Les jardins de Coursiana situés à La Romieu, fêtent, avec leur partenaire Fleurance Nature, les plantes et l’environnement en compagnie d’une farandole d’exposant de la région.
J’avais déjà assisté à cette fête l’an dernier mais il me démangeait d’être au 8 Mai pour y revenir, faire la visite guidée jusqu’au bout mais aussi assister à la mini-conférence intitulée « L’Equilibre acide-base, la balance du bien-être ».
J’ai aussi pris le temps de noter quelques infos et anecdotes sur mon petit carnet car ma mémoire n’aurait pas pu tout emmagasiner. J’ai également bien mitraillé les lieux avec mon appareil photo avec juste 380 clichés sur la journée. J’ai beaucoup de chose à raconter et à montrer et par conséquent, comme l’an dernier, cette journée fera l’objet de plusieurs épisodes. Sur Gersicotti Gersicotta je me focaliserai sur tout ce qui concerne la visite et les lieux mais en ce qui concerne la mini-conférence menée joyeusement par le docteur Schnébélen, c’est sur Pondéralement vôtre que ce sera raconté en détail tout simplement parce qu’il s’agit d’alimentation, et mieux, d’alimentation équilibrée !
A mon arrivée aux Jardins de Coursiana à 11h15, j’ai pu constater que beaucoup de visiteurs de toute la région Midi-Pyrénées avaient fait le déplacement et que déjà, un premier parking débordait.
A 11H30 la visite guidée a commencé. Véronique Delannoy, propriétaire du jardin, l’a débuté par une introduction similaire à celle de l’an dernier avec l’origine du nom de Coursiana qui est un hommage au créateur des lieux, Gilbert Cours darne, un grand botaniste dont 40 plantes portent le nom latinisé (coursii) de par le monte et notamment un chêne, un caféier, de la vanille et même un bégonia. Il a notamment travaillé à Madagascar où l’on considère qu’il y a la plus grande variété de plantes du monde et est à l’origine du riz long mais aussi de la culture du manioc. Sa réputation était telle que, comme nous l’a expliqué Mme Delannoy, il avait été appelé dans la Cordillère des Andes pour régler un problème en rapport avec l’alimentation des lamas.
M et Mme Delannoy lui ont racheté tout le domaine et ont travaillé de paire avec lui pour faire ce que les jardins sont aujourd’hui , un merveilleux espace végétal au cœur des collines gersoises. Comme je l’avais déjà à peu près retranscrite en détails l’an dernier, je ne vais pas cette fois-ci raconter la visite « pas à pas », mais juste présenter quelques plantes étonnantes pour lesquelles j’ai récolté des informations sur mon carnet – j’aurais bien voulu le faire pour toutes les plantes mises en valeur par la guide, mais, hélas, le temps de la fac où je prenais des notes plus vite que mon ombre est aujourd’hui bel et bien révolu !
Commençons donc par le magnifique rosier de Banks qui couvre une partie de la façade de l’accueil. C’est un rosier sans épine et qui peut atteindre 12 m d’envergure. Très envahissant, il ne se taille pas, mais se « nettoie », rangez les vils sécateurs ! Ses fleurs jaunes ou blanches sont, parmi tous les types de rosiers, les premières à éclore !
Continuons avec ce petit arbre appelé « Firmania Simplex ». Il peut, parait-il , devenir énorme tout comme ses feuilles déjà larges. C’est un arbre tout particulier puisqu’en Asie, son bois est utilisé pour fabriquer le bel instrument qu’est le violon !
Juste à côté de l’arbre à violon nous attendait dans un grand pot un « citrus digitata ». Non, ce n’est pas le nom du dernier téléphone sorti mais c’est le nom d’un agrumier du Sud Est asiatique également appelé « Main de Buddha » vu la forme originale de ses fruits très aromatiques. Après quelques recherches sur la toile, j’ai découvert que ce fruit est traditionnellement offert à Bouddha selon certaines pratiques et considéré comme un porte-bonheur lors du nouvel an chinois. Veronique Delannoy nous a précisé qu’il était telement parfumé que l’effleurer de la main laissait longtemps l’odeur sur la peau. Je n’ai pas vérifié pour éviter d’abimer le fruit.
Un peu plus loin, un arbre gigantesque fut l’objet de quelques précisions car sa forme de champignon/parasol laisse croire qu’un habile artiste l’aurait minutieusement taillé pour lui donner cet aspect bombé.
Cet arbre n’est autre qu’un marronnier de Californie qui joue naturellement les parapluies ! C’est un arbre extrêmement résistant même à la rigueur de l’hiver, saison à laquelle son feuillage verdoyant persiste. Celui que nous avons vu n’en est pas à sa taille définitive, il n’a qu’une cinquantaine d’année. Il va continuer à s’élargir, à prendre de l’envergure ! Idéal pour échapper aux canicules ! Il n’était pas encore fleuri mais vers la fin Mai , il se décore de fines fleurs blanches…
Encore et encore des plantes étonnantes. Étonnantes pour moi en tous cas ! Je ne suis pas botaniste, je suis plutôt naïve de ce côté-là, disons que je suis néophyte. Continuons donc à découvrir quelques spécimens croisés le 8 Mai, lors de cette fabuleuse fête des plantes et de l’environnement aux Jardins de Coursiana. J’en avais déjà parlé l’an dernier, mais cet arbre est tellement beau que je ne m’en lasse pas. L’arbre aux mouchoirs, avec ses longues fleurs blanches et qui ne fleurit seulement qu’au bout de 7 ans ! Scientifiquement on l’appelle aussi « Davidia volucrata », mais son apparence lui vaut d’être nommé « Arbre aux mouchoirs » mais aussi « Arbre aux colombes ». Les enfants de M et Mme Delannoy, comme l’explique cette dernière, s’amusent à également l’appeler « L’arbre aux kleenex ». J’avoue préférer « L’arbre aux colombes », accordant à cet arbre des vertus pacifiques. Celui-ci a déjà 15 ans ! Il est extrêmement beau et fait la fierté de sa jardinière qui ne pensait jamais qu’elle pourrait en réussir la culture !
Avez-vous déjà entendu parler des boules de lavages naturelles pour le linge aussi appelées « noix de lavage » ? Peut-être les avez-vous déjà testées ? Je n’en avais croisé qu’en commerce et je n’avais jamais vu l’arbre qui les produisait ! C’était ce jour-là chose faite ! Le Sapindu Mukorossi est donc cet arbre qui produits ces fameuses noix de lavages qui contiennent de la saponine et qui donc, peut laver ! Leur côté écologique est important puisque ces boules sont 100% naturelles et peuvent ensuite être récupérées pour le compost ! Mais d’après les personnes qui faisaient la visite, ça ne lave bien que les vêtements pas très sales. C’est déjà ça !
Arrêtons les arbres et revenons dans le jardin à l’anglaise avec un magnifique rosier dit « Iceberg » ou « Fée des neiges » qui est une variété intéressante car il pousse dans toutes les terres, fleurit en toute saison (sauf quand le gel ou la canicule sont trop intenses ! ) et qui n’a jamais de maladie ! C’est le rosier qui est le plus florifère et qui sait également très bien s’imposer dans l’espace. Ses roses blanches sont tout à fait sublimes.
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Merci pour ce témoignage.
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Fête des plantes et de l’environnement 2013 dans les Jardins de Coursiana