A une époque où, en France, la repentance compulsive et ses effets secondaires (lois mémorielles, chasse aux sorcières et peur d’articuler une pensée personnelle) quadrillent sans complexe la liberté d’expression, raser les murs reste encore le seul moyen d’éviter le tribunal. Tintin n’y déroge pas – depuis des lustres, tout et son contraire lui a été reproché : racisme, antisémitisme, monarchisme, colonialisme, fascisme, anticommunisme, homosexualité, misogynie, goût pour la torgnole, leçons de morale, héroïsme, générosité, empathie, sens de la justice, humour, etc., sans que l’on n’ait pu déterminer clairement quel label apposer. La censure a caviardé ce qui n’était plus présentable au fil de l’évolution des mœurs et des modes (Hergé s’y est souvent plié de bonne grâce), les communautaristes ont mis à l’index les outrages perpétrés contre leurs boutiques respectives, les pisse-vinaigre ont fustigé les vétilles, les haineux craché sur l’œuvre et les adorateurs l’ont perchée plus haut que tout. Il ne manque plus, après les CRAN et autres CRIF [1], que des conseils « représentatifs » de savants sourds, de chanteuses lyriques, de familles Dupondt ou de capitaines de marine marchande pour se sentir discriminés, atteints dans leur dignité humaine et exiger réparation. Tintin a donc encaissé – et dignement – ce qu’un héros universellement célèbre s’expose à subir sous le jugement rétrospectif des hommes. Rien de mal à cela, être une vedette provoque aussi des embarras.
Mon premier album, Objectif Lune, me fut offert par ma grand-mère à l’âge de sept ans, en revenant de chez l’ophtalmologiste. Un fond d’œil m’avait rendu la vue provisoirement hors-service et je dus attendre quelques heures avant de découvrir ce qui devint un sujet d’émerveillement tout au long de mon enfance et, une fois adulte, le plus puissant des antidépresseurs. Celui qui rencontre Tintin tôt dans la vie l’aime pour toujours, en dépit des nombreux détracteurs qu’il croise sur son chemin (en général, des semi-lecteurs tardifs) et de son propre discernement quand la raison critique, au lycée, s’emballe au même rythme que les hormones. Pourtant, une affection sincère et viscérale l’unit à jamais à ce personnage qu’il défendra toujours bec et ongle, par loyauté. On ne peut tourner le dos à celui qui a transporté d’enthousiasme ses années les plus tendres.
Dans l’ambiance complotiste flottant aujourd’hui comme un fumet d’arrière-cour, les sociétés secrètes et les puissances occultes qui jalonnent l’univers de Tintin ont quelque chose de familier et de grisant. Une clique de bandits ou de profiteurs sans scrupules, des illuminés, parfois de vraies forces mystérieuses, s’imposent au fil des histoires et ajoutent de l’aventure à l’aventure, du surnaturel au suspense, du pittoresque à l’exotique. Je ne me risquerai pas à subir les foudres du lobby occultiste – il est évident que Raël et Moon sont une menace terrible pour l’humanité… – et moins encore à être consolée par des traqueurs de sectes professionnels qui, d’un bourrage de crâne à un autre, auront tôt fait de m’achever complètement. Avec Tintin, je suis libre de croire ou non que les Bilderberg, Grand Orient et autres loges extravagantes sont des cartels diaboliques qui entortillent les nations.
Au Congo belge par exemple, en pleine brousse, Tintin doit en découdre avec l’un d’entre eux. C’est dire si ces gens-là noyautent même les endroits impossibles. Le groupe en question, dont l’un des membres est sur le point d’assassiner notre héros, n’appartient pas au cercle ventru et feutré de la maçonnerie (sait-on jamais…) mais à celui, plus agreste, des Aniotas. Alors qu’à la nuit tombante, notre jeune reporter coiffé d’un casque colonial s’en va chasser le léopard, il manque se faire attaquer par une ombre monstrueuse planquée derrière un buisson. N’écoutant que ses réflexes, il bondit et découvre que celle-ci, ayant ravalé sa superbe, est en train de se faire étouffer par une sorte de python enrouleur. Qu’à cela ne tienne, Tintin abat alors la bête d’un coup de fusil et s’aperçoit que la proie du serpent est un malheureux Noir déguisé en fauve qui, une fois ôté le sac grotesque lui servant de cagoule, se révèle être Muganga, le sorcier de la tribu des Babaoro’m. Ce ne sont pas les « Missié Blanc, moi être ton esclave » et autres suppliques un peu faciles qui rendront le méchant féticheur sympathique mais Tintin, qui n’est pas du genre à se faire posséder, comprend aisément qu’une organisation de malfaiteurs se cache derrière le costume de carnaval. Il est regrettable de constater que les zèbres et les gnous ne sont même pas à l’abri des tractations obscures menées en haut lieu, dans les cénacles cossus de Goma ou de Kinshasa.
Car les Aniotas ne sont pas n’importe qui. Tintin n’affronte pas des tocards de troisième zone mais de redoutables criminels aux bras longs. En l’occurrence, celui des Aniotas est plutôt griffu. Appelés aussi « hommes-léopards », cette confrérie sévit au Congo belge entre le XVIIIème siècle et 1960, date de l’indépendance du pays. Mus par des histoires de rivalités et de vengeance entre ethnies, ils étaient enrôlés parmi les sorciers de villages pour assassiner les sceptiques aux traditions locales un peu trop aplatis, à leur goût, sous la trique léopoldine. Leurs méthodes consistaient à simuler une attaque de léopard, sautant sur leurs proies, toutes griffes d’acier dehors, et les mutiler avec rage du cou à la poitrine. Parfois, des corps démembrés ou sans tête traînaient au milieu des broussailles. Des chefs de tribus, des leaders nationaux, de simples villageois ou des citadins outrés par leurs rituels sauvages en firent violemment les frais. Même Tarzan, entre deux lianes, dut se les coltiner [2]. Cette secte terrifiante, dont le meurtre ciblé constituait l’ambition ultime, était agencée sur un socle animiste, de rite Mambela [3], dont l’initiation comprenait l’assassinat d’un proche – homme, femme, vieillard ou enfant – censé prouver la volonté et l’aptitude du postulant à aller jusqu’au bout. L’apprentissage de la gestuelle et des rugissements félins complétait d’autres cérémonials, tout aussi récréatifs, comme celui d’ingurgiter des macérations de plantes euphoriques mêlées à de la chair humaine. Et comme si la psychose n’avait pas de fin, il semblerait qu’une survivance de ces pratiques s’exprime encore au fin fond du Cameroun et du Nigeria…
Mais il n’y a pas que les Africains qui sont étranges. Tenez, les Hindous par exemple. Enfin ! Les Hindous… ce qu’on appelle les fakirs qui, dans la Tradition soufie – c’est-à-dire musulmane – sont des sortes de derviches à moitié nus aux coutumes singulières. J’en veux pour preuve le petit nerveux à turban (Tintin et les cigares du Pharaon) qui décoche des fléchettes de radjaïdjah, le poison qui rend fou, à tous les porteurs d’informations précieuses. Drôle d’individu que ce zigomar qui fait se dresser les cordes pour s’introduire chez les gens et revendique de façon insistante sa qualité de fakir diplômé – des fois qu’un margoulin lui fasse de l’ombre et ne détourne à son compte ses meilleurs mauvais coups. L’hypnose est également une technique très appréciable lorsqu’il s’agit de mener son monde par le bout du nez et d’obtenir des renseignements secrets. Le mage de music-hall en frac et lunettes noires (Les 7 boules de cristal) manipule en deux tours de main une madame Yamilah docile, au summum de sa clairvoyance, qui met en émoi la salle entière en dévoilant des détails personnels sur certains spectateurs. Un autre phénomène, Cipaçalouvishni, aussi maigre que les clous sur lesquels il tournoie, subjugue le Maharadjah et son hôte (Le Lotus bleu) en trottinant joyeusement sur des tessons de verre ou en se plantant, l’air de s’ennuyer à mourir, une dizaine de couteaux au travers du corps. La scène du coussin moelleux, torture effroyable qu’il s’inflige par mégarde, démontre une fois de plus que le métier de fakir présente des mystères qu’on ne saurait démêler.
Charmer les serpents, grand classique de cette discipline, est en Inde l’apanage des Saperas, sous-caste de fort mauvaise réputation dont on apprécie toutefois, hypocrites que nous sommes, l’art d’éloigner le reptile des maisons et de neutraliser le venin des morsures. Branche du fakirisme, le charme des najas est une activité de plein air ne servant à rien d’autre qu’à divertir les passants. Le psylle souffle alors dans son pungi, petite clarinette à bourdon, une espèce de lento magnétique qui a le don de faire sortir progressivement la bête de son panier. Dompter un animal si dangereux et le laisser onduler comme une danseuse du ventre est-il une activité responsable ? Sa maîtrise nécessite-t-elle un pouvoir surnaturel, un commerce avec le monde de la nuit, les esprits chtoniens, les forces lucifériennes ? Taratata, cela nécessite un peu de sens pratique, voilà tout. Une fois la glande fatale crevée et les crochets à la poubelle, le fakir pourrait même se le passer à travers les oreilles s’il le voulait, comme un foulard d’illusionniste. Amputé de ses attributs, le cobra tueur est aussi agressif qu’un vieux spaghetti au fond d’une casserole. Devenu l’esclave d’un turlupin, il n’a plus d’autre choix que d’exécuter ce que la nature lui commande, soit une réponse musculaire involontaire aux stimuli provoqués par la mise en scène. Et oui ! Le serpent n’a pas de génie chorégraphique particulier ; sourd, il n’est pas non plus mélomane. Mais le stress le met en posture de défense contre ce qu’il sent être des vibrations hostiles : le charmeur tapant le rythme du pied, le va-et-vient du pungi et autres agacements de son maître. Sa fin est aussi tristement minable que la litière puante dans laquelle il est confiné : le fier naja meurt très vite, quelques mois après l’extraction de ses bijoux de famille.
Il n’y a pas que les autochtones des Tropiques pour témoigner d’une propension aux excentricités. Les visionnaires millénaristes, tout en agissant de la sorte, ajoute à leur frénésie une autre propension : celle de battre la breloque. J’en prends pour témoin le sermonneur Philippus sonnant le tocsin d’Armageddon quand une chaleur anormale s’abat sur la ville et que des milliers de rats remontent des égouts (L’étoile mystérieuse). Une météorite fonce sur la Terre, ceci expliquant les anomalies ambiantes. Philippus, recouvert d’une toge de prophète biblique sur un complet-veston noir de prédicateur adventiste, fait un raffut de tous les diables pour se faire entendre et écume les rues d’un pas précipité, rabâchant les mêmes obsessions – se repentir, faire pénitence et autres gaillardises, ce qui ne manque pas d’exaspérer les Bruxellois qui eux, en dépit du ramdam, ne sont pas encore sourds. Le combat final entre le Bien et le Mal tel qu’il est mentionné dans l’Apocalypse (XVI, 16) – et que rappelle notre prêcheur en pleine effervescence – détruira « Babylone la Grande », bouillon de culture parasite, tumeur purulente de péchés et de vices. On se prendrait presque à croire, en observant les fanatiques tressaillir de contentement, que la fin du monde serait une bonne occasion de se débarrasser de ces casse-pieds.
Loin, très loin de cette sinistrose, à quelques milliers de mètres au-dessus du niveau de la mer, les visions s’éclaircissent. On y anticipe l’arrivée de Cœur Pur et de Tonnerre Grondant, précédés par une Neige du Matin à poils durs, errant dans les montagnes à la recherche de leur ami Tchang dont l’avion s’est abîmé dans l’Himalaya (Tintin au Tibet). Recueillis par une communauté de moines à bonnets jaunes, nos héros découvrent le folklore du bouddhisme tibétain, tout de monstres bleus et de trompes en cuivre, de vieux lamas qui lévitent et de yéti qui rôde. Un éclat de couleurs chaudes dans la blancheur immaculée suggère qu’il y palpite une foi vivante peuplée de croyances et de mythes ancestraux dont le bruissement des robes rouges et des moulins à prière garantit le dépaysement. Un Dalaï-lama – pas encore exilé – leur accorde une audience et leur conseille d’abandonner le projet de trouver un rescapé de la catastrophe, ce qu’Haddock lui concède sans trop de résistance, estimant qu’un « Grand Bazar » de cette catégorie, assis sur un trône surplombant le reste du monde, en connaît un rayon en matière de sommets. Sauf qu’une « espèce d’ascenseur » parlant – un moine en suspension au-dessus du sol – leur révèle la survie de leur ami disparu. Foudre Bénie, malgré les apparences, ne parle pas en l’air. Dans son corps d’ascète et sa conscience éveillée, il incarne à lui seul les vieilles coutumes locales dont la télépathie, les projections célestes et la divination illustrent leur versant le plus insolite.
A ce propos, il existe bel et bien un moine bouddhiste, quelque part entre les hauteurs de Dharamsala et les congrès californiens, entre les limbes théogoniques et les conférences de presse, qui vit à la frontière du royaume invisible, officiellement habilité à en rapporter les augures. Il s’agit du Vénérable Thubten Ngodup, l’Oracle d’État du Tibet. Un Tibet en proie aux embêtements chinois mais un Tibet quand même, dans sa version éternelle et glamour, téléporté des replis montagneux aux people de Santa Barbara. Pour faire court, l’Oracle, comme son nom l’indique, est une réponse à une question de premier ordre posée par des humains (en occurrence des lamas de haut rang), à une déité tibétaine [4] qui, pour y répondre, s’empare du corps et de l’âme d’un dignitaire (l’abbé de Nechung, le nec plus ultra des abbés dans le nec plus ultra des monastères) et lui délivre des messages nébuleux, lesquels sont ensuite interprétés par les mêmes lamas qui ont posé la question. Thubten Ngodup est donc le « support physique » de l’esprit tutélaire, le médium solennel de Sa Sainteté par qui les prophéties sont proclamées. C’est à ce titre d’ailleurs qu’il propose plusieurs fois par an, guidés par les soubresauts de la transe, un numéro exceptionnel de danse du sabre dans une panoplie des plus chargées : quatorze kilos de fanfreluches sur la tête, trente kilos de bric-à-brac sanglé autour du corps et le voilà qui vire au violet, frémissant de chaud et d’extase, et défiguré par d’affreuses grimaces [5]. Sa bouche stridule des sonorités inconnues, ses mouvements sont ceux d’un forcené et sa puissance musculaire est tellement décuplée qu’elle pourrait refouler d’une pichenette un troupeau de yacks déboulant dans le sanctuaire. L’Oracle de Nechung, 14ème du nom, maillon d’une tradition qui remonte au XVIème siècle, est dans la vie un quinquagénaire au sourire juvénile et aux yeux guillerets qui, dans la même veine que Foudre Bénie le moine devin, allie sans conflit intérieur et dans un style pittoresque, une observance des plus archaïques (obscurantistes, diront certains) à une compréhension savante, quasi-scientifique, de la nature humaine.
Les puissances occultes accompagnent donc Tintin dans la plupart de ses péripéties. Organisations criminelles, fraternités trois-points, confréries bizarres et phénomènes paranormaux donnent du piquant au prétendu glabre de notre jeune reporter qui n’en finit pas de se dépatouiller d’intrigues difficiles et de situations troubles. L’Alph-art [6], inachevé, continuait sur le même registre en mettant en scène un certain Endaddine Akass, gourou interlope (et rastapopoulesque trafiquant d’oeuvres d’art) d’une secte intello-bobo typiquement occidentale. La chose se serait fatalement gâtée: il était question de liquider Tintin en le moulant dans une compression de César – exemplaire unique, caprice ultime de collectionneur – qui aurait définitivement baissé le rideau de ses aventures. Mais son auteur a baissé le sien avant d’en avoir livré la dernière mouture, ce qui laisse tous ses fans sur les dents, moi la première. Hergé revendiquait son ancrage au réel et la nécessité absolue de faire évoluer ses héros dans des contextes contemporains et cohérents mais il ne méprisait pas les arrière-plans voilés, parfois fantastiques, prompts à nourrir nos fantasmes de pré-adolescents avides de sensations fortes – ou du moins, d’une perspective de sensations fortes. Comment ne pas en éprouver de la reconnaissance ? Rien de dépeigné, certes, Tintin ne roule pas pour le slasher movie ou le manga ésotérique, mais l’émoi du truc inexplicable qui poursuit, en filigrane ou non, les courses de bandits à travers le monde, possède son petit chouïa d’adrénaline pour nous maintenir éveillé jusqu’au bout de l’album.
Si un parfum exotique s’en dégage, c’est super mieux, la magie couleur locale est toujours plus divertissante de l’autre côté du monde. Quoique. Il y manquerait presque, pour boucler la boucle, un peu de nos marabouts à nous : les « bons » pères et autres prélats bedonnants. En goguette ou flanqués de nonnes un peu rigolotes (histoire de nous changer des pensionnats), ils auraient gagné en popularité ce qu’ils avaient déjà perdu en crédit. Un seul prêtre en tout et pour tout, missionnaire d’Afrique – et rapidement expédié – affleure du répertoire [7]. Hergé, en catholique bon teint et malgré son virage de cuti religieux à la fin de sa vie (vers le Tao), ne pouvait ni ne souhaitait compromettre ce qu’il devait au Petit Vingtième (d’ascendance maurrassienne). L’humour et la gentillesse, comme partout chez ses personnages, ne suffisaient pas à lui garantir les coudées franches pour pousser jusqu’à l’autodérision confessionnelle. Celle-ci, même la plus anodine, étouffait encore sous l’autocensure. Et c’est bien dommage parce qu’à Moulinsart, les apparitions mariales, les stigmatisées et autres prodiges indigènes auraient été la cerise sur le gâteau. Mais ne rêvons plus, c’est une question de culture : occulter l’occulte fait partie d’un folklore bien de chez nous.
Sandrine Lagorce
[1] CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) et CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France).
[2] BURROUGHS, E. R., Tarzan et les hommes-léopards, 1935, trad. P. Argelliès et M. Vannereux, Mangani, 2003.
[3] Dans laquelle les animaux-totem ont une place très importante, l’homme se plaçant sous leur protection. Gazelle, singe, léopard, etc. pouvaient aussi bien posséder l’adepte qu’être le réceptacle de la conscience du sorcier qui, projetée dans l’animal, était capable de le télécommander et lui faire exécuter toutes ses volontés.
[4] Dorje Drakden, protecteur en chef du monastère de Nechung et des Guélougpa (l’école des Bonnets jaunes).
[5] NGODUP, T., avec BOTTEREAU-GARDEY, F. et DESHAYES, L., Nechung, L’Oracle du Dalaï-lama, Presses de la Renaissance, 2009.
[6] 1983 – Casterman, 2004.
[7] Tintin au Congo.
Photographies :
1- L’hypnotiste Ragdalam et Mme Yamilah d’Hambalapur © Hergé, album Casterman ; – 2- Homme-léopard, groupe sculptural réalisé par P. Wissaert, 1913, Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren, Belgique ; 3- Muganga démasqué par Tintin © Hergé, album Casterman ; 4- PONTING, H., Fakir à Bénarès, 1907, l ; 5- Philippus le prédicateur © Hergé, album Casterman ; 6-Blo-bzang ye-shez gdul-bya’I bsod-nam, le Ve Dalaï-lama, XVIIIe siècle, détrempe sur toile, H : 56,5 cm, Musée Guimet, Paris. ; 7- Thubten Ngodup, Oracle d’État du Tibet dans © Le Monde des Religions, n°36.
L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom: ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. JEAN DUBUFFET
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