Une initiative qui, si elle n’est pas nouvelle, me séduit comme chaque fois qu’elle permet d’ouvrir plus largement l’accès à la création artistique. Elle consiste à implanter une enseigne, conjuguant galerie d’art et vente de produits dérivés, au coeur de centres commerciaux.
Certains y verront une vulgarisation critiquable.
Je la considère plutôt comme un nouveau partage, de nouvelles rencontres rendues possibles entre les artistes, leur travail et le public.
Et, si par ce biais les créateurs réussissent à vendre et donc vivre de leur art, où est le problème ?
Crée en septembre 2008, arteum est un nouveau « concept store » autour du phénomène artistique.
arteum bouleverse les codes de diffusion de l’oeuvre d’art en s’implantant au coeur de deux centres commerciaux de la région parisienne, CNIT de la Défense et Carré Sénart (77), et en proposant une sélection unique de produits et de services tous relatifs à l’univers de la création.
De l’unique au multiple, l’art dans tous ses états
arteum s’impose comme un nouveau label de sélection, diffusant des oeuvres (peintures, photographies et sculptures d’artistes) à découvrir avec un accrochage nouveau prévu tous les deux mois.
De plus, le magasin présente aussi un ensemble cohérent et pointu de reproductions, de produits dérivés, d’objets de décoration et d’accessoires de mode sous licence d’artistes et d’ouvrages de référence.
L’ambition d’arteum est de rendre accessible l’art au plus grand nombre en proposant une offre de 1 € à 1000 €.
Des activités culturelles
arteum est aussi un foyer de rayonnement culturel avec des actualités régulières proposant des rencontres avec les artistes, des conférences, des visites d’expositions et de sites patrimoniaux et des ateliers pédagogiques pour les enfants.
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*Extraits de l’article du Monde
L’art contemporain se fait une place dans les centres commerciaux
« Nanas » aux fesses rondes de Niki de Saint Phalle, reproductions en carton-pâte des Sportifs de Malevitch, chaises inspirées de Mondrian : le magasin arteum vend toutes sortes de produits dérivés de l’art contemporain au coeur du quartier de la Défense.
L’enseigne, qui s’est installée au CNIT en novembre, réserve aussi un emplacement aux artistes encore peu connus comme Jérôme Mesnager, le père des corps blancs pochés sur les murs de Paris.
La fondatrice d’arteum, Lorraine Dauchez, ancienne responsable du mécénat à la Villa Médicis de Rome puis à l’Opéra de Paris, entend démocratiser la culture en la diffusant dans les centres commerciaux, comme elle l’a fait avec succès à Melun-Sénart en 2008 avant de s’installer au CNIT.
En face du magasin, le CNIT accueille, jusqu’au 6 décembre, « Quel cirque !« , une exposition-atelier autour du sculpteur américain Alexander Calder (1898-1976), destinée aux 5-10 ans et conçue par le Centre Georges-Pompidou.
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