Petra, le trésor, la perle mythique de Jordanie et surtout l’un des plus beaux sites du Moyen Orient pour ne pas dire du monde… ! Pour beaucoup, Petra est un rêve, un objectif, une motivation, un mythe, un fantasme !
Petra ! L’un des plus beaux sites du Moyen Orient ! Pour moi, un rêve, un objectif, une motivation, un mythe, un fantasme !
Whaou tout cela, et un rêve maintenant réalisé. Rassurez vous, il m’en reste d’autres !
Tout d’abord, on empreinte ce long canyon qu’est le SIQ, et qui est long de 1.2 km. Le SIQ vous mène au trésor, au symbole de votre quête. Le Khazneh (trésor) apparaît tout doucement au fond de la gorge. C’est un moment d’émotion intense. Chaque pas vous approche du mythe ! C’est sublime !
Et puis, ça y’est, il est là, tout entier devant nous (et derrière quelques touristes je l’avoue !). Haut de 43m et
entièrement sculptée dans la roche, c’est le plus beau et
le plus connu des monuments de Pétra. C’est aussi le symbole. Sa pierre est rose. Il s’agit d’un tombeau édifié par le roi nabatéen Alherath III, dans une période allant du 1er siècle avant JC au 2ème après JC. Son nom provient d’une croyance. Les Bédouins ont cru que l’urne qui surmonte le monument contenait le trésor d’un pharaon. D’ailleurs Steven Spielberg y a cachait le saint Graal dans Idiana Jones et la dernière croisade. Sur la façade, on trouve un mélange de diverses mythologie : grecque, égyptienne, assyrienne etc…
Sur le site de Pétra, on trouve différents moyens de transport… Méfiez vous des chevaux. Ils sont habitués à d’excellents cavaliers que sont les bédouins, sont nerveux, pur-sang au sang très chaud… Ils aiment croire qu’il faut faire la course (expérience personnelle, j’en suis donc vite descendue !)
Le théâtre fut creusé par les nabatéens au début de l’ère chrétienne pour des cérémonies religieuses et pouvait contenir 3000 personnes.
EFFETS DE COULEURS
On a parfois du mal à imaginer que la nature soit capable d’autant de magie, de beauté, de géométrie aussi… naturellement ! Mais tout miracle de la nature à son explication : ces extraodinaires couleurs sont dues à la présence d’oxydes métalliques piègés dans les grés. Oxyde de fer pour la couleur rouge, , de cuivre pour le vert, de cobalt pour le bleu, de souffre pour l’ocre etc…
A propos des nabatéens… Ce peuple apparaît entre les VII et les IV siècles avant JC. Nomades originaires de la péninsule arabique, ils se sédentarisent peu à peu. Ils développent le commerce de l’encens, de la myrrhe et des épices. Ils utilisent la forteresse naturelle de Pétra comme entrepot pour leurs marchandises et assurent une position stratégique sur les voies caravanières.
Ils forment une société égalitaire, sans distinction de rang ou de fortune, et dépourvue d’esclaves. Le roi, au même titre que n’importe quel citoyen, se fait un devoir d’accomplir les tâches les plus quotidiennes. Il est également tenu de rendre des comptes sur ces activités et dépenses. Si seulement nos dirigeants pouvaient en prendre de la graine ! Poursuivons notre visite…
La rue des façades…comporte des tombeaux en enfilade…
Les tombes royales et leur alignement en flanc de montagne. Celle de gauche, dite tombeau – palais, ressemble à une cathédrale. Avec ses 46 mètres de haut, elle représente la plus haute façade de Pétra avec le monastère, que nous verrons dans le prochain billet…
Le cardo maximus est l’ancienne voie royale qui constitue l’axe principale de la ville romaine. Il s’agit d’une rue pavé à portiques, construite au IIème siècle. Il était autrefois bordé de boutiques et de marchés.
Le tombeau de l’urne, avec ses grandes arches restaurées. Il fut jadis transformé en église byzantine au Vème siècle. De là haut, on jouit d’une magnifique vu sur le site de Pétra.
Un peu plus loin, des tombes, encore des tombes et… des dromadaires qui semblent prendre la pose pour ma photo !
Mais partons pour l’autre édifice incontournable de Pétra, le monastère. Pour y accéder, un chemin escarpé de 788 marches au creux de parois parfois fines comme de la dentelle. Trois quarts d’heure voire une heure de montée dans un canyon pitoresque. Possibilité de monter à dos d’ânes.
Super, le temps se lève…
Plus que quelques marches et voilà que le monastère apparaîtra, ancré dans la roche, presque caché. Une belle récompense en tout cas, surtout si, comme aujourd’hui, il est soudain éclairé en après midi. Le monastère est un édifice de 45 mètres de haut et 50 mètres de larges, taillé dans le grès jaune de la montagne. Il n’est pas aussi fin que « Le trésor » mais son état de conservation et son cadre sauvage font de ce temple isolé l’un des plus impressionnants de Pétra. Il daterait du Ier siècle et aurait servi de refuges à des chrétiens des premiers temps, d’où son appellation de « monastère ». Mais assez parlé, le voici, le voilà !
A 5mn à pied de là, de magnifiques points de vue nous montrent ceci :
Le wadi Araba et des montagnes grandioses. Au loin, le désert et Israeël, à une vingtaine de kilomètres. Mais il se fait tard, il nous faut redescendre. Une chance que le soleil se soit vraiment levé. Cela nous permet de tout revoir avec des couleurs différentes… extrait pour clore notre visite de Pétra, la ville rose.
Pour Petra : httpv://www.youtube.com/watch?v=6phJVWz5dds
httpv://www.youtube.com/watch?v=r8lmLyqp6y8
httpv://www.youtube.com/watch?v=95FgwIBFCw8
httpv://www.youtube.com/watch?v=yI1mI2xmR2g
Petra et le Wadi Rum restent les grands moments d’une croisière en mer Rouge. Les photos de l’article sont superbes. On peut dire vraiment : quelle merveille !