Voyage au Népal pour découvrir la capitale mythique népalaise, à la fois capitale religieuse et politique. Une ville grouillante de vie et impressionnante!
« Katmandou (népali : काठमाडौं, काठमान्डु, nepâlbhâsa : यें), également orthographiée Kathmandou, Kathmandu et Katmandu, est parfois aussi appelée Kantipur ou Yen, notamment par les Newars. C’est la capitale politique et religieuse du Népal, dont elle est également la plus grande ville, ainsi que le chef-lieu du district du même nom. Les premiers habitants de Katmandou étaient des Newars et parlaient le nepâlbhâsa, qui est un langage très répandu parmi les différentes communautés ethniques résidant à Katmandou. » (présentation Wikipedia).
Voyage au Nepal : destination Katmandou, capitale mythique |
Lundi 11 Aout
22h30
Katmandou
On en a mis du temps pour venir ici ! Au bout de 3h de bus, et après la pause petit dej’, hop ! tout le monde descend, « the road is broken ». Vous devez continuer à pied pendant une demi-heure et un autre bus vous récupèrera plus loin. Bon… un peu d’aventure ça fait pas de mal ! Nos sacs sur le dos nous suivons sous un soleil ardent les dizaines d’autres passagers abandonnés là par leurs bus. Avec un peu d’imagination nous devenions des réfugiés en exil fuyant les combats, sauf que dans notre cas on ne savait pas très bien de quel côté était la guerre, puisque le flux des voyageurs s’effectuait aussi en sens inverse. On passe devant une centrale hydro-électrique. Un chantier s’active. Le pont à cet endroit a été complètement emporté dans la rivière par un glissement de terrain. A pied on traverse le ruisseau sur un pont de fortune fait de planches et de rondins, et on marche, on marche. Nous croisons un homme qui porte une vieille femme sur son dos, soutenue par une sangle.
Tous assis au bord de la route, on attend que le bus promis par « Blue sky travels » arrive, soit disant dans dix minutes. D’autres bus continuent d’affluer, tentant de périlleux demi-tours sur la route étroite après avoir déposé leurs passagers. Arrive un bus…de chèvres, qui lui aussi fait descendre tout le monde ! Je remarque alors un liquide brunâtre qui coule à l’arrière du bus, et que l’on identifie à l’odeur comme étant de la pisse de chèvre. A l’intérieur un gars évacue les excréments du couloir à la balayette.
« C’est celui là notre bus ? ! » Meuh non ! HS pendant dix ans celui là !
Katmandou, une ville déconcertante |
Mardi 12 Aout
14h
Katmandou
Quelle ville, quelle ville ! Des boutiques partout, à Thamel le quartier où se concentrent la majorité des touristes étrangers. Des multitudes d’objets d’artisanat tibétains, tous plus beaux les uns que les autres. Sur les étalages à Durbar Square, les poignards rituels côtoient les couteaux de la « Gorkha army », il y a tout ici pour claquer du fric : thankas à 100 $US, statuettes, ambre et turquoise, des bijoux en veux tu en voilà, des fringues baba cool…
Dans « Freak Street », littéralement « la rue des hippies », qui a jadis connu ses heures de gloire, il ne persiste plus grand chose des mythiques chemins de Katmandou. Seulement quelques vieilles lodges encore en service, comme celle où nous avons dormi hier, avec ses minuscules escaliers en bois, ses petites piaules au plafond bas mais aujourd’hui aussi chères que les chambres de Thamel meilleur standing. D’autres vieux immeubles ont été démolis. Par contre la rue n’est toujours pas pavée et encore moins goudronnée. C’est une pataugeoire, boueuse et glissante, avec des trous et des cailloux, des travaux sur les canalisations, qui n’empêchent pas voitures, motos, vélos et piétons de s’y côtoyer.
Trente ans après, Freak Street n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été, et c’est Thamel, quartier goudronné, nettoyé, surveillé, qui accueille désormais le trekker et non plus le hippie. ( le pouvoir d’achat n’est pas le même non plus, l’industrie népalaise du tourisme l’a bien compris.)
Il y a bien sur quelques exceptions. Dans l’hôtel de Freak Street, nous avons croisé un homme relativement âgé, cheveux et barbe longs, qui jouait quelques accords sur une guitare. Accroché dans un cadre au mur, à côté de la réception, un dessin daté de 1982 représentait des jeunes filles en jupes longues en train de tricoter, de boire du thé, de fumer le pet’ dans le petit patio de la lodge, et un mec qui arrivait, les yeux en spirale, le tout dessiné avec beaucoup d’humour ! C’est l’ambiance qui devait régner ici lorsque ce touriste a dessiné ça.
Au Népal, l’herbe se vend toujours aussi facilement et l’usage en est largement toléré dans certains restos et autres endroits publics. Ce n’est plus le cas de l’Inde qui a fait la chasse aux « drogués » et impose à tous les établissements d’afficher « no smoking » (même la cigarette), ce qui n’empêche pas les patrons de mettre un cendrier sur toutes les tables!
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