2 Avril. A nouveau la piste chilienne dans l’autre sens. Rien à rajouter si ce n’est les 1 heures et demi de queue à la douane chilienne et la neige qu’on trouve sur une piste bien dégradée par le mauvais temps. En fin de journée le soleil est de retour et on a un coucher de soleil superbe en arrivant à Rio Gallego où on a la mauvaise idée, par flemme de chercher ailleurs, d’aller bivouaquer sur le parking en bord de plage. Et… les même agités que la semaine dernière sévissent toute la nuit !!!
Le glacier Périto Moreno
Coucher de soleil avant d’arriver à Rio Gallego
Le 3 avril,
En route vers El Calafate et le glacier Perito Moréno . Il ne fait pas très beau et on espère une éclaircie pour demain pour aller au glacier. En attendant on traîne dans la petite ville qui
semble elle aussi comme la plus part de ces villes à proximité des lieux remarquables ne vivre que par et pour le tourisme principalement étranger. Donc tout le long de la rue principale comme à
El Boson, Bariloche, Villa La Angostura etc…casino, hôtels, restaurants cafés et à profusion boutiques d’artisanat et de souvenirs, avec partout les mêmes choses….
Le 4 avril
Chouette ça se lève ! On va donc passer la journée au glacier Périto Moréno. Le cadre est superbe, les photos de Gil en témoignent mais que tout cela est artificiel . On entend parler Français,
Anglais, Allemand, Japonnais, assez peu Espagnol et c’est une aubaine pour la gestion du Parque Nacional de los Glaciares qui fait payer l’entrée sur le site 25 pésos aux Argentins et 75 pésos
aux non argentins en le signalant bien haut et fort à l’entrée du parc ! Bon, on n’est pas des mérinos mais ils ont trouvé d’autres moutons à tondre on dirait bien.
Le Périto Moreno
Le 5 avril
En route vers El Chalten et le Fitz Roy. Paysages de lacs et de glaciers absolument magnifiques malgré les nuages et …
gratuits….mais, ça ne saurait durer ! En effet, ils sont en train de construire une barrière de péage comme pour le glacier du Périto. Ca commence à être assez irritant d’autant que le
minuscule village Del Chalten se résume à quelques boutiques d’artisanat, toujours exactement les mêmes objets que partout ailleurs, et exactement le même « décor » urbain : fausse cascade, troncs
blanchis,rochers,restaurants et hôtels, quant au Fitz Roy, il s’obstine à rester dans les nuages, ce qui doit être son habitude puisque le Fitz Roy est une immense falaise à pic, conquise la
première fois par Lionel Terret mais pas un volcan et que, malgré ce, El Chalten en langue Teluech signifie » La montagne qui fume ».
Nous faisons étape au minuscule camping » El Rincon » et on discute un bon moment rosiers avec la propriétaire qui en a de très beaux. Comme elle a un rosier en train de sécher, Gil
lui indique comment il le taillerait et comment, il récupérerait une bouture pour l’étoffer, ce qu’elle fait immédiatement.
Le soir, on va manger une truite au restaurant » Fuegia » Fuegia est le prénom d’un des enfants enlevés par Fitz Roy lors de son expédition en Terre de Feu avec Darwin. En effet, ils avaient à
cette occasion emmené en Angleterre deux hommes adultes et deux enfants un petit garçon et une petite fille auxquels il apprit l’anglais. Lors de son expédition suivante, il ramena les enfants,
les deux adultes étant morts en Angleterre, et on raconte que même très âgée Fuegia bien qu’étant retournée à sa culture pouvait encore très bien parler anglais.
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