L’Odyssée du Passeur d’aurore est le 3ème volet de la saga du Monde de Narmia, inspirée de la série en 7 volumes écrits par l’écrivain irlandais C. S. Lewis. Ce film, réalisé par Michael Apted, est récréatif , parfait pour les enfants mais qui saura aussi divertir les grands!
Dans ce troisième opus des aventures de Narnia, Suzanne et Peter ont quitté l’Angleterre pour aller vivre – en adulte – aux États-Unis. Edmund et Lucy vivent donc à présent chez leur oncle et
doivent partager leur temps (et leur chambre) avec leur cousin Eustache. Edmund rêve de s’engager dans l’armée, mais n’a pas l’âge pour le faire. Lucy rêve de sa soeur et de ses rencontres
mondaines aux États-Unis. Tous les deux se lamentent sur leur vie en Angleterre, regrettant à la fois Narnia et leurs aînés, comme s’ils étaient pris entre deux possibilité, grandir avec Suzanne
et Peter, ou rester enfant et aller vers Narnia. Le choix ne sera pas le leur, puisqu’ils se retrouvent malgré eux embarqués vers Narnia, avec Eustache malheureusement. A Narnia, ils retrouvent
le Prince Caspian, sur son navire le Passeur d’aurore, en direction des îles mystérieuses à la recherche des sept seigneurs de Narnia, chassés du pouvoir par la Reine blanche. Pour mettre fin à
l’emprise du mal sur ses îles reculées, Edmund, Lucy et Caspian devront retrouver les sept seigneurs pour ramener sur la table d’Aslan leur épées.
J’ai préféré ce troisième film consacré à Narnia au précédent (qui m’avait profondément ennuyée). Et ayant vu Harry Potter deux jours avant, je me suis moins ennuyée à la projection de Narnia 3
qu’à celle d’Harry Potter 7. Le Harry Potter était très ennuyant, on ne voyait pas bien la logique des déplacements des personnages (et pourtant j’ai lu le livre), les acteurs jouent toujours
aussi mal et l’ensemble de cette première partie du tome 7 était particulièrement navrante.
Pour ce qui est de Narnia 3, je me suis moins ennuyée, j’ai trouvé l’histoire mieux écrite (et en même
temps y a pas de mal, Lewis écrivant quand même mieux que Rowling), plus fantaisiste (là encore cela prouve à quel point Harry Potter s’éloigne de la fantaisie, mais se rapproche de plus en plus
de Twilight) et les acteurs jouent beaucoup mieux. Après, il s’agit d’un film pour enfant, donc l’histoire n’était pas toujours aussi subtile qu’elle le devrait, les blagounettes sont bien là
toutes les trente minutes pour bien nous montrer qu’il faut pas avoir peur et la 3D ne sert à rien, mais ça on commence à le savoir.
Bref, si j’avais un film à conseiller en cette période de Noël, je crois que je conseillerais davantage le Narnia (plus récréatif finalement) et beaucoup moins le Harry Potter (très ennuyeux à
moins d’être un super fan).
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