. Plutôt que de construire une réussite, j’ai beaucoup tâtonné  de façon anarchique et me suis trop dispersée. Mais de ces erreurs de débutante, j’ai beaucoup appris.

En devenant entrepreneur, j’étais pleine d’espoirs et animée d’un nouveau sentiment d’autonomie personnel ! Malgré diverses difficultés dont la principale était de trouver des sources de revenus variées et pérennes, j’ai aidé IDEOZ, mon « bébé », à grandir et devenir crédible, et si possible une référence pour ses lecteurs. Je ne regrette rien de mes erreurs, ni de mes choix, ils m’ont permis d’avancer et de tracer des chemins pour mes visiteurs en quêtes de voyages.

Au prix d’un travail acharné, j’ai alimenté ce blog d’articles, corrigé les problèmes les plus évidents et accessibles, démarré un forum puis un chat pour aider les voyageurs plus concrètement dans leurs préparatifs. Au risque de m’oublier trop, confondre le jour et la nuit, déconnecter presque du monde réel, et tomber dans le piège de la difficulté à garder une frontière entre travail et ligne en solo et vie privée.

J’étais enflammée, ambitieuse en dépit des épreuves rencontrées et tout me semblait normal. Mon corps m’a rappelée à l’ordre souvent. Je me suis vite confrontée aux doutes sur la pérennité ; les effets de la saisonnalité du thème se doublaient d’un sentiment persistant de précarité pas seulement financière mais aussi relationnelle.

Mais j’ai appris à vivre avec l’impression d’être sur les montagnes russes, avec des moments d’hyperactivité et des phases d’attente, d’ennui, jusqu’à ce que d’année en année, le travail constant et l’ancienneté du positionnement du blog, atténuent les effets pénibles. La progression du trafic a été un leurre plaisant qui a longtemps suffi à me motiver ; aujourd’hui, c’est la satisfaction des lecteurs quand je les aide concrètement dans leurs projets qui m’anime.

En voulant améliorer l’influence de mon blog, j’ai aussi compris que bloguer supposait d’être au four et au moulin en permanence et de porter des tas de casquettes simultanément là où d’autres sites professionnels comptaient sur une équipe de spécialistes. J’ai pris conscience qu’un blog professionnel n’était pas une aventure sur un coup de tête où la passion des voyages et du partage suffisait. En autodidacte, grâce à des lectures, des groupes d’entraide sur les réseaux sociaux, j’ai appris les bases de plusieurs métiers dont je n’avais même pas connaissance.

Si stimulante soit-elle l’acquisition des compétences a été une étape essentielle pour hiérarchiser mes priorités. Mais elle m’a surtout remplie d’un sentiment de fierté et d’aboutissement de moi-même. Aujourd’hui, c’est ce que je retiens quand les doutes peuvent m’envahir ou que le sentiment de solitude est difficile à vivre.

Monétiser un blog voyage professionnel ; une aventure passionnante semée d’embûches

Comment lancer un blog voyage : quelles questions se poser pour éviter les erreurs?

Sandrine Monllor (Fuchinran)

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