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Voyage Argentine : Pigüe sur le chemin du retour …

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san antonio 17Le dernier mois, le mois des retours . San Antonio de Arreco.


Je dois à la vérité de dire que tant sur les routes de la province de Buenos Aires que sur les routes de la Pampa, on ne
trouve pas ces horribles charognes d’animaux, pourrissant. Il faut dire que les agglomérations sont tellement distantes et les estancias si éloignées des routes, que les chiens ont d’autres
terrains de jeux que les bas cotés, ce qui leur évite de se faire accrocher par les véhicules.


B. El Condor 004Loro Baranquero. Ils sont si jolis qu’on ne s’étonne pas qu’ils soient les perroquets les plus souvent capturés
comme animaux de compagnie mais tout de même, les priver de liberté, quel dommage !

Retour à Balnéario El Condor où nous restons deux jours pour admirer à nouveau les Loros Baranquéros, c’est en effet ici, que se trouve la colonie de perroquets « des ravins  »
-> baranqueros,la plus grande du monde 37000 nids sur quelques douze kilomètres de falaise et 6000 nids rien que dans le premier kilomètre. Il semblerait que certains nids communiquent entre
eux et que les couples s’entraident pour élever les petits.



PigüePigüe, le musée des archives ou l’on peut voir les outils des premiers arrivants ainsi que de nombreuses photos anciennes . Très interressant témoignage de l’attachement des
ces Aveyronnais du nouveau monde à leur racines françaises.

Ensuite, retour vers Pigüe chère à Gil l’aveyronnais, où, une fois de plus nous jouissons d’un accueil
très chaleureux. Nous discutons deux après midi de suite avec madame Dorita Tarayre qui nous raconte l’histoire de sa famille en partie Suisse du coté de la branche maternelle en partie
aveyronnaise par son père, elle même ayant épousé un Allemand de Russie le Senor Walter. C’est l’une de ses petites filles qui tient le musée  des Archives Pigüe et son fils le  Senor
Luis.A. Walter Tarayre avec lequel nous avons discuté aussi, qui tient la radio locale Fm Aveyron 99.1 – Pigüe – Buenos
Aires – Argentina
radio que les hispanophones peuvent écouter partout dans le monde. Avis aux aveyronnais français qui veulent garder un contact avec leurs cousins
d’Argentine.

PigüéVue générale de Pigüe depuis le calvaire, construit sur une ancienne parcelle de la propriété des Tarayre qui
en ont fait cadeau à la ville.

Nous avons aussi été invités à déjeuner chez Liliana et Alfredo Arley. Une journée vraiment sympathique et chaleureuse qui nous à permis de faire la connaissance de Griselda Meunier la présidente de l’Alliance Française de Pigüe et, finalement, chez François et Lydia Meneras chez qui nous passions pour dire au revoir, nous avons rencontré
madame Maria Térésa Combes une autre grande amie de la France et de ses cousins aveyronnais chez qui elle s’est rendue souvent et qui raconte sa vie mouvementée et remplie d’Amour et d’amours
dans un délicieux petit livre  » Me LLaman Bijou  » ainsi que son frère Pépé Combes.

PigüéEt voilà, nous reprenons la route

Autant dire que c’est le coeur plein d’amitié pour tous ces gens si sympathiques que nous avons quitté Pigüe, avec la ferme intention d’y revenir et le désir de « faire quelque chose  » pour cette
Alliance Française du Nouveau Monde pour qui l’amour de la France et de la langue française n’est pas un vain mot .

Pensez les professeurs de français de Pigüe qui donnent des cours aussi bien aux adultes qu’aux adolescents sont à peine dédommagés pour leur peine et ne reçoivent que très peu d’aide de la
grosse machine Alliance Française de Buenos Aires ce qui est très regrettable nous semble-t-il.


Pigüé

Les champs autour de Pigüe.

Autre chose, en visitant le musée des archives de Pigüe la première fois, nous avions appris que la première coopérative d’Amérique du Sud avait été créée ici à Pigüe mais, en discutant avec les
gens, on se rend compte que toute l’organisation sociale de la commune fonctionne sous forme de coopérative : banques, assurances diverses, super marchés, électricité, wi-fi et télévision,
téléphone et même depuis peu réseau de téléphonie mobile, la coopérative santé elle, ayant été mise en place depuis fort longtemps, au tout début du XX° siècle. Cette forme d’organisation est
assez surprenante pour nous, mais je présume que la notion d’entraide qui prédomine ici et semble parfaitement naturelle, est due à cette forme d’organisation sociale. Chacun cotise à une
coopérative ou à une autre

Selon ses besoins, chaque coopérative étant gérée par les coopérants, de telle sorte que chacun est partie prenante dans la gestion des différents services.

Je ne sais pas mais il me semble que ce genre d’organisation est extrêmement démocratique, mais bon, j’en ignore les limites, cependant, ça a l’air de fonctionner parfaitement bien dans une
petite collectivité et de créer cet esprit d’entraide et d’appartenance si particulier et si séduisant pour nous qui ne faisons que passer.

Catherine Daurès
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