Les aventures sud américaines se poursuivent entre la Bolivie et l’Argentine…. La découverte des trains d’Uyuni laisse une impression étrange tandis que la piste nous attend pour rejoindre Tupiza…
Uyuni : le cimetière des trains.
Le 24 Juillet,
Visite de l’incroyable cimetière de trains d’Uyuni, puis c’est la piste à nouveau pour joindre Tupiza. Gil et Zébulon
franchissent gués boueux et piste ensablée comme des pros.
Zébulon prend son élan . Photo
de Danièle.
A un moment, au milieu du désert, on trouve un cimetière, perdu au milieu de rien, tous des gens de la même famille
Delgado. Dans cet environnement, on imagine sans peine une histoire dramatique genre Western. A midi, étape à Atocha, au fond d’une « quebrada » en bordure du rio. La descente vers le village est
aussi vertigineuse que la remontée de l’autre coté pour en repartir aussi, nous, nous ne nous attardons pas car Zébulon est tout de même moins véloce sur les pistes que le 4*4 de Jacques ou
l’Unimog de Michel . Paysages une fois de plus splendides et puis ….Pafffiuuuut…. première crevaison du voyage, pneu complétement éclaté, jante esquintée, sur une piste on ne peut plus en
pente et étroite, bref, la galère. Michel qui est derrière nous aide Gil mais il leur faudra tout de même une bonne demi heure pour changer la roue. Une fois de plus, grand merci Michel. Arrivée
à Tupiza à la nuit tombante par, oui, je me répète un paysage magnifique. Jacques et Danièle qui étaient partis en
éclaireurs à la recherche d’un lieu pour la nuit nous ont dégotté un bivouac, dans la rue certes, mais avec une douche chaude pour 10 sols chez l’habitant. Fabuleuse la douche après toute cette
poussière. Mal dormi, comme d’hab. en altitude.
Entre ces deux extrémités de
l’Argentine, bien plus de 5171 kilomètres parcourus et que de belles rencontres et de beaux paysages !!!
Le 25 Juillet,
Départ vers huit heures et demi de Tupiza en direction de Salta par une piste remplie de « desvios ». Au bout de quelques
kilomètres…pafffiuuuut……, pneu éclaté à nouveau, du même coté, mais dans des conditions moins scabreuses qu’hier puisque là, nous sommes le long du rio en terrain plat et sur un petit bout
d’asphalte en dentelle, responsable probablement de l’entaille dans le pneu . Cette fois çi c’est Jacques qui assiste Gil pour changer la roue 🙂 Merci Jacques
!
Impossible tout de même d’affronter cette longue piste sans roue de secours, les deux que nous avions étant maintenant
utilisées, alors, retour vers Tupiza pour essayer de trouver un pneu aux bonnes dimensions et capable de supporter le poids du camping-car, ce qui est loin d’être évident. Finalement, après avoir
perdu la matinée à chercher, Gil se rabat sur un pneu aux bonnes dimensions mais pour 710 kilos de charge au lieu de mille. Bon, en roue de secour ça ira , enfin, peut-être. Nous verrons en
Argentine de nous équiper mieux.
Comme il est tard, nous décidons de pique-niquer tous en choeur à Tupiza, j’ai une douzaine d’oeuf et je me proposais de
faire une omelette aux croutons pour tout le monde. Hélas, après la piste d’hier, tous mes oeufs sont fendus, et tous au même endroit :-))) un chaos ne leur a sans doute pas plu pourtant ils
étaient tous bien rangés dans la boîte à oeufs ! Bon, chacun se rabat sur ce qu’il a et nous, nous avalons vite fait un sandwich au pâté et nous avançons car bien entendu Zébulon roule moins vite
sur la piste que les 4*4.
L’église de Pumahuasi au petit matin.
Finalement, nous arrivons les premiers à Villazon. Le temps de nous garer, Michel et Jacques arrivent et c’est plus d’une
heure d’attente à la douane, le douanier argentin ne sachant pas comment nous faire le papier d’importation temporaire des véhicules…ou attendant un back-chiche ? Vas savoir ! Finalement un
douanier plus jeune et moins stupide prend nos dossiers en main et tout se passe normalement.
Etape le soir devant l’église de Pumahuasi. Un bébé lama, tout de même aussi grand que moi, éprouve le besoin de me faire
un bisou sur la joue décidément entre camélidés on se comprend Une fête au village, les derniers fêtards se tenant aux murs à 7 heures du mat., nous tiendra éveillés une bonne
partie de la nuit.
Le 26 Juillet,
Retour à Salta par la superbe route de Huamaca. Brève étape à Uquia pour admirer la jolie petite église avec ses peintures
d’archanges en armures et arrivée vers 17 heures au camping municipal de Salta.
le 27 Juillet et le 28 juillet
Repos à Salta. On en profite pour appeler les garçons par Skipe qu’on n’a pas eu au téléphone depuis bien longtemps, et on
se remet lentement des pistes boliviennes.
Rencontré deux jeunes bien sympas qui voyagent dans un superbe combi WW aménagé en Angleterre tout neuf.
Un archange de l’église de Uquia. Le seul que Gil pourra photographier car des visiteurs argentins lui disent que les
photos sont interdites !
Bilan pour la Bolivie qui n’engage que moi :
Certes les paysage sont grandioses mais lorsque le regard quitte les sommets pour revenir à hauteur d’homme, on ne voit que
la misère et pour ma part, je trouve assez indécent de choisir comme terrain de jeu un pays où les gens ont tellement de difficultés pour subsister.
Certes nous en avons bavé entre l’altitude, le froid, les pistes en piteux état et la poussière mais nous étions chauffés
dans nos véhicules, nous avions l’eau…courante… pour peu qu’on l’économise, de quoi nous préparer des repas chauds, et la certitude que ces conditions un peu difficiles ne vont pas durer.
Luxe qui est très loin d’être monnaie courante en Bolivie, il suffit pour s’en convaincre de voir la tristesse des gens de l’Altiplano. Gentils, bien sur, et souriants, mais quelle tristesse dans
les yeux de ces femmes vieilles à quarante ans !
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