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yBoucle d’un mois au nord Laos

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Nouvelles des 4 derniers jours

Mercredi 17 

Repos à Luang Prabang, visite de temples 

Jeudi 18 Vendredi 19 et Samedi 20 de Luang Prabang à Hongsa 123 km de piste et 10 km de route 4240 m de dénivelé

Trois jours hors du monde sur une piste qui traverse les forêts impénétrables du Laos. Les côtes sont toujours supérieures à 15% et bien souvent supérieures à 20 ou 25%. Donc de longues séances de poussage dans une terre glissante pour les chaussures de vélo. Mais l’ambiance était tellement extraordinaire que je ne peux pas dire que j’ai trouvé le temps long. Le premier jour nous avons fait 45 km et 1140 m de dénivelé. Arrêt dans un village perdu avons dormi chez un garde forestier qui parlait quelques mots d’anglais. Les conditions de vie dans ces villages sont très rustiques. Tout le monde descend se laver à la rivière.

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Le deuxième jour départ très matinal juste au lever du jour vers 6h30

52 km et 2060 m de dénivelé. Journée entière à essayer de rouler et bien souvent à pousser dans des pentes à l’infini. Avons croisé trois motards deux Suisses et un accompagnateur. Avons discuté une dizaine de minutes avec l’un d’eux de Lausanne. Arrêt le soir dans un village encore une fois perdu nulle part. Avons dormi dans une petite construction à même la route ouverte aux quatre vents. Encore une fois toilette à la rivière. Avons cependant bien mangé, deux bonnes soupes.

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Troisième jours 25 km de pistes et 1040 m de dénivelé, puis 10 km de route. Sur le goudron on se surprend à rouler vite sans effort comparativement à la piste, même les côtes semblent faciles.

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Nos tentes sur notre lieu de bivouac

On a été contrôlé alors que nous venions de nous coucher, on nous a demandé nos passeports, comment nous étions arrivés ici, et le maire ou le policier municipal qui nous interrogeait notait tout sur un cahier rouge. On se serait cru en Chine au temps de Mao! Mais là cette séance s’est bien terminée, car ils nous a serré la main et est parti se coucher.

Ce soir hôtel à Hongsa qui se trouve plein ouest de Luang Prabang

Le vélo de Gérard a un problème de frein, sans doute dû à la difficulté de la piste de ces trois jours, qui a sérieusement sollicité le matériel, et pas que le matériel. Demain nous essayons de prendre un bus pour retourner à Vientiane, car au Laos à part la capitale aucun espoir de trouver du matériel de vélo.

Mardi 16 février 5 ième étape

Sayabouli  à Luang Prabang 116 km 1477 m de dénivelé

Départ à 6h50. Comme je l’avais déjà expérimenté au Laos, pas moyen de se faire préparer quelque chose de consistant le matin. Sur notre camping-gaz une petite gamelle de thé est vite chauffée, on mange avec une demi-minuscule brioche au goût étrange, et c’est parti. C’est donc la faim au ventre que je me mets en route. A vélo ce n’est jamais très bon d’avoir faim avant de commencer. Gérard ne semble pas avoir ce problème. La ville est calme.  Une échoppe ouverte, nous achetons trois litres d’eau chacun, mais à manger nous ne trouvons rien. Les trente premiers kilomètres c’est avec des « gri-gri » dans l’estomac que je les parcours.

La brume est très présente. La vie s’éveille, en particulier les écoliers sont nombreux sur le bord de la route, prenant le chemin de l’école, à pied ou à vélo.

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Nous traversons le Mékong et nous retrouvons sur sa rive est. Cette fois le pont est construit. Un petit étal sur le bord de la route, on achète des bananes, enfin de quoi se remplir le ventre. Après quarante kilomètres, nous quittons la route et entrons sur la piste qui va suivre le Mékong jusqu’à Luang Prabang.

Tout de suite l’ambiance change. Nous commençons par traverser de belles rizières et de grandes bananeraies.

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Un premier village est atteint. Rien à acheter, et la piste va se poursuivre de nombreux  kilomètres. Le paradoxe, même pas une banane, alors que nous sommes entourés de dizaines d’hectares de bananeraies. Nous faisons une erreur et notre piste monte très sec dans la montagne. Je termine un raidillon à pied. On aperçoit le Mékong loin au fond de la vallée. Marrant pour une piste censée le suivre. Nous redescendons et prenons le bon embranchement. Nous ne rencontrons jamais la moindre indication. Cependant avec un peu de réflexion nous aurions dû éviter cette erreur.

La piste se trouve à une cinquantaine de mètres au-dessus du fleuve et va de bosse en bosse. Quelques véhicules et mobylettes passent encore, donc nous ne sommes pas dans une impasse. La faim commence à être très présente. Dans un groupe de maisons je demande « kin kao » et miracle la femme à laquelle je m’adresse me montre du doigt la baraque juste au-dessus. Nous nous attablons et la patronne du lieu nous prépare une super feee accompagnée d’une gigantesque corbeille de riz bien gluant. Le chien au début très irrité de notre intrusion, devient vite notre copain et ne demande que des gros gratouilis.

Après ce super repas nous regardons un peu dubitatif le thermomètre. Il affiche plus de 41 degrés. Que faire à part se remettre en selle dans ce coin un peu pour le moins désolé. Donc, en avant et c’est reparti par bosses et creux. Mais nous souffrons moins que les jours précédents. Il y a même de jolies portions plates bien roulantes. Dans ces moments l’air relatif généré par la vitesse nous donne une illusion de fraîcheur, mais comme tout est dans la tête et le moral, tout va bien.

Nous avançons bien et les points de vue sur le fleuve sont magnifiques. Son cours est encore et toujours constellé de milliers de bancs de rochers. Rêveur je regarde en pensant à tous les poissons qui s’y cachent tapis dans cette eau terreuse et sombre. Le Mékong et l’un des plus importants écosystèmes d’eau douce de la planète, et les variétés de poissons qu’il recèle sont légion. Et de plus certains peuvent atteindre plusieurs centaines de kilogrammes. Stop au rêve, il fait très chaud, les bosses nombreuses et parfois assassines et les kilomètres eux-aussi sont légion!

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A 25 kilomètres de Luang Prabang nous croisons nos premiers Phalangs à mobylette (Occidentaux) depuis 5 jours, bien entendu mis à part le Martien à deux roues au regard perdu dans un autre monde dont je vous ai déjà parlé. Nos congénères les Phalangs se reconnaissent tout de suite sur leur engin à moteur, car ils sont les seuls ou presque à porter des casques, et puis ils sont les quatre membres bien blancs exposés au soleil, à mon sens pure folie, quand on voit comme ça cogne, mais à chacun ses choix.

A 20 km du but nous retrouvons le goudron et c’est à un rythme efféné que nous entreprenons une course de vitesse contre la nuit qui tombe d’un coup vers les 18h30. Une dernière côre bien raide et bien longue nous conduit au point de départ d’une descente de 5 kilomètres qui nous ouvre les portes de la ville.

Bonjour tout le monde, nous venons de passer 4 jours dans le Laos profond, de phalangs (occidentaux) point. On en a vu un seul, un peu hirsute tout seul et sur un vélo un peu bizarre plus très propre mais il avait l’air épanoui et son regard rayonnait le bonheur dans la chaleur et la poussière, mais pas très causant nous nous sommes seulement croisés. lui n’était plus qu’à une centaine de kilomètres de Vientiane et il savait que son bonheur allait prendre fin avec un retour à la civilisation, où à chaque repas il serait sûr de trouver facilement quelque chose et non plus  quémander au hasard de la route un bol de  kao ou feee (accentuer le premier e et laisser ensuite traîner la voix en douceur). je vous expliquerez ce que c’est.

Donc nos 4 premiers jours de route prennent fin. 383 km et 3766 m de dénivelé. Le matin vers 6 heures tout va bien et puis le soleil apparaissant, la chaleur comme une marée irrémédiable s’amplifie et submerge tout, pour aller culminer vers les 35 degrés. Malgré les chapeaux qui ont remplacé les casques, les efforts surtout en côte deviennent assez difficiles, et puis de l’ombre ça n’existe pas. Tout les 5 ou 10 kilomètres un buisson ou une touffe de bambous plus  élevés et on marque un arrêt éphémère histoire de faire tomber le rythme cardiaque et aussi le flot de transpiration qui dégouline. Mais les bêtes tiennent, et nous avons sans doute le même regard illuminé que le Martien à deux roues croisé le premier jour.

Je vais vous décrire un peu plus dans le détail ces quatre journées.

12 février Vientiane à Vang 110 km et 529 m de dénivelé

Départ vers les 8h30 de Vientiane d devant l’hôtel.

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Nous sommes partis plein ouest en longeant le Mékong sur une piste qui domine le fleuve. Après 6 kilomètres retour sur le goudron. Très vite la circulation s’évanouit. Après une quinzaine de kilomètres la route est à nous. Les conditions sont bonnes, cela veut dire pas de vent adverse et ds côtes modérées. Des vues superbes sur le Mékong, fleuve secret constellé de myriades d’îles.

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 Vers les 16 heures, nous demandons sans trop d’illusion à un homme s’il y a un lieu pour dormir afin de prendre une douche et si possible éviter la touffeur de la tente. Pendant qu’il nous explique comment rejoindre une Guest House son épouse nous offre à chacun un grand verre d’eau fraîche. un bonheur!

Nous y arrivons rapidement. c’est spartiate mais à l’abri de la grosse chaleur, et nous aurons droit à une superbe platée de riz pilaf assaisonnée d’une multitude d’herbes odoriférante. Tout va pour le mieux.

13 février Ban Vang Paklay 103 km 1560 m de dénivelé

Départ très matinal mais nous aurons droit à un café. La route prend fin à 200 mètres et la piste commence. Elle suit le Mékong mais passe sur de nombreuses petites bosses, dur pour les mollets mais le panorama embrasse le fleuve sur son immensité.

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Vers 9 heures notre première feee (soupe) dans un petit établissement perché sur une hauteur d’où le Mékong apparaît toujours plus mystérieux.

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 Tout en dégustant notre première feee nous regardons cette eau qui coule tout autour de ces innombrables rochers. L’ambiance est d’autant plus étrange qu’une brume à l’opacité aléatoire danse devant nous. Mais la fee avec sa belle assiette de salades aux goûts multiples est absolument délicieuse. Elle se compose d’une bouillon bien relevé, d’une bonne quantité de pâtes de riz, de boulettes de viandes et toujours cette incroyable palette d’herbes aux goûts prononcés.

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Puis nous reprenons la piste, qui parfois prend des allures de route de montagne, pas jamais sur de grandes distances.

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Après 34 kilomètres la piste prend fin, mais nous allons la regretter notre piste qui nous offrait quelques belles bosses, mais point trop. Il est midi nous dégustons notre deuxième feu et à 12h30.

 A l’annonce du menu Gérard avec le cri du cœur s’exclame » à non pas de feee ». Bon ben c’est très bien mais si pas de feee rien d’autre à manger. Donc ce sera feee pour tout le monde. Une fois de plus elle est excellente.

c’est reparti pour 50 kilomètres pensons nous. Ce sera plus et au milieu d’une zone karstique aux bosses innombrables et incroyablement raides. Toute descente se termine sur un mur bien trop pentu pour le passer en restant sur le vélo. Donc la patience apprise dans l’Atacama va servir. Par succession de 20 double pas je progresse le long de ces rampes , et cela jusqu’à 6 heures du soir, sous un soleil de plomb.  Pour Gérard ça se passe un peu mieux mais à peine, lui aussi pousse son vélo, cependant sans marquer l’arrêt tous les 20 pas.

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Au centre la zone karstique qui nous a mis à dure épreuve

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A 18 heures alors que l’on commençait d’envisager de dormir sur le bord de la route, car cette zone karstique est déserte, la délivrance se concrétise par le Mékong. Le pont marqué sur la carte n’est pas encore fini, loin de là, à peine la moitié est construite. une barque nous fait traverser. En réalité deux pirogues associées sur lesquelles repose une petite plate-forme de planches. Nous montons avec nos deux vélo et une mobylette. Le coût de la traversée 50 centimes d’euro chacun.

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Nous trouvons une superbe guest house, nous sommes seuls et nous avons droit à notre grosse platée de riz. Un jeune d’une dizaine d’années croyant nous faire plaisir met une sono très puissante à plein volume. Nous avons toutes les peines du monde à lui faire comprendre que nous préférons le silence. il finit par baisser le son. Se faire comprendre ans cette langue est mission impossible!

3 ème jour 14 février Paklay Namo  distance 76 km dénivelé 800 m

La journée d’hier a été particulièrement éprouvante. La journée complète dans la chaleur à pousser nos vélo à l’infini dans une chaleur terrible, alors que nos organismes ne sont sans doute pas sortis de leur régime hiver en France. Donc départ tardif, vers les 8 heures et nous n’attaquerons pas par la piste montagneuse prévue. On préfère suivre la route, afin de récupérer et laisser à nos corps le temps d’optimiser la fonctionnement dans une atmosphère brûlante.Démarrer à 8 heures c’est déjà tard pour l’époque et la région, et ça se paye en fin d’après-midi si on ne s’arrête pas avant 13 heures.

Nous roulons jusqu’à 15 heures sous une chaleur terrible encore une fois et pratiquement pas d’ombre. m’arrête quand j’en vois une parcelle, mais elles sont rares et minuscules.

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Vers les 15 heures nous trouvons un gîte pour la nuit. Il est un peu spartiate, l’eau est froide et les wc à la turque nécessitent des acrobaties. Mais n’oublions pas que cela nous coûte l’équivalent de 2,5 euros chacun. 

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Mais par contre pas moyen d’y manger. A la tombée de la nuit nous prenons nos vélos en direction du village le plus proche. Après maintes demandes et maintes réponses contradictoires nous tombons sur un petit estanco bien dans le style laotien. une gentille cuisinière nous ert une fois de plus une « feee » 4 étoiles sur le guide des feee.

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4 ème jour Namo à Sayabouli 90 km 780 m de dénivelé

Lever 6 heures, pliage rapide de nos affaires. on se fait un thé sur le réchaud et à 6 heures 50 nous sommes sur la route. Tôt le matin c’est un régal de rouler. Rapidement du fait du ventre creux une petite fringale nous prend. Arrêt sur le bord de la route et Gérard se mue en sabreur de pastèque.

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On peut aussi acheter des poissons chats ou des petits rongeurs conservés dans le congélateur pour esquimaux, mais la pastèque un café et quelques gâteaux au goût suranné nous suffisent.

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Après cet arrêt intéressant à plus d’un titre nous reprenons notre route. Notre étape de 90 km va se passer sans problème, à part une crevaison pour Gérard, ce qui est rare avec les pneus schalbe. Nos corps commencent à s’habituer et nous souffrons moins, pourvu que cela dure. Quelques belles rencontres en route et une bonne feee.

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11 février

Nous avons passé notre première nuit au Laos. Avec le décalage horaire cette première nuit n’est pas très facile, d’autant plus qu’un chien n’avait pas l’air d’avoir sommeil.

Hier nous avons changé 600 euros et nous avons obtenu plus de 54 millions de kips. Nous sommes millionnaires.

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Nous avons trouvé facilement du gaz, car nous risquons au cours de notre périple de nous retrouver loin de tout sur les pistes montagneuses entre le Mékong et la frontière thaïlandaise.

Quelques photos du temple  magnifique à côté de notre hôtel

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10 février

Le trajet a été assez long, avec une halte de 5 heures à Bangkok. Paris Bangkok , trajet de 10 heures; pour la première fois je voyage en A 380. Cet avion est vraiment gigantesque, et en particulier l’aile est d’une dimension incroyable. Puis sur la dernière partie jusqu’à Vientiane nous avons pris utilisé un Boing 737. Il faisait tout petit.

Arrivée vers 13 heures locales, les démarches pour l’obtention du visa sont vite effectuées. On verse son dû de 30 dollars et le tour est joué. Les vélos n’ont subi aucune casse, c’est toujours un peu l’angoisse quand on ouvre nos emballages. Le remontage a pris une bonne heure Gérard a bataillé avec son porte-bagages et moi avec ma potence pour surélever le guidon.

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Puis nous avons rejoint en quelques kilomètres la capitale et nous sommes installés dans un hôtel pas très loin du Mékong. Nous sommes allés y faire un petit tour. beaucoup de gens s’y promène, pas mal de Laotiens et aussi des touristes occidentaux.

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Puis nous sommes allés manger en bordure de promenade l’incontournable platée de riz accompagnée du non mois contournable poulet rôti. Cependant nous avons agrémenté le tout avec des champignons locaux relevés d’une sauce somptueuse, juste suffisamment pimentée pour que les champignons à la chair ferme s’expriment complètement.

 

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9 février

On vient d’arriver à l’aéroport de Roissy. La grosse galère avec les vélos. hier une fois déposé à la gare de Remiremont par Danièle, premier constat pas de train, donc transporter mon bardoa jusqu’à la gare routière. 3 heures de bus au lieu d’une heure trente de train. Ce matin le tram à Nancy, la navette pour la gare TGV Metz-Nancy, puis l’aéroport  et enfin la délivrance du booking. le poids des bagages mon bagage à mains  14,5kk, mon vélo et sa housse 21,6 kg et mon bagage à maint 5,6 kg plus l’ordi. Je comprends pourquoi je trouvais dur de marcher avec tout ce barda sur le dos. Super sympa les hôtesse d’air thaï, bien que nous dépassions tous les deux les poids autorisés elles nous ont laissé passer. Gérard le vélo: 14,5 kg et le bagage à main 19 kg. dire qu’on va trimbaler tout cela sur les pistes? mais comme d’hab ça devrait faire.

 

Un mois au nord Laos à vélo

Avec Gérard nous partons pour un mois à vélo sur les pistes du nord Laos.  Nous partons de Paris le 9 février. De Vientiane dans un premier temps nous allons remonter le Mékong lorsqu’il marque la frontière avec la Thaïlande. Puis lorsque le fleuve s’enfonce dans le territoire laotien, nous allons la traverser et rouler sur des pistes dans cette zone entre fleuve et frontière thaïlandaise. Puis nous allons traverser le fleuve monter encore au nord puis mettre le cap à l’est , et lorsque nous nous approcherons de  la frontière vietnamienne nous partirons au sud jusqu’à intercepter de nouveau le Mékong, et nous rentrerons sur Vientiane.

Voilà en très gros notre projet. Mais les pistes au Laos ne sont pas faciles à trouver par endroits. Cette partie du pays est très montagneuse, il y pousse une véritable forêt vierge. Donc il est très vraisemblable que notre parcours se décidera au fur et à mesure en fonction des possibilités et des renseignements que nous glanerons. ans toute la mesure du possible nous essayerons de nous éloigner des grandes routes pour nous plonger dans le Laos profond. mais ce ne sera pas toujours possible et il est fort à parier que nous serons obligé d’emprunter  des routes asphaltées. mais elles sont aussi jolies, j’en ai l’expérience, ayant traversé le pays du nord au sud sur 1700 kilomètres, cela fait maintenant trois ans.

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Découvrez mes balades à pied, dans les livres et autrement…

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