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Voyage en Provence ; escapades au pays du soleil, des lavandes et des cigales

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provence lavande

Voyage en Provence … La Provence, une région au charme évident. Pour des vacances détente, romantiques ou associant nature et culture… Une région baignée par le soleil, qui fleure bon la lavande, le pin et l’olivier… Suivons les pas de Jean Marie Lambert qui nous propose une escapade en Provence entre Avignon, les Baux de Provence, le moulin d’Alphonse Daudet, Saint Rémi, Marseille et ses calanques, Fréjus, Cassis Tourettes sur loup et bien sûr Saint Paul de Vence.

Pour une fois, nous voici voyageurs dans notre propre pays !

voyage en provence
Carte de Provence-Alpes-Cote-D’Azur

Jeudi soir 02/09/2004. Paris Avignon, par le train.

 

Voyage sans aucun problème, train TGV rapide et confortable, le dîner est tiré du sac.

Arrivés à Avignon, nous allons chercher la voiture que Régine avait réservée chez Avis. C’est une Daewoo, type Kaleos, 109 Km au compteur…

Le loueur, jeune homme bien mis, est beaucoup plus soucieux de nous placer des assurances complémentaires, ou de nous faire changer de catégorie de voiture, ou de nous proposer la climatisation, que de nous indiquer comment fonctionne le dit modèle ! Bref, il est là pour nous vendre des suppléments et pas pour autre chose !

Tout ça m’est assez égal, car j’ai décidé en toute unanimité, mais sans avoir consulté Régine, que c’était elle qui conduirait tout au long du trajet !

Hôtel Central à Avignon. Gros problème pour trouver une place pour se garer !Le palais des papes.

Beaucoup de jeunes clochardisés avec chiens massifs. Un autre, allemand, et qui le fait savoir.

Vendredi 03/09/2004. Avignon, Saint Rémy de Provence.

 

Visite de la ville et donc du Palais des Papes, après un petit déjeuner pris à l’ombre (il fait beau et chaud en cette période de l’année) sur la place principale.

La caissière du Palais des Papes nous trouve très beaux et très bien habillés…C’est sympa de nous le dire (on n’imagine pas une réflexion pareille à Paris, au musée du Louvre, par exemple…).

Descente vers le Pont d’Avignon, mais, bien sûr, une fois dessus, on ne le voit plus…Sur le pont d'Avignon...

Musée Calvet. Visite du musée Calvet magique !

Départ pour Saint Rémy.

Très difficile de se garer, mais heureusement, l’hôtelier (Auberge de la Reine Jeanne) a une astuce.

Chambre confortable avec une petite terrasse.

Visite de la petite cité et tour dans les Alpilles (Eygaliéres, arrêt au moulin de Daudet –mais qui lit encore Daudet ?).

Le soir tombe, nous faisons nos courses au Casino local et nous allons dîner sur notre petite terrasse, laquelle surplombe le restaurant de l’hôtel !

Nous ressortons, à la recherche d’une glace (pour manger, pas pour se voir !) et nous rencontrons sur une placette près du musée des Alpilles et de l’hôtel de Sade, un jeune couple de Hollandais en train de se cuisiner un plat sur un réchaud à gaz.

Le moulin de Daudet.

Samedi 04/09/2004. Départ pour Marseille, arrêt aux Baux de Provence.

 

Juste avant les Baux, nous nous arrêtons à la cathédrale d’images : il s’agit d’une carrière souterraine à hautes voûtes, autrefois exploitée, et qui maintenant, sert de salle de projection de photographies. Le spectacle de la saison, c’est Alexandrie.

Visite des Baux et de son château (en ruines). Le parking à 4 euros est obligatoire.

Le village des Baux est très artificiel et son « économie » ressemble à s’y méprendre à celle du Mont Saint Michel.L'église des Baux de Provence.

Arrivée à Marseille : il y a un monde fou (ce sont les préliminaires de l’America Cup’s). Nous trouvons un hôtel sans peine, curieusement, c’est l’hôtel (hôtel du Sud) dans lequel je descendais lorsque je faisais mes visites d’agence du Crédit du Nord !

Très difficile de se garer, mais cependant un grand parking souterrain, fort cher !

Balade dans la ville et dîner sur le Vieux Port. Feu d’artifice en l’honneur des concurrents de la Coupe de l’Amérique.

Dimanche 05/09/2004. Marseille.

 

Le matin, après un petit déjeuner avec vue sur le port, prise du petit train pour visiter le vieux Marseille: nous sommes des touristes plus que touristes !

Ce quartier fait l’objet d’une rénovation lourde et c’est bien le moins !Marseille, le port.

L’après midi, nous allons le passer à bord d’un bateau qui longe les fameuses Calanques jusqu’à Cassis et retour.

Le soir, nous allons dîner avec Françoise (amie de Régine, le Crédit Cop est partout en France) et son ami.

Elle est revenue très déçue de son séjour en Corse : moustiques, logement non conforme à l’attente, grève au retour donc obligation de prendre un cargo pour rentrer sur Marseille.

 

Lundi 06/09/2004. Marseille et ses Calanques.

 

Cette fois c’est par la terre que nous partons visiter les Calanques, et plus particulièrement la calanque de Sormiou.

Il faut laisser la voiture dans un parking et faire une bonne marche à pied (40 minutes en gros), et ça monte et ça descend !

Il n’y a pas grand monde et nous en profitons pour nous baigner. Le restaurant de la plage, peut être le seul ouvert, est comble malgré des prix qui nous paraissent bien élevés : 72 euros à deux pour un poisson, une Badoit et un café.

Retour sous le soleil et rentrée sur Marseille. Heureusement, nous trouvons à nous garer tout de suite.

Mardi 07/09/2004. Marseille, Cassis.

 

Nous partons sur le coup de 10 heures du matin pour faire les 30 kilomètres qui nous séparent de Cassis.

Charmante petite ville avec un front de mer sans voiture et une plage de gravillons. La mer est chaude, quelques pigeons se baladent sur la plage (il ne s’agit pas de touristes!).

Les gens, ici, n’ont vraiment pas l’air stressé.

Notre hôtel (le Grand Jardin) est bien situé et il a un parking ! Et il va vite être complet.Cassis, boîte à lettres.

Notre hôte nous dit que la saison n’a pas été bonne et que le personnel qu’elle emploie en extra n’a été recruté que bien tard dans la saison. Elle nous dit que ce sont les restaurants qui souffrent le plus : il faut voir les prix…Elle-même songe à prendre quelques vacances en république Dominicaine pour se rendre compte des prix et des prestations car certains de ses clients abandonnent la côte pour cette destination lointaine.

Ceci étant, cela ne nous étonne pas, car nous voyons bien tous les jours que les prix sont extrêmement élevés : pour ce que nous allons dépenser en dix jours, j’ai un mois de vacances au Vietnam…

Le soir, nous dînons en front de port.

Mercredi 08/09/2004. Cassis.

 

Aujourd’hui, c’est jour de marché : il est tout petit (la ville n’a que 8.000 habitants en saison morte).

Nous achetons tout ce qu’il nous faut pour notre déjeuner que nous allons prendre sous une frondaison dans le square municipal.

Rencontre de 3 jeunes en voie de clochardisation.

Régine craque devant deux cigales en porcelaine : elles sont équipées d’un œil électronique et lorsque l’on passe devant lui, son chant se déclenche.Cassis, pas de porte.

Jeudi 09/09/2004. Cassis, Fréjus.

 

Route de côtes, de montagnes, de points de vue. La chaleur est parfois étouffante.

Nous arrivons à Fréjus sans encombre et nous trouvons un hôtel proche du port de plaisance. Le port de plaisance est rempli de bateaux, surtout des hors bords et les boutiques qui l’entoure semblent en déshérence.

En fait nous nous apercevrons un peu plus tard que cet hôtel (Sable et Soleil) est plutôt loin de tout. Son architecture est étonnante et tient de l’auberge de jeunesse, du foyer du jeune travailleur, de la colonie de vacances…

Cependant, nous avons à disposition un sèche cheveux, un lit qui grince légèrement, l’air conditionné et des gants de toilette.

Régine a un début de sinusite et je pars à la recherche de paracétamol.

La pharmacie, c’est loin et je finis par en dénicher une en front de mer.

Je suis étonné par la composition de la population et par la très forte proportion de personnes âgées. Les voitures laissent passer les piétons dés qu’ils se présentent sur les passages cloutés.

Au passage, je réserve une chambre à l’hôtel des Palmiers, beaucoup mieux situé, face à la mer, avec petit balcon.

Nous partons dîner et l’impression qui prévôt, c’est que nous ne sommes plus en Provence mais bien sur la Côte d’Azur…Où est passé le petit blanc cassis que Régine prenait en face de la mer !

Vendredi 10/09/2004. Fréjus.

 

Installation à l’hôtel de Palmiers.

Nous sortons nous promener, faire les boutiques et le front de mer jusqu’à Saint Raphaël (les deux villes se jouxtent).

Nous filons à la plage sur le coup de 16 heures 30.

Samedi 11/09/2004. Fréjus.

 

Je consacre ma journée à la plage pendant que Régine part faire les boutiques (il y a toujours à faire !).

Nous dînerons d’une poêlée de sardines.

 

Dimanche 12/09/2004. Fréjus, Saint Paul de Vence, Tourettes sur Loup.

La nuit a été difficile, ponctuée par un énorme orage, les sorties de boite de nuit, les éboueurs, l’installation du marché sur le front de mer dés les 4 heures du matin.

Nous faisons un arrêt à Saint Paul de Vence que nous avons trouvé très surfait : galeries de peinture indignes (l’une d’entre elle affiche Goetz mais n’a pas d’œuvre de lui, dommage, car je cherche toujours à estimer au coût du jour celle que je possède), multitude de restaurants et quelques joueurs de boule histoire de faire local…Heureusement, nous visitons la fondation Maeght (un de mes vieux rêves !).

Le bâtiment est très bien conçu, beaucoup de sculptures posés en extérieur.La fondation.

Des Giacometti, des Miro, Braque, Bury, Calder…

Le site est merveilleux, la présentation des œuvres sans défaut.Le chat !

Nous déjeunons sommairement à la fondation avant de reprendre la route pour les Tourrettes sur Loup où nous dénichons un hôtel (les Grandes Terrasses).

Nous y dînons fort bien et passons une agréable nuit après avoir fermé notre porte fenêtre qui donne sur notre terrasse et cela, à la demande de notre hôte, un cambriolage ayant eu lieu il y a peu.

 

Lundi 13/09/2004. Tourrettes sur Loup, Nice, Paris.

 

Le seul vrai problème sera de trouver la gare de Nice puis de savoir où déposer la voiture !

Le trajet en train va être très agréable bien que beaucoup plus long (2 fois plus de temps qu’à l’aller!).

Jean-Marie Lambert
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