C’est en Roumanie dans un petit village de Transylvanie qu’est né le groupe « NADARA ». Toute la force et la beauté des mélodies Tsiganes, Roumaines et Hongroises réunies par sept musiciens. Nadara ou la magie de la musique roumaine et de la musique tzigane …
Vidéo de Nadara à découvrir ici et sur scène.
C’est en Roumanie dans un petit village de Transylvanie qu’est né le groupe « NADARA ».
Toute la force et la beauté des mélodies Tsiganes, Roumaines et Hongroises réunies par sept musiciens.
Un peu d’histoire…
La Transylvanie est une terre où vivent côte à côte des ethnies Roumaines, Hongroises, Allemandes, Juives et Tsiganes qui ont conservées une grande partie de leur tradition. L’art populaire y est très riche, les danses et les musiques qu’on y trouve en font sa particularité. Depuis plusieurs centaines d’années et aujourd’hui encore ce sont les musiciens Roms (1) qui offrent leur musique à toutes les communautés ; les orchestres nombreux rassemblent pères, fils, frères et cousins et jouent en toutes occasions que ce soit lors de mariages, durant 15 heures consécutives, que lors de bals, fêtes ou simples réunions de famille.
Le groupe…
C’est dans cet univers que la plupart des musiciens de NADARA ont grandi. Héritiers du patrimoine musical familial, ils détiennent les secrets de leurs ancêtres et n’en restent pas moins attentifs à développer leur propre style et un regard innovateur sur la musique folk de Transylvanie.
Unique en son genre la musique de « NADARA » est caractérisée par la virtuosité des musiciens et la particularité de la formation instrumentale
A l’orchestre traditionnel,composé du violon, du bratch (2), de la contre basse et des voix, avec lequel depuis de nombreuses générations la musique est interprétée en Transylvanie, NADARA a ajouté le saxophone, l’accordéon et la guitare acoustique, instruments d’apparition plus récente. Le groupe s’ouvre ainsi à de nouveaux univers sonores et participe à l’évolution naturelle de la musique populaire de Transylvanie.
L’originalité de l’ensemble instrumental uni au fort attachement à la tradition fait que le groupe NADARA s’affirme comme un intéressant exemple de renouveau musical dans le respect des origines populaires.
L’originalité, la justesse et la sensibilité du jeu des musiciens démontrent un travail minutieux mais aussi une grande complicité.
Le répertoire…
Le répertoire de NADARA est en majorité composé de morceaux d’origine Tsigane chantés en langue Romanès (3). Traditionnellement les chants roms sont improvisés en fonction de la situation, ils racontent le plus souvent le quotidien de la communauté Tsigane ou l’état d’âme du chanteur.
Certaines musiques instrumentales, comme le csingeràlàs ou le cigànycsàrdàs sont exécutées à des tempos extrêmement rapides, elles contrastent avec les mélancoliques chants de lamentation et les saisissants chants de table romani zili / meseiecri zili.
Et même si NADARA reste fidèle à ses origines tsiganes, vous noterez à l’intérieur de son répertoire des morceaux d’inspiration Hongroise ou Roumaine, reflet de comment, depuis des générations, les différentes expressions culturelles de Transylvanie se rejoignent, grâce aux musiciens roms, en un unique patrimoine commun.
La danse…
De deux à six couples de danseurs peuvent accompagner les musiciens. La danse très présente dans la culture Tsigane apporte toute la compréhension à la musique et la complète. Ensembles, musiciens et danseurs transportent le public dans un spectacle inédit de la culture Tsigane d’aujourd’hui.
(1) Le peuple Rom désigne les Tsiganes établis en Europe de l’Est.
(2) Le bratch est une viole transformée qui est utilisée comme instrument d’accompagnement : le chevalet est plat et les trois cordes (G-D-A) sont jouées simultanément.
(3) La langue Romanès est comprise et parlée par 80% des Tsiganes du monde.