Découverte d’un Japon insolite et d’une capitale japonaise fascinante, entre traditions et modernité… Tokyo est une ville qui surprend dès les premiers instants. Source de fantasmes, terre de contrastes, Tokyo a une âme que l’on apprécie différemment dans chaque quartier, à chaque rencontre…
Je suis rentrée le 9 Août du Japon, où j’ai passé la semaine à découvrir Tokyo. Je n’ai rien vu des autres sites réputés que propose l’archipel, ce sera pour la prochaine fois! Car il y a aura sans aucun doute un prochain voyage au Japon, ce pays fascinant a beaucoup attisé ma curiosité naturelle…
Pour cette première rencontre, je suis donc restée centrée sur Tokyo: je voulais sentir le pouls de cette capitale fantasmée en Occident et minimisée en Chine, découvrir l’âme de sa jeunesse et voir de mes propres yeux ses contrastes, au croisement entre traditions et modernité. Je n’ai pas été déçue… J’ai passé huit jours et quelques nuits à arpenter tous les quartiers de la ville, à observer les gens. Je vous passerai le détail des sites visités, mais je vous propose des bribes tokyoïtes, choisis au gré de mes surprises, souvent fortes, parfois déconcertantes !
Beaucoup de Yukatas, kimonos d’été, dans les rues de Tokyo, ça m’a vraiment plu …
Comment parler de Tokyo sans évoquer ses fashionistas? J’y reviendrai également…
Dans un quartier entièrement consacré aux loisirs, une reproduction géante de Gundam, héros d’un des mangas les plus connus au Japon.
Le dernier samouraï de Tokyo? Héros d’un autre temps, il trône fièrement à deux pas du palais de l’Empereur.
Des looks à Tokyo : Kimonos et yukatas
Une des choses qui m’a le plus frappée cette semaine à Tokyo: le défilé de yukatas dans les rues de la ville! Les yukatas sont des kimonos d’étés, en tissu léger et ils sont portés par les hommes ou par les femmes, et pas seulement lors d’événements traditionnels comme je me l’étais imaginé. En ce mois d’août, beaucoup de jeunes gens portaient des yukatas pour se rendre aux feux d’artifice (hanabis), très nombreux à Tokyo en cette saison.
J’ai aussi vu des gens habillés en yukatas dans des temples, comme on peut plus facilement s’y attendre.
Mais aussi tout simplement dans la rue, sans aucune raison apparente (ici chez un marchand de glaces).
Les jeunes Tokyoïtes sont en permanence à la recherche de styles vestimentaires nouveaux. Ils sont bien plus entreprenants que les Français, plus libres dans leurs choix. On voit aussi beaucoup l’influence des mangas qui a créé une sorte de sous-culture pop où la jeunesse d’aujourd’hui trouve ses nouveaux repères, bien loin de la culture traditionnelle de leurs pères…
Des rencontres et des sourires à Tokyo
J’ai eu pas mal de difficultés à rencontrer des Tokyoïtes. J’ai senti qu’ils étaient très réservés vis à vis des étrangers. Cependant, en allant vers eux pour demander mon chemin ou un renseignement avec mes balbutiements japonais, ils m’ont fait un accueil très chaleureux et ont fait tout leur possible pour m’aider.
Ci-dessus les sourires des personnes qui m’ont servie et qui ont été particulièrement sympathiques à mon égard, malgré la barrière de la langue – une serveuse de restaurant, mes coiffeuses, le patron d’un chouette bar.
Au détour d’une ruelle de Tokyo, nous croisons un événement pour lutter contre la chaleur estivale: les passants sont invités à arroser la rue avec des petits baquets d’eau pour rafraîchir l’atmosphère et prendre conscience des problèmes climatiques. Mon homme et moi avons fait sensation quand nous avons accepté de participer à la cérémonie. Et fascination réciproque oblige, nous avons été photographié par une quinzaine de Japonais, dont ces dames, et ces charmants messieurs qui, en retour, posent ici pour moi…
Tokyo food ; manger à Tokyo
Comment parler du Japon sans parler de sushis? Cliché, certes, mais je me suis effectivement régalée de poissons crus…
Mais aussi avec d’autres plats de poissons…
Une particularité du Japon: devant beaucoup de restaurants, vous pouvez trouver le contenu de votre repas… mais en plastique. C’est très pratique quand vous ne parlez pas la langue, vous voyez ainsi quels sont les plats proposés et plus facilement choisir!
Quelques vues de Tokyo ; le musée national et le temple Meiji
Tokyo by night ; les lumières de la ville
Tokyo semble être la nouvelle ville lumière: ville électricité, ville publicité, ville survoltée…
Les enseignes font renaître le jour dès la tombée de la nuit….
Je souhaite partager ma passion, mes impressions, mes vues et entrevues. Subjectives inévitablement, mais sincères aussi.
N'hésitez pas à laisser vos commentaires dans les billets, ils seront toujours les bienvenus !
Ye Lili
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Le voyage pour moi, ce n'est pas d'arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain. (Roland Dorgelès)
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Curieuse Voyageuse
Pour l’appareil, ce n’est pas un bridge mais un compact pro, mais un réflex reste ce qu’il y a de mieux évidemment!
Concernant les éventuels ferments de crise sociale, je suis mal placée pour en parler pour le Japon. En 8 jours à Tokyo, j’ai eu assez de difficultés à rencontrer des Japonais, barrière de la langue oblige. J’aurai de toute manière du mal à me prononcer car je connais mal cette culture.
Ce qui est sûr c’est que les contestations sociales ne font pas partie de la culture asiatique en général. Si crise il y a elle ne prendra pas la même forme qu’en Occident.
La mode est un phénomène sociologique extrêmement révélateur des comportements et pratiques d’une société. Le fait que les modes se succèdent si rapidement au Japon est forcément associé à l’extrême normativité… des sociétés collectives… où le groupe est la donne principale et où l’individu n’a que très peu d’occasions de s’épanouir pour lui-même… Maintenant, dans une société comme la société japonaise, je trouve que c’est très inquiétant pour l’avenir … On parle d’une explosion sociale inévitable… Certains cassandres s’en sont fait l’écho dans des ouvrages qui ont depuis inspiré Battle Royale par exemple…
Ressentez-vous dans vos voyages ces ferments de crise sociale?
Le mot « déconcertant » est le premier qui me vienne à l’esprit quand je pense à Tokyo. Il y a toute une fantasmatique qui est associée à cette ville… Je l’imagine un peu aussi comme une pieuvre étendant de plus en plus ses tentacules ; une ville ultra codifiée, où il y a des chocs violents et très intéressants entre la course à la modernité et au futurisme et la nécessité de conserver les traditions qui forgent le terreau du pays, du peuple japonais…
Merci Ye Lili! Odaiba oui je vois, c’est parfait j’irais mitrailler la bête en Septembre! 🙂 Ok je vois c’est un bridge. Ils se sont bien amélioré à ce niveau. Oui les photos de nuit sont assez réussi. Pour l’instant je n’ai qu’un compact et la nuit c’est une horreur (bien que ça soit plus facile à Tokyo vu que tout est illuminé). Je vais craquer pour un reflex au Japon d’ailleurs! A moi les photos de maître 🙂 (enfin.. les photos de meilleures qualité, le reste on verra ;))
(réponse hors sujet) Ma femme n’est pas de Tokyo mais elle habite à 1h de train de Tokyo, autant dire que pour le Japonnais moyen c’est la porte à coté. Elle se nomme Yûri.
Dommage que tu aies perdu de vue ces personnes. Ce n’est pas toujours évident de garder le contact avec l’éloignement.
Le Gundam est dans le quartier Odaiba, au sud de la ville, le quartier parc d’attraction sur le polder. Tu ne peux pas rater le fameux Gundam: tu demandes à n’importe qui ou bien tu suis simplement le flot à la sortie de la gare Odaiba.
L’appareil photos c’est un Canon Powershot G10, et je dois avouer que c’est mon homme qui était derrière le déclencheur la nuit…
et c’est réussi 😉
(hors sujet) Ta femme est de Tokyo? Elle s’appelle comment sans indiscrétion?
J’ai eu quelques correspondantes au Japon, quand j’étais ado et une copine en thèse, mais nous nous sommes perdues de vue depuis au moins trois ans.
En fait l’article n’est pas « court », il est publié par épisode, c’est un principe de blogueur… pour créer justement l’envie de revenir !
Quel appareil utilises-tu? j’aime bien le rendu
Belles images, on reste sur notre faim!! Dommage que ton article soit si court car il est intéressant. Il est vrai qu’au Japon le choix de la mode est plus vaste qu’en France mais il est aussi plus formaté : les gens doivent choisir un courant de mode et s’y tenir! Ainsi les « Gal » s’habilleront en Gal et s’y tiendront, et pareil pour les autres courants. Une fois, alors qu’on se baladait à Tokyo avec ma femme, elle a réussi à me définir chaque « courant » de mode rien qu’en regardant les gens, un à un. Donc vaste choix mais obligation de rentrer dans une case au risque d’être exclu socialement.
Au fait j’avais une question, le Gundam Géant il est dans quel quartier? Ma femme m’en a parlé mais elle ignore le quartier et comme je vais à Tokyo dans 3 semaines j’aimerais bien ne pas rater cette okaz.
Bonne continuation et n’hésite pas à nous en dire plus sur ton voyage!