Voyage en Inde à la découverte de Delhi, une ville passionnante et fascinante par ses multiples facettes représentatives de l’Inde tiraillée entre modernité et traditions, richesses et misère.
Premier jour de notre périple. Nous avons logé dans un superbe hôtel, le Surya Crowne Plaza Hotel Delhi. Confort maximum, lit assez large pour y loger 4 personnes (j’ai dû nager pour décrocher le téléphone qui sonnait l’éveil). Salle de bains impeccable, sèche-cheveux et tout le toutim. (Je vous donne ces précisions parce que vous verrez plus loin, ce n’est pas toujours le cas).
Voyage Inde circuit de Delhi au Rajasthan…
Delhi, une capitale aussi passionnante que déconcertante
Delhi Dimanche 25/2
Direction Old Delhi pour nous plonger en direct dans l’atmosphère. Premières vaches, premiers rickshaws, bain de foule.
Les photos qui suivent ont été prises à la volée, bras tendu, alors que j’étais assise (inconfortablement) sur le rickshaw. La dame qui m’accompagnait était assez corpulente et notre conducteur était maigre comme un clou et pas de première jeunesse. Pour une raison connue de lui seul, il tenait absolument à être en tête du peloton … Cela nous a valu d’être cahotées comme des pruniers et quelques cris de frayeur quand d’autres rickshaws arrivaient de gauche ou de droite … On a toujours l’impression qu’il va y avoir collision, mais c’est comme les voitures, au dernier moment ils freinent (et se marrent de voir nos visages angoissés.
Celle-ci est floue, mais je l’ai mise quand même pour vous montrer l’étroitesse des rues et donc comme elles sont sombres.
Regardez l’enchevêtrement des fils électriques !
Sur le rickshaw de gauche, notre guide Liégeoise, Christine. Je la surnomme « petit oiseau des îles ». Elle est géniale. A côté d’elle, notre guide Indien, Rahul Aggarwal. Très consciencieux et érudit quoique un peu timide, c’est lui qui nous faisait les commentaires sur les sites, car Christine n’y avait pas le droit de parole. Remarquez le visage hilare de l’Indien sur le rickshaw de droite et la façon dont il se tient … Donc vous imaginez comme c’est facile, se tenir d’une main, et shooter de l’autre, sur un rickshaw cahotant à tout va.
Nous nous sommes arrêtés pour visiter un premier temple (un temple Sikh si mes souvenirs sont exacts). Il faut savoir que pour pénétrer dans les temples, on ne doit pas porter de cuir. Il faut donc ôter chaussures (et chaussettes) et les messieurs doivent enlever leur ceinture et leur portefeuille s’ils sont en cuir. On laisse ses chaussures en vrac à l’entrée, contre un ticket collectif. Dans ce premier temple, toujours en activité, il y avait un « office ». Comme on était dimanche, je me suis dit que c’était l’heure de la messe …. Ben pas du tout ! La plupart des temples sont en activité toute la journée, et les gens se relayent pour prendre la parole et réciter des prières. Ici, nous avons pu prendre des photos. La plupart du temps, les photos étaient interdites à l’intérieur.
On vient au temple en famille :
Nous continuons notre promenade en rickshaw dans Old Delhi (notre conducteur nous a reconnues et hélées, parce que nous étions complètement perdues dans la foule :nonono: ).
Un vendeur de poulets. Le plat national en Inde est le poulet tandoori (le tandoori est un four), ou le ragoût d’agneau. Il n’y a jamais de boeuf au menu, puisque la vache est sacrée, ni de cochon. Là-bas, les cochons sont noirs et ressemblent à nos sanglochons. Ce sont littéralement les éboueurs et ils se repaissent de ce qu’ils trouvent dans les détritus le long des rues et des routes. Les Indiens ne les consomment donc pas, par mesure d’hygiène. Il faut savoir aussi que la plupart des Indiens sont végétariens. Leurs légumes sont très variés et excellents. Après avoir vu quelques étals où on vendait de la viande, je me suis abstenue d’en manger, lui préférant de loin les nombreux plats de légumes cuisinés de plusieurs manières et les différentes sortes de riz. En Inde, vous n’aurez jamais faim. Leur pain, des nams (des galettes non levées, cuites sur les parois du tandoori) est excellent. Qu’il soit nature ou au fromage ou aux épinards, c’est un régal et je ne me suis pas privée d’en déguster. Leurs desserts sont très bons aussi, de même que les fruits, mais je n’ai mangé que des bananes ou des oranges, dédaignant les fruits à peler comme les pommes, ou à laver comme les raisins, pourtant très appétissants. Les plats de crudités me faisaient bien envie aussi, mais bon … il vaut mieux les éviter, ou alors s’y acclimater tout doucement, 2 ou 3 rondelles le premier jour, pour préparer sa flore intestinale. La [g]seule[/g] chose qu’il faut vraiment éviter en Inde c’est la crème glacée. Sans exception. Tous les membres du groupe qui en avaient consommé ont été malades au moins un jour. Heureusement sans gravité, mais cela peut aller jusqu’à une infection amibienne qui peut prendre jusqu’à 2 ans pour guérir. Autant être prévenu !
Un rickshaw-taxi propulsé au gaz (en vert). Les Indiens s’entassent à plusieurs dedans … et ça file, ça se faufile, ça klaxonne, c’est très impressionnant. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’y a que très rarement des accidents. La location de voiture personnelle est interdite en Inde. D’une part parce que la circulation y est vraiment très difficile, d’autre part parce que vous ne pourriez pas vous y retrouver, la majeure partie des panneaux (quand il y en a !) sont rédigés en hindi 😆
De Neemrana à Mandawa…
En route vers Mandawa, à travers le Shekhawati, une région aride de steppes herbeuses et de dunes de sable. Quelques petits villages, où des paysans poussent de maigres troupeaux de chèvre et de moutons dont ils utilisent la laine.
mardi 27/2/2007Photos du fort de Neemrana prises au petit matin, juste avant notre départ pour Mandawa.
Superbe piscine, à l’eau très claire mais un peu froide paraît-il. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps d’y faire trempette. Cest bien dommage, parce que de toutes celles que j’ai vues, c’était la plus propre et dont le cadre était le plus agréable.
En route vers Mandawa, à travers le Shekhawati, une région aride de steppes herbeuses et de dunes de sable. Quelques petits villages, où des paysans poussent de maigres troupeaux de chèvre et de moutons dont ils utilisent la laine. Toutefois, comme nous suivons une des nombreuses routes de la soie anciennement parcourue par de nombreuses caravanes, on y découvre de somptueux havélis, ces demeures du désert, érigées par de riches commerçants. Ces havélis sont décorés de peintures murales aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Certains ont été restaurés et classés et figurent au Patrimoine de l’Unesco. D’autres sont en cours de restauration.
Petit clin d’oeil historique au « raj » (la période de l’occupation de l’Inde par les Anglais)
Traverser le Shekhawati, c’est aussi partir à la rencontre d’un monde rural, de communautés villageoises sur lesquelles le temps semble n’avoir pas de prise et où s’exercent, en pleine rue, des petits métiers de l’art ancestral.
Sur la photo suivante, remarquez un bus local … comme souvent il est archi-bondé, aussi certaines personnes prennent place sur le toit …
Un visage superbe …
En pleine rue, un petit temple dressé à la gloire d’un des nombreux dieux du panthéon indien (ne me demandez pas lequel, ils sont vraiment trop nombreux)
Arrivée au Mandawa Desert Resort, pittoresques lodges en pisé décorés de peintures ethniques et propriété du Maharadjah de Mandawa. Somptueux repas dans des tentes dressées à l’extérieur.
Pobemer
Ouhaou les raccordements électriques ça fait peur, on comprend pourquoi les centrales saturent régulièrement en Inde… impressionnant.