Catherine et Gil nous font découvrir Ushuaïa, l’une des destinations les plus incontournables d’Argentine… Quand la Terre de feu révèle quelques uns de ses secrets…
Ushuaïa vue d’ensemble
On traîne un peu, puis, en route pour les derniers quelques kilomètres de goudron qui nous séparent d’Ushuaïa. La route à partir de Tohluin est absolument magnifique. On s’attendait à voir du beau mais là, c’est superbe.
Lac Fagniano
Sur la route, on croise à nouveau les Citroëns du rallye qui terminent leur périple en beauté, un peu tristes
que ça se termine. Du coup, nous ne disons rien mais nous nous sommes bien contents que ça continue pour nous encore quelques mois Arrivée au camping de la piste del andino en début d’après-midi. Le cadre au dessus de la ville est magnifique et les lupins
encore en fleur ajoutent au charme du lieu. Finalement, on se gare au bout du chemin car Zéb patine lamentablement sur les emplacements gazonnés si jolis. On mange vite fait puis on descend en
ville en bus où on se balade pendant un long moment.
Ushuaïa
31 Mars
Le ménage dans Zéb nous prend toute la matinée ! On enléve des tonnes de poussières accumulée jusque dans les tiroirs . Bon, il a meilleure mine mais il se met à pleuvoir ! Tant pis, on descend à Ushuaïa en bus à la faveur d’une éclaircie et on rencontre encore pas mal de gens du Rallye Citroën qui sont sur le départ . On discute avec les uns et le autres une bonne partie de l’après midi,
on fait quelques emplettes puis on va dans un bistrot écrire nos cartes postales. On n’en envoie pas souvent mais là, « del fin del mundo » on en fait une bonne dizaine. En début de soirée alors qu’on cherche un restaurant de poisson sur le port, on croise l’organisatrice du rallye citron qui nous indique le « Volver » et même le plat incontournable de la carte . Nous suivons son conseil
et effectivement le cadre est sympa et l’araignée de mer au gratin avec poireaux un délice arrosé d’un excellent Chardonay de la région de Mendoza, parfait. Retour à « La pista del Andino » en bus et dodo .
Ambiance très « fin del mundo du restaurant »
Volver
En aparté 🙂
Nous approchons de Pâques et les oeuf sont dans les vitrines de toutes patisseries, et confiseries. Partout dans le monde, les oeufs symbolisent le printemps et le renouveau de la nature, c’est d’ailleurs pour cette raison que la religion chrétienne avait adopté les oeuf comme symbole de résurection. Ici, dans l’hémisphère Sud,en ce début d’automne où justement la nature se
prépare au long sommeil de l’hiver, ils sont plutôt ridicules !
1er Avril
Il pleut toute la nuit, le matin nous allons faire quelques courses au Carrefour du coin. Les courses les plus chères que nous ayons eues pour deux jours de bivouac, mais bon, on trouve, oh
miracle, du *vrai* café pas un de ces tord boyaux pré-sucré et infect qu’on trouve généralement. On passe à la Poste poster nos cartes puis, toujours sous une pluie battante on reprend la route
vers Rio Grande où on va bivouaquer sur notre parking YPF au milieu des camions. Il pleut à verse avec du vent et à 8 heures du soir, à peine 3° dehors. Chauffage de rigueur !
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