Visiter Berlin, certes, mais comment voir et explorer le Berlin insolite? Quelle drôle d’idée que de visiter Berlin au détour de ses escaliers. Escaliers célèbres, chics, authentiques, underground, au choix…
«Parce que je trouve les escaliers fascinants. Il y en a de toutes les formes, de toutes les tailles, et toutes les matières. On peut se trouver dessus, comme dessous (Cf. Harry Potter). Et quand on ne sait pas où ils mènent, je les trouve vraiment mystérieux. J’attends vos photos de vos plus beaux escaliers».
Visiter Berlin au détour de ses escaliers : un Berlin insolite…
Sérieux, quoi de plus banal et prosaïque qu’un escalier, maugréai-je à la découverte du thème. Mais malgré mon manque d’entrain, j’ai décidé d’aller chercher du côté de Hackerscher Markt, dans l’un des quartiers les plus anciens, les plus historiques, et, fatalement, les plus touristiques, de la capitale prussienne. Coiffé mon chapeau, abrité derrière mon manteau et mes lunettes noires, muni de mon appareil photo, j’étais fin prêt à me mêler à la masse puante, grouillante et beuglante de touristes ébahis, reconnaissables à leur démarche sans but, à leurs sacs à dos même pas de chez Jack Wolfskin et à leurs guides du Routard.
À proximité immédiate des très célèbres et très chics Hackeschen Höfe, vaste réseau de cours intérieures proprettes et fleuries, bordées de galeries, de boutiques et d’attrape-touristes variés, où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et inauthenticité entre la Rosenthaler Straße et la Sophienstraße, s’étend une autre cour, plus petite et nettement moins coquette. Située au numéro 39 de la Rosenthaler Straße, elle n’a pas de nom, mais est néanmoins connue pour abriter, entre autres, le «Central-Kino», petit ciné indépendant qui installe son public dans des fauteuils fatigués et dépareillés, l’«Anne Frank Zentrum», et le «Museum-Blindenwerkstatt Otto Weidt» («l’atelier-musée des aveugles d’Otto Weidt», du nom d’un Schindler berlinois qui a sauvé des dizaines de juifs aveugles ou sourds pendant la guerre en les cachant, au péril de sa vie, dans sa manufacture de brosses et de balais, pour faire simple). Et puis aussi une librairie et, nécessairement, quelques galeries d’art, auxquelles le touriste hagard accède en empruntant cet escalier couvert d’affiches et de graffitis :
Il est assez amusant de voir chaque touriste y dégainer inévitablement son appareil photo et prendre avidement quelques clichés de ce petit escalier qui, à cause de ses murs écaillés et tout gribouillés, «fait typiquement berlinois», sans doute.
D’autres escaliers, peut-être ? Aber natürlich! C’est par là :
Découvrir le blog Les Chroniques Berliniquaises… Les aventures palpitantes et véridiques d’un Martiniquais à Berlin…
Bonjour, je cherche des galeries pour pouvoir y déposer mes photos, pourriez-vous, me donner quelques adresses où je puisse envoyer par mail mon art.
Merci de me répondre je vous souhaite mes meilleurs sentiments.
Elisabeth