Le 6 avril. On rembobiner la piste vers le nord. De Tres Lagos à Tamel Aïké c’est une piste que nous n’avons pas prise en descendant. On longe à un moment le lac Cardiel aux eaux turquoise et le soir, on fait étape entre les bâtiments en U, pour se mettre à l’abri du vent, de l’ancienne hostellerie « Las Orquetas » qui est en cours de restauration. On s’était arrêtés pour demander aux ouvriers si on pouvait se garer sur le parking devant et ce sont eux qui nous ont proposé de nous abriter juste devant leur porte.
Un tatou rencontré au hasard de la piste
Le 7 avril
à nouveau la piste 183 kilomètres cette fois ci jusqu’à Périto Moréno ( la ville ) 183 kilomètres et pas 165 parce que les quelques 20 kilomètres asphaltés qui avaient été ouverts à la
circulation en descendant sont à nouveau fermés. Ils n’avaient oublié qu’un truc, prévoir l’écoulement des eaux ! Mais cette fois ci, ils ne lésinent pas, tous les 1 kilomètre, la belle route
toute neuve est éventrée pour faire passer d’énormes constructions en béton abritant des buses de bon diamètre. Si l’eau
ne s’écoule pas, pour le coup, c’est qu’elle y mettra de la mauvaise volonté !
Sinon, paysages superbes ( et ceux-là resteront sans doute gratuits un moment ) avec pas mal de neige sur les
sommets.
A hauteur de las cuevas de las manos, des grottes décorées de mains que nous n’irons pas visiter pour cause de prix excessif réservé aux étrangers, les énormes montagnes d’ocre rouge, jaune, rose
ou blancs sont toujours aussi belles. C’est d’ailleurs cette présence d’ocre en quantité qui explique l’existence à proximité de ces grottes décorées.
Le soir, on fait étape à Los Antigos, en français « les anciens » car les idiens âgés venaient dans cette région au climat bien plus doux en bordure de l’immense lac Buenos aires entouré de montagnes et de volcans que sur les plateaux, terminer leurs jours plus agréablement.
Soirée très, très sympathique car nous rencontrons au camping Municipal de Los Antiguos les 5 DM que nous avions croisés sur la piste chilienne vers Ushuaïa. Nous étions vraiment ravis de les
retrouver et d’avoir l’occasion de faire plus ample connaissance avec eux qui voyagent en Land Rover et tente de toit avec leurs trois enfants et ont pas mal baroudé au Moyen Orient et en Afrique
avant d’arriver ici .
Autre échantillon du « revêtement » de la route 40 !! au bout de plus de cent kilomètres, on a la cervelle collée à la boîte crânienne
8 avril
Journée farniente pour cause de lavandéria : laverie Ben oui, il le faut et ça va encore plus vite ici avec la
poussière des pistes qu’à la maison, mais bon hein, faut c’qu’y faut .
Le 9 avril
Après cette courte pause, à nouveau la route vers Osorno . Nous arrivons le soir tard vers 21 heures à Villa La Angostura sous une pluie battante. Malgré les paysage superbes en remontant vers
Osorno, toujours pas de photos. L’oeil du photographe est en panne d’inspiration. Soit c’est trop grand, soit c’est trop brumeux ou trop nuageux ou sans premier plan ou, ou, ou …..
Du 10 au 16 avril.
A nouveau une semaine à Osorno au camping municipal Oligario Morh, qui bien que fermé à cette époque, nous est tout
de même grand ouvert par les très sympathiques gardiens. Il fallait finir les réparations de Zébulon et pour moi, mon problème de vue ne s’arrangeant pas, bien au contraire, un petit tour chez
l’ophtalmo s’imposait. Problème qui a nécessité une petite intervention au laser. Du coup, je suis en mesure d’indiquer l’adresse d’un excellent ophtalmo a Osorno.
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