Visiter Calcuta ou comment découvrir l’Inde insolite… Calcutta est une ville étrange, en permanent mouvement, une ville marquée par les façades vétustes et en décrépitude la misère, les hommes chevaux, les gens et les couleurs qui font de l’Inde un pays unique…
Je viens tout juste d’arriver à Calcutta après un voyage au Bouthan. 25 ans que je n’étais pas venue dans cette monstrueuse métropole et il semble que rien n’a changé. Des scènes qui me paraissent dater des siècles derniers, comme si je regardais un vieil album de photos, s’alignent au fil de mes pas le long des rues à peine éclairées. Quel écart avec le Bhoutan, pays perdu, mais pourtant si proche de moi, comparé à cette ville ou plutôt ce quartier où je loge…
Calcutta en vitesse
Ils existent toujours !
Qui ? Les fameux hommes-chevaux de Calcutta dont je pensais qu’ils avaient définitivement disparus ! Mais non, dans tous les quartiers ils sont encore courant avec leur voiture à bras, agitant leur grelot pour signaler leur passage et continant à transporter écoliers studieux, matrones allant au marché ou homme d’affaires ventripotent.
Dormir à Calcutta
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un bon matelas… mais celui qui m’a le plus impressionné, c’est lui, enveloppé dans son torchon à carreaux près du marché aux fleurs, dont je ne vois que les deux pieds immobiles et qui semblaient si loin de la foule qui les cotoyait, isolé dans son tissu comme un enfant dans son berceau, bien calé contre la barrière…
Comment décrire ces impasses obscures taillées entre les masures pour une simple largeur d’épaule, ces balcons décatis à moitié écroulés où sèche le linge familial, ces cuisines de quartier noires de suie et de crasse huileuse où se cuisent les meilleurs chapatis ?
en supposant que les locataires sont bien contents d’avoir un appartement ! |
ça vrille, ça monte et ça descend, mais ça tient ! |
de beaux restes de colonnes corinthiennes bien défraichies… |
Un vieil immeuble avec inscrit « Photographe » sur le fronton du sommet |
Sur les trottoirs des tiges de bambou surmontées de plastique cachent à peine la misère, une paillasse, du linge qui sèche, une femme dans un sari brillant qui tresse ses cheveux huilés, un minuscule bébé près de ses genoux dont on ne sait s’il est toujours vivant.
et j’allais oublier les troupeaux de chèvres, qui arrivent même à traverser sur le passage pour piétons en respectant la pub de dessous ! |
je ne sais pas si le commun des habitants de Calcutta aura reconnu les Beattles même s’ils ont eu leur heure de gloire en venant à Rishikesh |
Calcutta la misère, Calcutta l’ancienne glorieuse capitale de l’empire britannique où le soleil ne se couchait jamais. A Calcutta, maintenant il se couche à 18 heures, avec bien des êtres roulés dans des chiffons à même le sol et qui ne peuvent même plus rêver.
et pourtant cet après-midi, même sous le soleil voilé, le Victoria Memorial pouvait faire rêver… |
bonjour, projetant notre 2ème voyage en Inde, je voulais savoir de quand datait ce voyage décrit ci dessus?
merci
Bonjour,
ce récit a été copié de mon blog http://www.bijoliane.blogspot.com et il date du 15 mars 2013 ! vous pouvez aller visiter mes deux blogs et vous trouverez de nombreuses indications sur l’Inde surtout dans mon second blog bijoliane2.blogspot.com
bon voyage, si vous n’êtes pas déjà partis !