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Voyage au Chili : Humberstone ; bienvenue dans la cité fantôme

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Depuis les collines des Cerros pintados, signes impressionnants qui indiquaient la tenue des marché à la ville fantôme d’Humberstone…, une cité qui vivait en autarcie de l’exploitation du salpêtre depuis le milieu du XIXème siècle et qui est morte après la dissolution du groupe Cosatan en 1960… Impressions.

Cerros Pintados

Un des géoglyphes des « Cerros Pintados »

Le 26 Mai,

Départ de San Pédro en début d’après-midi. Nous avions décidé de faire étape à Calama mais la ville est en ébullition car il y a un match de foot amical en préparation à la coupe de monde Chili contre ? nous n’avons pas su qui du coup nous fuyions. Bon, on ne visitera donc pas la mine de cuivre qui à appartenu il fut un temps à la famille Guggenheim ( oui, oui, celle des musées dont
celui de Bilbao ) et qui est le plus grande mine découverte ( à ciel ouvert ) du monde, le Chili étant un des premiers exportateur de cuivre du monde . On la domine en prenant la route au dessus de la ville mais il y a trop de trafic pour pouvoir s’arrêter et en faire une photo. Arrivée le soir tard au camping de la réserve de Cerros Pintados.

Le 27 Mai,

Visite le matin des Cerros Pintados, il s’agit de géoglyphes sur les collines qui marquent les endroits où se tenaient de grands marchés, lieux d’échanges et par la même occasion de grandes cérémonies religieuses entre les peuples Andins des montagnes et les peuples vivant en bordure du Pacifique .

HumberstoneHumberstone : la place centrale



L’après-midi visite de Humberstone. C’est une ville entière qui fonctionnait en autarcie totale autour de l’exploitation du salpêtre. Édifiée en 1827, la ville à fonctionné autour de l’industrie minière jusqu’en 1960, avec une première paralysie de la ressource lors de la grande dépression de 1929 et une reprise spectaculaire de l’exploitation entre les années 1933 et 1940 où la ville faisait vivre et travailler jusqu’à 3700 personnes. Les ouvriers employés et cadres étaient logés dans des habitations en rapport avec leur « classe » sociale et en fonction de leur état civil : les ouvriers célibataires dans des baraquements, les ouvriers mariés dans des baraquements plus grands, les employés dans des petites maisons, les cadres dans des « villas » avec terrasse et jardinet. Tous étaient rémunérés dans une monnaie propre à l’industriel ce qui leur permettait de s’approvisionner dans les magasins de la ville, immenses entrepôts d’épicerie, boulangerie, boucheries, pharmacies etc… et d’utiliser les équipements sur place : hôpital, école, collège, piscine, tennis, basket, théâtre, mais bon….avec ce système qui paraît très « social » il était à peu près impossible, une fois qu’on était entré là d’en sortir ! En 1959 le groupe COSATAN, propriétaire de l’exploitation est dissous et la ville définitivement fermée en 1960 par le groupe
Nebraska nouveau propriétaire de l’exploitation salinière.

Le soir, nous faisons étape à Iquique. La descente sur la ville en bordure de l’Océan est impressionnante on descend en lacets une falaise à pic dominant la ville dans une brume persistante, l’air froid de l’océan rencontrant l’air surchauffé du désert d’Atacama, un des plus grand désert du monde, plus grand que le Sahara.

Catherine Daurès
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