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Guy Delisle en voyages : des aventures hallucinantes (BD)

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Guy Delisle, animateur et graphiste venu du Québec, a profité de ses nombreux voyages dans le monde pour créer une série de bandes dessinées qui racontent ses aventures hallucinantes, ses périples de la Corée du Nord à la Birmanie, en passant par la Chine…
Johann m’a prêtée trois livres de cet auteur, que j’ai découvert grâce à lui.

J’ai d’abord lu Pyongyang, où Guy Delisle raconte son séjour en Corée du Nord. Guy Delisle est un animateur graphiste québécois qui part souvent à l’étranger pour le compte de grands studios d’animation (comme Canal +). On apprend grâce à lui que les studios d’animation délègue une partie de la réalisation des dessins à l’étranger, en Chine et en Corée du Nord notamment. Son boulot consiste à superviser le travail des employés locaux, et de leur demander de refaire quand leurs dessins ne « collent » pas avec l’ensemble (manque de vitesse, yeux qui louchent, etc.). Lors de son séjour en Corée du Nord, Guy Delisle ne voyage qu’entre son hôtel (où il vit avec des expatriés) et le studio. il est escorté par un guide et un chauffeur qui se charge de lui faire visiter la ville. En pleine dictature, Guy Delisle doit se fader les monuments à la gloire de Kim Il-Sung et de son fils (sa statue, son métro, etc.).
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Cette bande dessinée est assez hallucinante: le dessin n’est pas très beau par contre on découvre un monde qu’on ne soupçonnait pas. Outre la découverte de la délocalisation des dessins d’animation, on découvre la vie en Corée du Nord: les nuits qui ne sont pas éclairées (à l’exception de la statue de Kim-II-Sung) faute d’électricité, même chose dans les grands magasins dont les escalators sont à l’arrêt. On découvre la relative tranquillité des expatriés qui se plaignent plus de la bouffe et de la chambre d’hôtel que de la situation politique dans une dictature.

Deuxième lecture, Shenzhen. On retrouve cette fois Guy Delisle en Chine. Pour le reste, cette bande dessinée reprend les grands thèmes de la précédentes: la délocalisation des dessins d’animation, la vie des expatriés dans un pays sous dictature. L’effet de surprise n’étant plus aussi présent, j’ai bien aimé Shenzhen tout en trouvant cela répétitif.

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Enfin j’ai fini ma découverte de Guy Delisle par ses Chroniques Birmanes (voir extrait). Cette fois Guy Delisle accompagne sa femme en Birmanie, alors qu’elle va participer à des missions humanitaires dans le pays. Guy reste à la maison avec leur enfant et découvre la vie en Birmanie. Ses journées se partagent entre promenades avec le bébé, piscine et sieste. Il tente en vain de
voir la maison d’Aung San Sun ki et décide au bout de quelques jours d’écrire et de dessiner sur son expérience dans ce pays. On retrouve les ingrédients des deux autres album, avec en plus des remarques sur le rôle des ONG dans les dictatures.Un peu mieux que Shenzhen, mais le procédé autobiographique commence à me peser. A présent j’aimerai bien découvrir d’autres albums de cet
auteur, mais pas de récit autobiographique.

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