L’une des visites de mon voyage en Indonésie, et non des moindres est le stûpa bouddhiste géant de Borobudur. Le sanctuaire étant situé à une heure de route au nord-ouest de Yogyakarta, nous avons une fois de plus quitté l’hôtel aux aurores (4h) afin d’y être pour l’ouverture, avant l’afflux des touristes.
Borobudur est un site archéologique de tout premier ordre. C’est le plus grand stûpa du monde, édifié au VIIIe siècle de notre ère par la dynastie Saïlandra (contemporaine de la dynastie hindoue qui édifia Prambanan). Par la suite les bouddhistes furent vaincus et le site disparut dans la jungle, pour n’être redécouvert qu’en 1815. L’édifice, en pierre volcanique, est constitué d’une sorte de pyramide de 188 m de côté, pyramide qui comprend cinq étages intermédiaires, des galeries faisant le tour du monument. Ces galeries sont toutes décorées de bas-reliefs relatifs au bouddhisme, avec également de très nombreuses statues de Bouddha, plus ou moins bien conservées. Le sommet de Borobudur contient un grand stûpa au centre, entouré d’un grand nombre de stûpas plus petits.
alt= »Vue partielle du stûpa géant de Borobudur, le 23 juillet 2007″
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Voici quelques vues des galeries intermédiaires avec des exemples de bas-reliefs (toutes sont ainsi décorées sur l’intégralité de leur longueur). Notre guide, très branché bouddhisme (ce qui n’est pas trop mon cas !), nous a effectué les commentaires lui-même. Et il a tenu a nous montrer pour nous le commenter (et après l’avoir tout de même recherché assez longuement…) un bas-relief bien particulier, qui représente l’illumination originelle du Bouddha placé sous un arbre. Bouddha aurait vécu (au Népal et en Inde) au Ve siècle avant notre ère.
alt= »L’une des galeries intermédiaires du stûpa de Borobudur, le 23
juillet 2007″
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Autour du stûpa central situé au sommet, se trouvent un grand nombre de petits stûpas creux, chacun d’entre eux renfermant une petite statue de Bouddha que l’on peut distinguer à travers le grillage de pierre (mais toutes ne sont pas parfaitement conservées). L’un de ces petits stûpas est pour une raison m’ayant échappé, plus sacré que les autres ; le fait le toucher le Bouddhâ qu’il renferme assurerait une bonne réincarnation (mais mon karmâ étant définitivement compromis, je me suis abstenu…).
alt= »Petits stûpas secondaires au sommet de la pyramide de Borobudur,
le 23 juillet 2007″
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