Itinéraire et photos d’une petite randonnée dans le Gers, aux alentours de Pavie.
Le Vendredi 19 Mars dernier, le temps s’annonçait très bon à la vue du magnifique lever de soleil que je pouvais admirer depuis la porte vitrée de la maison.
Comme je ne travaillais pas, il était clair que j’allais partir en randonnée. Et comme je n’avais pas envie de faire trop de kilomètre pour rejoindre le point de départ, j’ai opté pour une petite randonnée de 2h30 au départ de Pavie, petite ville qui se trouve à peine à une demi heure de chez moi. Je me suis garée devant l’église et j’ai trouvé le point de départ. J’ai commencé ma balade à 9h pile alors que les cloches sonnaient.
J’ai contourné l’édifice en suivant les balisages. J’ai pu en avoir divers points de vue, voyant le bâtiment autrement que de part la route qui traverse la commune.
Je me suis dirigée vers le pont du XIII è laissant derrière moi le clocher et arrivant à de très jolis paysages en franchissant le Gers.
J’ai tournée à Droite pour entrer dans le stade et j’ai suivi un petit sentier qui longe le cour d’eau. De là je voyais encore le vieux pont. Les rives du Gers étaient vêtues de verdure et des premières petites fleurs colorées d’un printemps précoce. De l’autre côté, sur l’autre rive, j’apercevais le clocher.
J’ai suivi un long moment les méandres du Gers, entre bois, champs, longeant de belles rambardes toutes faites de bois sinueux, découvrant les tapis de fougères et les bâtisses en ruine ou non sur l’autre berge.
Un peu plus loin j’ai pu découvrir le début de la construction d’une passerelle qui devait être à l’origine l’un des ponts d’une voie de chemins de fer qui devait relier Auch à Lannemezan, mais le projet a été retardé en raison de l’hostilité de la topologie gersoise , puis définitivement abandonné, laissant là juste l’introduction d’une histoire qui n’aura jamais de fin ! Et un peu plus loin encore, on peut découvrir un pilier qui jaillit de l’eau, qui devait faire partie aussi d’une passerelle.
Longer le Gers ainsi, entre bois et verdure, fut un véritable plaisir. Le fond de l’air était légèrement frais, mais le soleil suffisamment présent pour ne pas me frigorifier. J’avais l’impression de prendre un bon bol d’air pur et surtout je profitais au maximum de ce moment de calme et d’évasion.
J’ai ensuite rejoint la route goudronnée qu’on appelle « Chemin de Lavacan ». J’ai avant de bifurquer sur la gauche en suivant les balisages, pu avoir le plaisir de contempler les chutes du Gers, moins connues que celles du Niagara, mais tout de même jolies.
J’ai continué mon chemin empruntant une longue route qui m’a emmenée au milieu des champs bien verdoyants. J’apercevais entre les arbres d’un bois les réserves d’eau probablement destinées à l’agriculture.
J’ai bifurqué sur la droite et arrivée après une grande ferme, j’ai tournée à gauche face à un grand chêne et je me suis engagé sur un chemin de terre qui suivait la pente de la colline.
Une fois en haut de cette colline, j’ai aperçu des tas de rapaces qui virevoltaient dans le ciel azur. Je me suis dit que des tracteurs devaient labourer et que les rapaces chassaient les rongeurs qui se sauvaient des terrains pour ne pas finir dans les bras de torture des tonitruantes machines agricoles.
J’ai continué toujours sur un chemin de crête, admirant le paysage varié. J’ai passé quelques ruches et j’ai vite regretté d’avoir quitté les rives du Gers. Une forte odeur nauséabonde envahissait l’air que je respirais. Je me suis dit qu’il s’agissait surement des produits et engrais que les agriculteurs mettent parfois dans leur terre et qui sentent si fort qu’elles vous en écœurent. Mais où étaient donc les tracteurs ?
Arrivée près d’un moulin j’ai compris pourquoi les rapaces étaient à l’affût et j’ai compris pourquoi l’odeur était si dérangeante. J’ai trouvé sur ma droite une grande décharge. Je me serais bien passée de ça !
Je n’ai pas trainé là et j’ai repris au plus vite mon chemin. La belle vue que j’avais sur le beau village de Pessan me fit oublier ce que mes pauvres narines avaient dû supporter quelques instants.
Je retrouvai quelques paysages campagnards et après avoir tourné à gauche puis à droite, j’ai longé un terrain de motocross.
Une fois passé ce terrain j’en ai pris plein les yeux. On voyait très peu les Pyrénées mais on les voyait tout de même d’un côté. De l’autre c’est peu à peu la Cathédrale d’Auch que je voyais surgir par-dessus les arbres.
Puis entre les câbles téléphoniques et électriques, c’est Pavie que je découvrais. D’un côté je voyais le clocher de Pavie, de l’autre l’imposante cathédrale auscitaine. Et des paysages campagnards à m’en couper le souffle !
J’ai aperçu un moment le château de Saint-Christaud (me semble-t-il…) et après quelques divagations parmi les petites fleurs de printemps, quelques autres paysages campagnards s’offrirent à moi.
J’ai trouvé la ligne de délimitation entre Auch et Pavie, me suis rapprochée du château puis j’ai pris un chemin de campagne sur la gauche qui redescendait vers Pavie.
Quelques arbres et bâtiments ont attiré mon attention. Je regrettais un peu que le paysage soit ainsi gâché par un immense pylône électrique.
Après encore des morceaux de campagnes, j’ai croisé des cochons, un gros chien blanc sympathique, puis j’ai retrouvé le village de Pavie à l’horizon.
Après une pause près d’une fontaine religieuse, j’ai rejoint le vieux pont pour me restaurer, car même s’il n’était que 11h30, mon estomac hurlait de famine !
Ainsi s’acheva ma petite randonnée très agréable, vivifiante et qui fleurait bon le printemps !
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