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Road trip to Gliwice

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Premier week-end en Pologne. Septembre 2009. Vendredi soir.
Patrycia m’invite à une soirée à Katowice. Première fois que je vais expérimenter les nuits polonaises. Et ça commence plutôt mal… En attendant le bus je me fais voler mon portable. Il est 22h, je suis toute seule en terre inconnu sans aucun moyen de communiquer ma position à Patrycia ou à quelqu’un d’autre, et évidemment, je n’ai pas les numéros sur moi (voilà, le problème de ne plus utiliser sa mémoire à cause des portables!). Du coup, une fois arrivée à Katowice, je me retrouve entrain de flipper ma race. Grand moment de solitude.

Agata et moi au Gramophone Bar

Finalement, je retrouve Patrycia et ses copines (encore des grandes blondes de polonaise! ) Nous allons dans un club, appelé Megaclub (à prononcer avec l’accent). Il s’agit en fait un hangar vide, comme beaucoup de bâtiments dans la région, auquel on a jouté quelques néonts. Le quartier est un ex quartier minier avec rien d’autre que des usines désertes. Ambiance très sylésienne! On se croirait en plein épisode de Skins. Bristol et Katowice, même combat ! Les mecs portent des casquettes de rappeur, tout le monde fume de partout (parce qu’en Pologne on peut encore fumer dans les bars) et c’est l’anarchie… Pas besoins d’importer les Skins Partys ici, ils se débrouillent très bien tout seuls! A deux heures du matin nous rentrons en voiture chez Patrycia. Son appartement est un parfait exemple des habitations polonaise. Il n’est pas situé dans un bloc, mais dans des immeubles typiques noircis par la fumée de charbon (ici, tout les batiments sont noirs à cause de la pollution). Et tout est très mignon, un peu kitch, mais mignon. Seulement tout est en taille réduite. Dans la salle de bain, pas de lavabo superflus, mais juste une baignoire avec 4 robinets. Pas beaucoup de place mais enfin…
Le lendemain matin Patrycia m’initie au joie du petit-déj polonais : oeufs à la mayo, tomates et oignons crus et… NUTELLA!

Samedi.
Retour de bonne heure à Bytom, bien décidée à acheter un nouveau téléphone. Mais, une fois arrivée à Kronika, Martina vient me voir pour m’annoncer que quelqu’un à acheter mon portable à la gare et exige de l’argent pour que je le récupère. Au final Agata magouille un peu et me le récupère pour pas un rond. Ils sont tout de même tordus ces polacks!
La journée commence par une sortie en vélo dans les alentours de Bytom pour découvrir la région. Seul problème, trente minutes après notre départ une pluie digne du déluge s’abat sur nous. Nous n’avons pas d’autres choix que de rentrer, trempés, à la galerie. Premier déluge polonais surmonté avec brio. Du coup on finit par se mettre à manger des gateaux plutôt que de pédaler, en buvant des litres de thé. L’idée de cette balade était, d’abord de me montrer la région, mais aussi de développer un parcours pour le développement d’un tourisme aternatif dans la région. Au cours d’une conversation j’apprends l’existence d’un sport purement Sylésien : le Turbo-golf. L’idée est géniale : du golf, oui, mais dans les usines désertes et les friges industrielle. J’ai vraiment envie d’essayer ! Agata me promets de m’arranger une partie le mois prochain…
Le samedi soir je suis invitée chez Agata, à Gliwice. Pour s’y rendre il faut prendre le train pendant 20 minutes. La gare de Bytom est incroyablement flipante. On se croirait en plein « Irréversible ». Surtout de nuit… Pendant le trajet je me rend compte de l’état de la région où je suis. Tout est terriblement vide. Les usines et mines se succèdent, parfois en activités, mais le plus souvent complétement désertes. Nous sommes bien loin des cartes postales de la Pologne rurale. Ici, c’est une région dévastée par le chomage et les changements sociaux. Tout est à reconstruire… Ce qui stimule pas mal l’imagination.
Arrivée à Gliwice, nous allons voir un concert dans un parc. C’est un concert important pour la population parce que les chansons sont celles d’un artistes très engagés contre le régime communiste. Les personnes l’ayant vécu, sont très touchés d’entendre à nouveau ces paroles dans un pays « libre ». Bon, le seul problème c’est que moi et le polonais, ce n’est pas ça… Du coup je m’ennuie rapidement. Nous allons donc faire nos loques dans un bar, le Gramophone. Endroit très sympa, tout comme la soirée.



Sympa l’ambiance, non ? On est bien loin des bleus prairies que sont les champs de lavandes chez mon père.

Amicalement votre, Géraldine

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Gdzie jest Adam ? Ou le récit d’une vie (presque) palpitante…

Géraldine Piguet
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