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Voyage Pérou : De Cusco à Aguas Calientes

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Au dessus de Urubamba

Au dessus de Urubamba


Le 25 Juin,

Départ relativement tôt pour Urubamba en compagnie de Jacques, Danièle, Michel et Elisabeth les deux équipages Français. Paysages de montagnes très verts malgré l’altitude et cultivés jusqu’à plus de 3800m. On déjeune à midi sur la place d’Urubamba où notre arrivée à trois véhicules dont l’impressionnant Unimog de Michel, fait attraction .

Urubamba

Picchu- Nay

Des petites filles qui sortent de l’école viennent visiter les camions et une dame m’indique que l’arbre majestueux qui
sert d’ombrage à la place, couvert de fleurs orange ayant plus ou moins l’aspect des fleurs d’acacia s’appelle un picchu-nay en tous cas en langue Quetchua. Puis Michel et Elisabeth partent à la recherche de leur relation sensé habiter Urubamba en fait, sa famille a l’air bien connue dans cette vallée et on nous dit qu’il habite le village voisin Yucaï. Nous nous y rendons tous et trouvons le très joli hôtel de sa tante qui lui téléphone et nous explique que là, il est en train de travailler, il est kiné mais qu’il nous attendra à son officine à 17 heures, juste de l’autre coté du grand terrain de foot herbeux . Nous allons donc nous garer devant chez lui et partons visiter le village qui n’est pas d’un grand intérêt mais nous y apprenons que les maisons avec une perche ornée d’un sac plastique rouge vendent de la chicha de maïs ou de fruits rouges et que ces somptueuses terrasses qui escaladent les montagnes et datent des Inkas, sont destinées pour les plus basses à la culture des pommes de terre, orgueil du Pérou, tandis que les plus hautes servent à éviter les glissements de terrain. Effectivement, lors des énormes inondations d’avril, si le village a été sinistré, il y a encore les tentes pour les réfugiés sur un autre terrain herbeux du village, les montagnes, elles ont bien résisté.

Yucaï

Les terrasses au dessus de YucaÏ

A 17 heures donc, rendez-vous chez Mario qui bien que ne nous connaissant pas vraiment, nous réserve un accueil des plus
chaleureux. Les présentations faites, Michel et Elisabeth lui expliquant comment ils ont eu ses coordonnées, le voilà qui prend les choses en main et nous organise de main de maître la visite au Machu Picchu. Comment bivouaquer et laisser les camions pour deux jours ? Pas de problème ! Il va voir son voisin, un vieux monsieur qui était aubergiste et, oui, on pourra bivouaquer et laisser les camions dans son jardin. Une fois ce problème réglé il envoie Jacques, Gil et Michel jusqu’à Ollantaytambo en taxi chercher les billets de bus + train jusqu’à Aguas Calientes. Le plus dur sera de nous trouver une chambre à Aguas Calientes lorsque nous y arriverons en train.

Ollataytambo

Ollataytambo

Le 26 juin

Finalement, en fin de matinée après de nombreux coups de téléphone, ça y est Mario nous à trouvé des chambres et au prix résident en plus!  Nous laissons donc les camping- cars chez notre charmant vieux monsieur, qui nous demande de les avancer dans son chemin pour qu’il puisse les surveiller sans doute depuis chez lui. Le pauvre on lui donne un tracas de tous les diables ! Et nous voilà partis en taxis jusqu’à Ollataytambo à une vingtaine de kilomètres. On visite le village qui semble avoir beaucoup souffert des inondations en attendant les départ de notre bus à 18h30.

Ollataytambo

Ollataytambo : « gardiens » sur un toit sensés protéger les habitants et surveiller les environs.

Au départ des bus, un monde fou ! Pas étonnant qu’il soit difficile de trouver des chambres à Agua Calientes du jour au
lendemain ! Mais bon, tout semble bien organisé et l’embarquement dans les bus se passe comme sur des roulettes. Sur la piste jusqu’à la gare où le train prend le relais des bus depuis les inondations, nous sommes retardés par une voiture qui est allée au fossé, mais pas de soucis, bien sur les trains attendent leurs passager.
Et puis et puis …. voilà que malgré l’incident de la voiture, notre train a 1/2 heure de retard. Bon, on embarque finalement dans de beaux wagons bien confortables….mais notre optimisme ne dure guère car, en même temps qu’on nous sert une petite collation, on nous explique que dans une demi heure il faudra descendre du train et faire une petite marche à pieds au bord de la voie, un train ayant eu un « incident technique »  En fait « d’incident technique », un train à déraillé, Gil fait une photo du wagon sorti des rails.

C'est y pas déraillé ça ?

« Incident technique »!

Comme on le voit, les rails se sont écartés et Jacques nous explique que c’est dû à un  mauvais entretient. Il manque en effet toutes les éclisses qui auraient  évité cet incident. Bon, nous on continue notre petite marche à pieds le long de la voie avec, en guise d’éclairage, un phare d’on ne sait combien de Watts en plein blair qui, au lieu de nous éclairer
nous éblouit et donne à la scène une atmosphère de catastrophe,  puis on monte ou plutôt on escalade, les dames aussi bien que les messieurs étant poussés au fesses d’un coté et hissés de l’autre par les employés du chemin de fer, dans un vieux wagon mal foutu où une longue…..très, très, longue attente commence sans que personne ne daigne nous donner la moindre indication   ( on se croirait à la SNCF !!! ). On voit passer des gens l’air épuisés dans un sens, puis d’autres dans l’autre sens, puis plus rien…. attente….. et à nouveau une fournée de passagers dans un sens et dans l’autre et nous ?  Nous, et bien on attend….finalement au bout de longtemps, on nous fait avancer vers un wagon plus confortable et, oh miracle, on démarre. Nous n’arriverons à Aguas Calientes qu’à minuit  les yeux pas trop en face des trous. Heureusement la petite de l’hôtel nous attend et par chance, l’hôtel est à deux pas de la gare. On prend possession de nos chambres et puis Jacques, Danièle, Gil et moi allons, malgré la fatigue et l’heure tardive, manger un morceau dans un petit restau voisin de l’hôtel.

Catherine Daurès

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