Lors d’un voyage en Andalousie, Grenade est une découverte incontournable, avec son Alhambra, le château rouge de Grenade qui domine la vallée.
Voyage Andalousie : l’Alhambra de Grenade
Lorsqu’on arrive à Grenade, on aperçoit l’éperon rocheux où l’Alhambra contemple la vallée. Le ksour est construit pour veiller. Au loin, la Sierra Nevada découpe ses dentelles sur le ciel blanc, chauffé à blanc. Et trouver l’Alhambra, bien qu’il soit si proche, relève du parcours du combattant. Au point qu’il a fallu laisser la voiture dans un parking, après avoir tourné presque deux heures, et prendre un taxi. L’Alhambra, le Château Rouge…
Entre les ruines, l’Alcazaba, dont le nom vient de « Al casbah », le palais des Nasrides ou encore la Généralife, le palais de Charles Quint… il faudrait des jours et des jours pour s’imbiber de l’ambiance incroyable du lieu.
Les jardins doivent être somptueux au printemps. Il y a tant de fleurs. Des fleurs et de l’eau.
Le palais des Nasrides… Il me revient le souvenir de cette incroyable maison de Pierre Loti à Rochefort. L’écrivain s’était inspiré des plafonds de l’Alhambra pour décorer son monde arabo-andalous. Sauf qu’ici, ce n’est pas que somptueux, c’est éblouissant. Il reste les traces des peintures qui recouvraient autre fois le stuc.
Se plonger dans l’Histoire, celle que j’aime, celle qui parle du mariage de cultures et de l’interpénétration des idées. Ce que nous voulons croire notre héritage, ces mots venus des profondeurs du temps grec, ne nous seraient pas parvenus sans que les calligraphes arabes s’en emparent.
Et la calligraphie est partout, des poèmes de la cour des Nasrides ont sculpté, pour l’éternité, leurs mots rimés.
Une balade en musique ?