Un voyage en Inde est toujours source d’émotions intenses et contrastées. Alors que dire du Ladakh? Le Ladakh est une autre expérience de l’Inde surtout lorsqu’on vient de New Delhi et qu’on a passé 22 heures dans un bus pour atteindre le Ladhak. Carnet de voyage Inde.
Carnet de voyage en Inde : le Ladakh…
Mardi 3 août 1999
Toulouse
Drôle d’ambiance avant le départ, je suis tendue, pas triste mais pas excitée non plus. -L’Inde- Je ressens cette angoisse du départ, on a l’impression de se trouver devant une porte sans savoir ce qu’il y a derrière ; et on doit la franchir. Pourtant je connais l’Inde, c’est la quatrième fois que j’y vais mais c’est si loin, trop loin pour vraiment saisir ce qui m’arrive. Le monde est petit mais tellement grand à la fois. Aujourd’hui on peut en faire le tour en vingt-quatre heures mais chaque escale sera une planète différente. C’est ça ; l’Inde est une autre planète.
Un petit plongeon dans la piscine avant le repas pour se détendre. Mon père est serein, je lui fais part de mes inquiétudes. Bah ! Demain sera un autre jour, le temps passe si vite, un clin d’oeil et on y sera.
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Mercredi 4 août
New Delhi
Après des heures et des heures passées dans l’avion (même pas à côté du hublot) nous avons atterri à l’aéroport international Indira Gandhi à une heure du matin. On descend, nous passons dans le tunnel qui nous relie de l’avion à l’aéroport. Je regarde mon père, mon petit sac sur le dos, je me sourie à moi-même, quelle excitation ! Ca y est, on y est, mais qu’est ce qui nous attend ?
On marche dans l’aéroport, pfouh ! Quelle chaleur ! Il fait plus de trente degrés.
Petit à petit, dans les couloirs, on perd de vue les autres touristes qui étaient avec nous dans l’avion, on les retrouve à la douane.
File d’attente pour faire tamponner le visa. Devant moi il y a un super baba-cool,
Environ quarante ans, grand et maigre, tatoué de partout, la barbe et les cheveux terminés en longues tresses.
Maintenant on va récupérer les bagages. Ils arrivent sur le tapis roulant, il n’y avait que le sac de mon père, j’avais toutes mes affaires dans mon sac à dos avec moi. Une allemande récupère son V.T.T !
Elle va sûrement faire le Ladakh à vélo, bon courage !
Nous sortons de l’aéroport, il y a des gardes armés à toutes les sorties.
Nouvelle bouffée de chaleur, on vient de quitter l’espace climatisé. Pour moi cette coupure fraîcheur/chaleur est très symbolique, nous avons réellement atterri.
Devant la porte de l’aéroport, des dizaines d’indiens se pressent, attendent un proche ou sont envoyés conduire un homme d’affaire à son hôtel. Quelle agitation ! Je retrouve l’Inde, cette vie perpétuelle, grouillante à toute heure !
Nous montons dans un taxi, discutons vite fait du prix et en route pour l’hôtel.
A travers les vitres du taxi défilent les bidonvilles, de loin semblables à un tas d’ordures, plastiques, tôles, chiffons, cartons.
Mais lorsqu’on y regarde de plus près on peut y voir un semblant d’ordre, des ruelles se dessinent, quelques ampoules électriques éclairent par-ci par-là les masures. Sur chaque trottoir, des conducteurs de ricksaws-vélos (carrioles pour deux passagers tirées par un vélo) dorment sur la banquette de leur gagne-pain, quelques échoppes s’animent à la lueur des réchauds à pétrole, des gamins terminent leur journée d’errance en cherchant dans les ordures quelque objet à revendre. Je me souviens de ma première arrivée en Inde, à sept ans, ce « choc », ce défilé d’images à toute vitesse.
Le taxi nous laisse au bout de la rue de l’hôtel, soi-disant interdite à la circulation. Alors on continue à pied dans la rue calme et peu éclairée. Je suis un peu surprise : des hommes dorment sur le trottoir à même le sol ou sur des sommiers en lattes tressées. On enjambe des pieds, mon père se retourne et on rigole. Nous pensons la même chose : on plaint les pauvres petits occidentaux largués qui débarquent à Delhi à deux heures du matin, et qui s’étonnent de voir les Indiens dormir sur le pas de leurs portes à cause de la chaleur !
La rue devient boueuse, la venelle de l’hôtel est inaccessible : tout est inondé, cinq centimètres de boue ! Sans doute un problème de tuyauterie.
Tout de suite un rabatteur nous repère et ne nous lâche pas avant de nous avoir amenés jusqu’à son hôtel. On visite. bon, d’accord. Combien ? Cinq cent roupies ?! Trop cher. On trouve finalement une chambre plus raisonnable dans un hôtel à deux pas de là.
Ouf enfin un siège ! La chambre est assez sommaire mais correcte ; deux petits lits, une table basse, un miroir, une toute petite fenêtre qui donne sur une cour, le tout étroitement proche. De toute façon c’est le « standing » de Delhi, difficile de trouver mieux pour le même prix.
Il est deux heures et demi du matin, il fait lourd. Nous avons un ventilateur au plafond, heureusement sinon c’est invivable. Je file prendre une douche.
Ah ! J’enlève ces fringues qui collent à ma peau. L’eau -en même temps que ma sueur- lave mon corps et mon esprit du stress de l’arrivée. Je ferai peau-neuve pour l’Inde, j’essaierai d’oublier l’Occident.
Pas d’eau chaude, moi ça ne me fais rien mais mon père est frileux même sous les tropiques. La poire de douche est complètement entartrée ! Trois petits jets d’eau jaillissent sous la pression et me fouettent le dos. Je souris…Ces indiens, toujours aussi forts dans les salles de bains !
Petite faim. Nous montons sur le toit, il y a un
restaurant comme dans tous les hôtels de Delhi et il est ouvert toute la nuit. Un garçon passe la serpillière dans l’escalier. Il est trois heures du matin et mon père commande une omelette, et oui, tout est possible ! Les ventilateurs tournent à fond.
Sur le paravent en bambou les geckos -sorte de lézards à peau translucide- guettent les insectes près de l’ampoule électrique. Un italien et un anglais discutent à côté…
On s’adapte vite, je reprends quelques habitudes. Tout se passe très vite lorsqu’on arrive, l’angoisse disparaît et c’est la curiosité qui s’installe.
Je pense à tout ça en sirotant un « lemon soda » avec une de ces pailles typiquement indiennes ; très fine, qui s’écrase quand on aspire et qui est naze à la troisième gorgée.
Jeudi 5 août
New Delhi
Après une nuit à essayer de dormir avec un T-shirt mouillé et un ventilo qui se balançait dangereusement au-dessus de nos têtes, je redécouvre Delhi au grand jour. On s’achète des fringues en coton mieux adaptées au climat. Nous quitteront Delhi demain soir. Tant mieux car je stresse ici : dans les rues se mêlent piétons, carrioles, bicyclettes, scooters, ricksaws…Il faut toujours regarder où l’on marche et en même temps faire attention à ce qui se passe autour de soi : ne pas se prendre dans la figure les longs saris qui pendent devant les boutiques, attention à la vache -sacrée en plus- qui arrive en face, ne pas se faire écraser le pied par la roue d’un rickshaw…C’est la vie qui grouille partout.
Nous allons nous réfugier au « Metropolis Restaurant », dans le calme et -surtout- l’air conditionné pour se couper un peu de l’agitation ambiante.
Mais d’un côté j’aime bien cette atmosphère, quand je laisse mon regard se perdre dans les couleurs vives des vêtements, parmi les gens étranges entre punks et babas-cool, suivant le va-et-vient incessant, ce flot d’Occidentaux fraîchement débarqués. Que cherchent-ils ? Fuir le système à la recherche de nouvelles valeurs, de nouvelles expériences ? Utopie…Mais c’est beau. Ca me fascine malgré tout.
A chacun de trouver son chemin. C’est ce mouvement perpétuel, ce flux et ce reflux qui font de l’Inde un endroit envoûtant, peut-être le plus fascinant au monde, où les gens ne voient pas le temps passer, où le temps regarde passer la vie.
Nous allons changer d’hôtel. J’en profite un peu pour parler des chambres : la plupart n’ont pas de fenêtres, surtout si elles ont l’air conditionné. C’est vrai, pourquoi ouvrir et se prendre une bouffée de chaleur alors qu’on a de l’air frais à l’intérieur ? Pour la lumière il y a toujours trente-six mille interrupteurs ; on ne sait jamais lequel commande quoi. Les systèmes électriques indiens sont plutôt mal organisés. Rien que dans la rue, il n’y a qu’à lever la tête pour voir un enchevêtrement de câbles et de fils partant dans tous les sens à chaque poteau.
Cela dit les hôtels sont relativement corrects et ce n’est pas un mur décrépi par l’humidité qui va nous empêcher de profiter de cet étrange et fascinant pays.
Vendredi 6 août
New Delhi toujours
Dans le hall de l’hôtel, nous attendons que quelqu’un vienne nous chercher pour nous conduire jusqu’au départ du bus. Nous partons à Manali, plus de quatre cent kilomètres au Nord de Delhi. Normalement il y a seize heures de route. Enfin un homme arrive, chargé de conduire les touristes jusqu’au bus. Nous sommes un groupe de dix personnes peut-être ; des anglais, des hollandais, trois jeunes israéliennes…Après cinq minutes de marche à travers la circulation, traverser les carrefours en courant, nous arrivons à notre bus. Des gamins de huit ans vendent des bouteilles d’eau minérale miraculeusement fraîches. Je m’installe dans le bus, pourtant le départ n’est pas prévu avant une demi-heure.
Un indien lave le pare-brise avec du papier journal. La cabine du chauffeur est fermée. Dedans il y a de la place pour les copilotes qui se relaieront pendant le trajet. Nos deux sièges sont ceux tout à fait à droite, juste derrière la vitre du chauffeur.
C’est le départ, il va falloir certainement une heure rien que pour sortir de la capitale. Un policier fait la circulation à un carrefour, planté au milieu dans son abri -entièrement peint par Coca-Cola- et donne un semblant de discipline dans ce chaos de véhicules. La route jusqu’à Manali est un véritable enfer : étroite, encombrée de camions qui rendent l’air irrespirable, coupée par endroits par des éboulements, tortueuse à n’en plus finir. Nous sommes parfois bloqués pendant trois quarts d’heure pour laisser passer les véhicules de sens inverse.
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Samedi 7 août
Gare routière de Manali :
On descend après vingt deux heures de route à travers la montagne, ce fut un trajet horrible, le chauffeur était un fanatique du klaxon et maintenant j’ai une atroce migraine, je n’ai pas fermé l’oeil, mes jambes vont me lâcher. Mon père et moi surnommerons cette aventure « le trajet de l’enfer ».
« Prête pour le grand choc ? » me dit mon père. Je fais oui de la tête, nous savons ce qui nous attend. Dès notre descente du bus, nous sommes littéralement pris d’assaut par les rabatteurs qui finissent de m’achever en me tendant des cartes de visites à droite et à gauche. Des mains, des bras me barrent la route, des visages inconnus surgissent entre moi et mon père. Je n’en peux plus, je suis dégoûtée…
Mon père récupère les bagages et c’est maintenant au tour des rickshaws de se faire la concurrence pour nous amener au centre ville.
Nous allons dans un hôtel un peu à l’écart où il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup de touristes. Peu importe, tout m’est égal car je suis malade, je viens de vomir et le moral commence vraiment à me lâcher. Mon père fait apporter une « noodles soup » littéralement « soupe de nouilles », avec des frites, bref les seuls trucs qui me faisaient peut-être envie dans le menu. Frustration. C’est dégueulasse : la soupe est trop épicée et les frites sont pleines de poivre…Je veux dormir. Tiens il y a de la moquette par terre -plutôt des carrés de moquette posés côte à côte- c’est parce qu’il fait froid ici ! C’est bien la première fois que je me caille en Inde.
Par la grande fenêtre je vois la montagne, toute couverte de sapins, la cime cachée par la brume, le ciel est chargé, c’est un peu le même climat que chez nous. Manali est dans une vallée bordée de hautes montagnes, à deux mille mètres d’altitude. Le climat est meilleur qu’à Delhi : ici ce n’est ni trop chaud ni trop froid. Mon père est sorti faire « des courses », voir un peu les boutiques et trouver quelque chose que je puisse avaler, il me ramène une bouteille de jus de pommes. C’est délicieux, un goût naturel : pas du tout le même que ce qu’on peut trouver dans le commerce en France. Il paraît qu’ici c’est la spécialité régionale, le seul endroit en Inde où on peut trouver des pommiers. Il a aussi acheté un « laser-light », ces fameux porte-clés laser. Ah oui, il y a aussi une télé dans la chambre !! C’est la première fois que je l’apprécie autant !
On ne capte pas beaucoup de chaînes ici mais c’est toujours amusant de regarder les feuilletons indiens à l’eau de rose, sortes de mélodrames concoctés à base d’amour, de mariages arrangés et de vengeance.
Dimanche 8 août
Encore malade, je passe la journée au lit dans mon duvet. Je vais du lit au fauteuil (pour la télé), et du fauteuil aux toilettes.
Lundi 9 août
Aujourd’hui je suis sortie de mon refuge pour aller manger au restaurant, au niveau de mon estomac ce n’est pas un coup sûr…A peine sortie de l’hôtel je vomis dans le sentier qui mène au centre ville. Nous allons dans un restaurant tibétain ,dans cette région il n’y a presque qu’eux- je goûte une soupe, un peu de purée mais sans envie ; ni succès non plus car en rentrant mon estomac se remet de nouveau à faire des siennes.
Mardi 10 août
Mon père veut me montrer Vashisht, un village superbe paraît-il, plus loin dans la vallée et par lequel on accède par une route à flanc de montagne au-dessus d’une rivière. C’est un super sentier de ballade mais nous décidons
-enfin, je, paresseuse comme je suis- de prendre un rickshaw pour y aller. Le moteur peine dans les côtes. Vashisht est un petit village avec peu de commerces mais beaucoup d’hôtels, les touristes préfèrent y séjourner plutôt qu’à Manali où passe tout le trafic routier de la région. Les hôtels s’échelonnent à flanc de montagne, il faut grimper et à cette altitude on s’essouffle…pffouh…vite !
Il fait beau, on va boire un jus de fruit sur un café en terrasse. De là on peut voir toute la vallée, dans les pâturages en face un berger conduit ses chèvres. Je mange un « curd » une sorte de yaourt, de lait caillé, c’est bon pour la flore intestinale ! Près de nous un guide de montagne discute des conditions d’un trek avec une hollandaise, un autre touriste bûche ses cours d’Hindi en fumant un joint près d’un panneau « please no smoking ganja »
On pourrait se croire -à un détail près ! – dans un petit village des Pyrénées. Les hôtels sont sympas, on en visite quelques-uns uns. Il y en a un perché un peu plus haut, il faut prendre des escaliers de pierres à travers les rues pour y monter. Nous passons devant le temple bouddhiste orné au centre d’un grand moulin à prières doré. Deux femmes lavent leurs immenses jupons multicolores à la fontaine d’où coule une eau naturellement chaude.
L’hôtel est grand avec un large balcon en bois qui s’étale sur toute sa façade, c’est une bâtisse typique. Un autre plus petit, tout en bois aussi, possède un escalier qui s’étale sur toute sa façade. On nous propose de visiter. Au deuxième étage, un baba japonais gratte sa guitare sur son lit, la porte de sa chambre grande ouverte. Il nous lance un joyeux « hi ! » et se concentre sur sa guitare essayant d’en tirer quelques accords.
J’ai le souvenir de cette image gravé dans ma tête, ce jeune japonais qui voyage ici, qui cherche peut-être de nouvelles valeurs loin de sa société ultra-modernisée, et cette guitare ; symbole de la liberté, de l’indépendance, compagne du voyageur solitaire…C’est peut-être une représentation du bonheur. Ou de la liberté. L’Inde touche différemment chaque personne, mais toujours au plus profond d’elle-même, là où il n’y a pas besoin de paroles pour se comprendre, où le sourire d’un enfant est comme un pont tendu au-delà de barrières conventionnelles ; la langue, la culture…C’est l’espace d’un instant un regard qui transperce votre carapace d’Occidentaux le plus souvent blasés, dans leur société qui a oublié la chaleur des contacts humains. C’est pour ça qu’on ne peut pas voir l’Inde « en touriste », ce sera toujours plus profond que ça. Elle touche chaque homme, chaque femme, non pas en tant qu’individu appartenant à une société mais en tant qu’être humain tout simplement. Tous les lieux que je traverse, tous les visages que je rencontre resteront gravé au fond de moi. Je ne cherche pas à juger ce que je vois, mais ça me force à réfléchir…J’y pense chaque jour.
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« Quelqu’un pourrait me dire comment mettre des photos personnelles sur le Ladhak. Je ne trouve pas le logo du site hébergeur ? Merci »
Je ne comprends pas trop la question.
Pour mettre des photos dans des articles, il faut aller dans ton tableau de bord, puis ajouter dans « media » les photos avec la procédure « add new » et l’ajout depuis l’ordinateur ou une URL. Pour plus d’informations, je me tiens à ta disposition.
As-tu regardé déjà ici ? https://voyages.ideoz.fr/forums/
Ideoz n’a pas encore de logo, je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir. Idem pour les prochaines semaines refonte du design. Celui-ci étant le design béta pour lancer le site sans trop de soucis.
Pour mettre un avatar (une photo qui s’affiche sur tous tes articles et commentaires), il faut aller sur http://fr.gravatar.com/ ; communiquer une email, la valider et ajouter la photo. Elle apparaît ensuite automatiquement.
Quelqu’un pourrait me dire comment mettre des photos personnelles sur le Ladhak. Je ne trouve pas le logo du site hébergeur ? Merci
L’ inde n’est pas à proprement dit une passion, mais le Ladakh oui. Je suis restée 2 mois à Leh et sa région en plein hiver sous – 20° – 25° en 1990. J’aime le froid, le gel, la neige et, là j’ai été servie. On était 3 ou 4 touristes à cette époque dans Leh dont 3 scientifiques et moi. J’avais eu peur de la guerre avec Sadam Hussein, peur d’une guerre bactériologique dont on nous rebattait les oreilles à la télé, j’ai pété les plombs, j’ai pris un billet pour New-Delhy en demandant 3 mois sabbatiques à mon patron et je suis partie. J’aime les ladakhis et leur hospitalité. Je suis partie le 14 décembre j’ai visité New-delhy pendant 3 jours en attendant mon avion pour Leh qui n’arrivait pas à décoller à cause du brouillard au-dessus de l’aéroport de Delhy. Puis enfin l’envol pour Leh. Je raconterai la suite plus tard.
L’Inde serait-elle une passion pour toi Patricia?
Je connais une bonne partie de l’Inde et le Ladakh. C’est bien vu.