Bonjour Nadia

Déjà il y a un sérieux problème dès le début :

Dubrovnik-Sibenik: 3h14, 278 km

Je ne sais pas comment vous pensez rouler, mais il faut compter environ 50 km par heure hors saison, 40 km souvent en été. Donc je vous laisse faire le calcul pour la part qui n’a pas l’autoroute. Il faut compter 5h pour Split – Dubrovnik avec de la chance, car l’attente aux frontières de la Bosnie peut durer des heures selon les moments!

Bonjour,
Je ne connais pas les prix des croisières mais en privé, cela ne doit pas être facile de trouver moins cher. Je me souviens de voyageurs qui avaient demandé un skipper et un petit bateau pour découvrir les îles Kornati en privé et il me semble que les devis s’élevaient à plus de 900-1000€ pour la journée.
Vous pouvez toujours demander à :
– ANA : croatiesurmesure(at)gmail.com
– MARIO : marioadriab2b(at)gmail.com mais je ne suis pas sûre qu’il propose des croisières en privé
– Site Adriagate qui propose des croisières sur l’Adriatique mais je ne pense pas qu’ils proposent des croisières privées
– ANCA ET ANTE : voyagesurmesure.croatie(at)gmail.com
– IVAN basé à Zadar propose des croisières dans les Kornati, il pourra peut-être vous diriger vers un confrère : ivankornati(at)gmail.com

Ana, Mario et Ante sont francophones et proposent ce type de prestation.

Merci d’avoir pris le temps de commenter Jean Pierre. C’est toujours intéressant d’avoir des points de vue variés surtout quand ils sont tranchés. J’apprécie les personnes franches et donc même si je ne partage pas ton point de vue depuis 20 ans que je vais en Croatie, je peux le comprendre. Quand on se comporte en touristes il est probable qu’on ne se retrouve qu’avec des touristes.

Déjà aller au restaurant en Croatie sur la zone de bord de mer des villes touristiques est ce qu’il ne faut jamais faire vu qu’on sait que la plupart sont tenus par les albanais et s’adressent aux touristes en leur proposant ce qu’ils estiment que les touristes veulent. Ce n’est pas offensant de ma part, c’est une réalité historique depuis quelques décennies et c’est aujourd’hui devenu une « filière » spécifique tournée vers les touristes du monde entier, ce qui explique qu’on n’y croisera pas beaucoup de locaux. Il faut aller dans les agrotourismes et les konobas où la nourriture est fraîche, fait maison et assez traditionnelle. Personnellement je connais quelques très bonnes adresses où on peut manger les yeux fermés et être vraiment enthousiaste, quelle que soit la région!

Je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre à manger les spécialités croates. Puisque tu compares beaucoup à la France, j’aimerais savoir en quoi les cuisses de grenouille des bords de la Sava qu’on croise aussi à Zagreb sont plus bizarres que celles de Franche-comté qui ne sont même plus locales en général? En quoi le brodet, la soupe de poissons de la région de Zadar est plus bizarre que la bouillabaisse ou autre soupe qu’on croise par chez nous? En quoi la Pašticada dalmate est bien plus étrange qu’un boeuf bourguignon? Ce que la truffe blanche istrienne a de moins que la truffe périgourdine? Sinon en quoi une peka avec des pommes de terre rôties est étrange aux yeux d’un français? Sans parler des poulpes ou poissons grillés qui sont certes simples mais savoureux en général quand on ne va pas les manger dans les restaurants des promenades touristiques qui affichent des prix économiques pour attirer les touristes qui cherchent l’économie et les bons plans au détriment de la qualité?

Tu sais, j’ai écrit mon premier article sur la Croatie quand je n’avais pas le moindre ami en Croatie. Mes amis croates même si ce sont plutôt des connaissances sont parfois étonnés par tout ce que je connais de leur pays, et ce puis un moment, simplement parce que j’essaie d’être curieuse et de comprendre ce que je découvre, sans vouloir juger en fonction de mes valeurs culturelles. Ce n’est pas toujours si évident, vu que se départir des préjugés est un exercice laborieux.

Mon article posté en 2000 sur un autre site restait assez élogieux et pourtant, les croates n’étaient pas toujours accueillants. J’y suis allée en 1995 donc au sortir de la guerre et je peux te dire que ça ne faisait pas rêver de voir dans quel état le pays était. Néanmoins très rapidement la reconstruction a démarré pour que le tourisme retrouve des couleurs et j’ai donc pu voir évoluer ce pays en 20 ans. Bien que des choses aient changé, il y en a beaucoup qui restent similaires. Je pense qu’on ne gagne rien à vouloir toujours tout comparer, si ce n’est à ne pas respecter les choses pour ce qu’elles sont réellement. Je connais aussi bien la Côte d’Azur, j’y vais depuis 40 ans vu qu’on y a une maison. Et franchement, je crois que les restaurants de Juan les pins en été ou encore certains restos d’Antibes, ou même de Nice vers le port sont pas plus qualitatifs. Loin de là! Il y a du bon et du mauvais partout. Les paysages de la côte adriatique ont leurs forces et leurs attraits. Il est évident que s’en tenir à des photos de carte postale a tendance à aboutir à une déception.

Comme tu dis Francois les questions de langues entre croate et serbe ça peut être compliqué… Je me souviens d’une remarque de Daniel Klenkovic (serbe) à qui j’avais expliqué que j’apprenais le croate et qui m’expliquait que le croate n’était pas une langue 😉 et que c’était « seulement un dialecte »?

en ce moment j’essaie de rassurer des Canadiens qui viennent en croatie et en Bosnie à Mostar et qui étaient prêts à annuler la Bosnie Herzégovine même s’ils ne vont qu’à Mostar parce qu’un ami croate dont les parents ont quitté la croatie pendant la guerre leur a dit que « ce pays était horrible et qu’il y avait des vols partout, que c’était dangereux et qu’ils ne devaient surtout pas y aller ». J’ai du lui rappeler un peu l’histoire récente et les haines hélas trop présentes qui peuvent expliquer ce genre de points de vue.

Sandrine lorsque tu as décidé de te lancer dans les pronostics de tennis (surtout concernant Dominik Thiem) j’ai accepté cela avec bcp d’humour. Mais je me rappelle (avec précision d’un horloger serbe) avoir dit que le croate était un dialecte et essentiellement une transcription du serbe cyrillique en latin.

Oui j’ai mal formulé seulement un dialecte tu as dit… Mais si tu estimes que le croates est une transposition du serbe, tu nies l’existence même de la langue croate … puisque la reconnaissance en tant que langue ne passe pas par ce type d’éléments qui consisterait à simplement changer d’alphabet. Au moins en linguistique.

Ceci dit Daniel sans raconter nos échanges je me souviens aussi t’avoir précisé que je ne cautionnais pas l’utilisation des langues ou des dialectes pour des combats idéologiques et politiques comme c’est le cas du processus de « croatisation » ou de « déserbisation »… qu’ont amorcé les Croates avec des intentions qui dépassent largement l’aspect linguistique. Je suis toujours très inquiète de l’utilisation des langues comme vecteur et transmissions de certaines choses qui ne sont pas toujours bonnes.

Il serait pour le moins hasardeux de donner ici des lessons linguistiques car même les experts ont du mal….une chose est sûre c’est qu’à travers l’histoire on ne parle pas de langue croate mais « serbocroate ». Par ailleurs peux tu expliquer comment (par miracle) aujourd’hui on arrive à parler le monténegrin…ou encore le bosniaque ou le bosnien? …l’un comme l’autre c’est ridicule !

C’est récent pour le Montenegro il me semble que ça date d’un peu avant la séparation avec la Serbie non? 2003 – 2006? … Il faut croire que d’une certaine manière, la langue est presque toujours l’un des premiers éléments qui pose une « indépendance politique »…

Voilà nous y sommes ! impératifs de l’UE
Avoir sa propre identité…même si elle est usurpée !

Bonjour Nadia, j’attire particulièrement votre attention sur le danger que cela peut représenter, encore aujourd’hui en Croatie. Si vous deviez faire des randonnées, en dehors des parcs nationaux et naturels, mieux vaut y aller avec un accompagnant local. Les mines antipersonnels en Croatie comme en Bosnie (où c’est bien pire) restent très très nombreuses, partout dans le pays sur toutes les frontières avec la Bosnie évidemment, mais aussi au centre du pays. Seules les îles ne posent aucun problème. Il n’y en a pas sur le littoral, mais certains « anciens » villages du littoral ont été minés pour éviter le retour de ceux qui ont été chassés. Il suffit de s’éloigner de 20 km dans l’intérieur des terres depuis Split, vers Slunj pour trouver l’une des zones très minée! Je ne sais donc pas trop où vous envisagez de randonner dans l’intérieur des terres, mais certaines régions ou zones exigent de la prudence. Visiblement vous n’allez pas à Lonjsko Polje un parc naturel que j’adore et que je recommande aux touristes curieux, mais si vous changiez d’avis, c’est précisément une zone où il faut randonner de préférence avec un habitant pour éviter tout problème!

Voici des informations sur les dangers des mines en Croatie:

Mines antipersonnel en Croatie : quels risques en randonnée?

Tu peux encore aller dans les îles Kornati idéalement hors saison, tu ne seras pas trop gêné… Mais bon pour certains, ce n’est jamais que des cailloux dans l’eau donc ça ne présente aucun intérêt et beaucoup de touristes peuvent en revenir avec cette image car ils choisissent des bateaux touristiques pour faire une excursion d’une journée sans saisir ce qu’est la vie sur ces îles inhabitées en été et seulement peuplées pour deux ou trois dans l’archipel entre avril et octobre 😏… Moi j’adore justement l’idée de ne pas être juste touchée par les paysages insulaires; ces pêcheurs du littoral sur leur barque qui préparent le brodet (soupe de poisson au vin blanc) à leurs invités, la seule supérette locale assurée par un petit bateau transmis de père en fils, où Toni se déplace de bateau en bateau pour vendre le pain et les légumes et fruits…

Bonjour
Pour moi, la Croatie est une découverte totale et qui date depuis un mois environ. J’ai visité Zagreb et là je reviens de Rovinj. Je les recommande toutes les deux très chaleureusement. Et ce n’est pas obligatoire d’y emprunter les sentiers battus et touristiques…
Andrei

Vous pouvez avoir peur car en été (dès le 15 juillet) il y a vraiment du monde dans certaines stations d’Istrie comme en Dalmatie. Mais juillet reste toujours plus calme qu’août.

Je ne sais pas où en sont vos préparatifs. Chez Sanela à Podaca cela reste très calme malgré la position centrale!

Et bien sûr ne pas manquer au moins une nuit chez Branko près de Plitvice!