La Polynésie sans les fleurs serait une gamme sans notes ou une forêt sans feuilles. Les fleurs vivent, sourient, colorient le paysage. A Tahiti, la fête des mères est marquée par les fleurs.
On s’en réjouit, on s’en pare, on en respire. Les enfants s’en mettent sur la tête, les adolescents sur le torse, les vahinés sur le cou ou les fesses.
Les couples se promettent de beaux fruits en se couvrant de fleurs pour dire leur flamme.
Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les formes. Les feuilles même sont parfois comme des fleurs, leurs longues limbes digitées figurant les sépales.
Flamboyant étincelles,
datura de crème,
hibiscus mauve,
monette parme,
tiare blanc,
tipanier et
lantana multicolore sont autant de lucioles qui naissent de la terre.
Elles sont lueurs ou flammes vives, elles diffusent leur parfum ou se taisent. Toutes, elles disent.
Elles disent la vie qui sourd de la terre et éclate au soleil. Elles disent la puissance de l’amour à la lumière. Elles disent la joie de sentir et de faire ressentir.
Ce sont les fleurs de Tahiti. Celles qu’on offre à la fête des mères.