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Voyage Indonésie (II) : de Bali à Sanur

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indonesie1Récit d’un séjour où nous sommes partis à la découverte de l’Indonésie…

Des visites, des rencontres, des souvenirs… que nous allons essayer de vous transmettre au mieux, au travers de ces carnets de voyage…

De Rantepao à Bali

Jeudi 25/05/2000 de Rantepao à Ujung Pandang et arrivée à Bali.

Deux étapes : en voiture avec chauffeur jusqu’à Macassar, et en avion jusqu’à Denpasar. Belle route – nous n’avions pu la voir à l’aller le trajet en bus s’étant effectué de nuit – mais qui perd de son intérêt au fur et à mesure que nous quittons le pays Toraja. Nous nous arrêtons au lieu dit les montagnes érotiques : s’il est aisé de reconnaître un sexe féminin nous ne parvenons pas, malgré notre expérience, à trouver son équivalent masculin ! Tout au long de la route des vendeurs de pamplemousses du type de ceux que nous avions vu au Népal ! Il est 11 heures quand notre chauffeur nous demande si nous voulons déjeuner maintenant…Nous n’avons pas faim du tout et lui demandons de continuer la route au moins jusqu’à midi. Qu’à cela ne tienne ! Il s’arrête 15 minutes après à un restaurant qui visiblement sert de gîte d’étape obligatoire pour les touristes qui font le trajet Rantépao Macassar en voiture ! Il y a effectivement deux espagnols, rejoint peu après par 5 de nos concitoyens, puis deux autres occidentaux etc…Magnifique panorama avec vue sur mer et pluie tropicale, chaude et dense. Puis tout s’éclaire à nouveau…

Nous repartons et arrivons sous une pluie battante à l’aéroport. Nous passons les contrôles divers et variés mais nous voilà arrêtés par notre élan : il nous faut payer une taxe de 9.000 roupies par tête (9F). Nous faisons du change à un mauvais taux de 8.000 roupies pour un dollar. La caissière nous remet les billets, et il suffit que je fasse semblant de recompter pour qu’aussitôt elle sorte d’autres liasses ! Nous voilà dans l’avion (Garuda International, les lignes indonésiennes), il y a beaucoup de monde. Nous arrivons à Denpasar, nous prenons un taxi pré payé – je constate en passant que le change à Bali est bien meilleur qu’à Makassar – et arrivons à Sanur plage où nous avons décidé de nous reposer ! L’hôtel Segara Agung pratique des prix agressifs : 30 dollars la chambre avec air conditionné et eau chaude, 18 dollars avec ventilateur et eau froide ! Impossible de discuter du prix !

Aussi nous prenons une chambre pour une nuit et partons, la nuit tombée, à la recherche d’un autre hôtelier plus compréhensif !

Nous trouvons vite : en fait, il y a peu de monde à Sanur. Deux chambres occupées dans l’hôtel que nous quittons, 5 peut être dans notre nouveau gîte…

Nous négocions une grande chambre, air conditionné, piscine, à 23,40 dollars la nuit. La chaleur est telle que lorsque nous mettons la climatisation sur 23°, nous avons la sensation d’entrer dans une chambre froide !

Sanur

Vendredi 26/05/2000 Sanur.

Sur la plage. En 30 minutes, allongés sur nos transats (à 3.000 roupies, cocas inclus, serviettes de bain pour 2), nous avons vu défiler (dans l’ordre), un vendeur de cigarettes, d’eau, de goula goula, un vendeur de ceintures, un vendeur de montres, un autre de peintures, un vendeur de journaux, un autre de cerfs volant, encore un de chaussures, un autre de bijoux (une femme, la seule), un xiéme d’arc avec ses flèches et jeu de dames, un vendeur de parfum, un autre d’éventails, encore un qui vend des coquillages…Nous rentrons en ville après avoir déjeuné sur la plage (sable à gros grain) et nous être baignés dans une eau limpide et chaude et partons à la recherche d’une voiture à louer. Pas difficile ! Il y a un large choix et il ne nous reste qu’à discuter le prix. Là je laisse faire ma spécialiste, et nous nous en tirons pour 16 dollars la journée, assurance tout risque inclus, au lieu de 18 au départ. De toute façon, comme le dit Régine, à partir du moment où notre interlocuteur prend sa machine à calculer, c’est qu’il est prés de la fin et qu’il ne peut plus aller très loin ! La voiture sera disponible demain, c’est une DAIHATSU, de fabrication japonaise, FEROZA , Special Edition…En fait, une sorte de voiture comme on en voit à Paris, place de la Concorde où mieux encore dans les rues du 16°, genre Range Rover.

Nous nous baladons en ville avec l’idée d’aller dîner au marché de nuit et nous commençons à faire les boutiques. Les vendeuses d’antiquités qui n’en sont pas, se plaignent du manque de touristes, et de fait, il n’y a pas grand monde ! Dans l’un de ces magasins, nous avisons une jolie petite boite ronde en rotin (le travail du rotin est une spécialité de Bali) marquée « Novotel Lombok » Hé ben ! !

Nous arrivons au marché de nuit, petit mais très vivant. Nous achetons après moult palabres un sarong que je surpaye (50.000 roupies au lieu de 5.000, je fatigue !) et nous dînons dans un warung, sûrement un bon, car il y a une queue digne de Bofinger Bastille ! Retour à l’hôtel, par taxi.

Samedi 27/05/2000 visite des environs de Sanur en voiture.

Le loueur de voitures nous attend, nous payons les 112 dollars comme convenu et nous voilà en route ! Les débuts sont difficiles : la conduite est à gauche, pas à cause des anglais, absents dans cette partie de l’Asie, mais par ce qu’il est considéré comme très impoli de croiser quelqu’un à gauche ! Et pendant les premiers kilomètres, Régine va tenir des deux mains la barre transversale fixée au tableau de bord ! C’est sympa pour le conducteur !

Le rayon de braquage est médiocre, ce qui oblige à de multiples manoeuvres en cas de virage serrés, et il y en a !

Sur le tableau de bord, l’offrande faite aux dieux : un petit panier fait de feuilles de palmier dont le bord est en feuille de cocotier et dans lequel repose deux petites bananes, des grains de riz, des fleurs et un bâton d’encens. C’est ce que tous les matins les femmes déposent sur les pas de porte, aux pieds des statues représentant les divinités (et il y a beaucoup de statues !).

Nous filons vers Klungkung, enfin filer (40 km à l’heure) c’est beaucoup dire : les routes ne sont pas mauvaises, mais il y a des obstacles : arbres abattus qui débordent sur la chaussée, nids de poule, accotements inexistants et puis il pleut ! !il pleut des cordes et nous aurons de la pluie presque toute la journée ! Et l’incident ! Voilà que l’essuie glace coté passager se fait la malle ! Arrêt immédiat et recherche de l’objet tombé dans le fossé sous une pluie battante…remise en place : en fait ce balai tenait grâce à un bourrage de kleenex qui, du fait de la pluie, s’est rapidement délité…Nous continuons notre périple et passons trois fois dans Klungkung sans nous en apercevoir ! Il faut dire que les panneaux d’entrée de ville sont sibyllins !

Nous arrivons ensuite au terme de notre périple sous une pluie battante, à savoir le temple de Besakih. Nous payons pour le parking, puis pour une location de parapluie (quand il fait beau, on les loue comme ombrelle), puis pour l’entretien du temple, Régine met en place son paréo, je dispose mon sarong et en avant ! Là nous sommes accostés par l’inévitable gardien du temple à qui il faudra donner un droit de visite !

Une fois le temple visité, la pluie cesse un peu et la terre se met à fumer. Nous repartons vers la cote à la recherche d’un village de pêcheurs (Kusamba) qui utilisent encore des bateaux de bois à balancier avec rames ou à voile (pour les plus grands qui ne doivent cependant pas pouvoir embarquer plus de deux trois pécheurs). La plage est de sable noir volcanique et comme il ne fait pas un temps à aller à en mer, tous les bateaux sont là : une bonne centaine qu’on a envie de photographier un à un tant ils sont gracieux et décorés de main de maître : sur certains, un oeil peint pour neutraliser les dieux méchants de la mer, sur d’autres des motifs païens genre sirène, sur d’autres enfin, les plus nombreux, des motifs religieux…

Nous reprenons la route pour rentrer à Sanur et traversons un village où se prépare manifestement une fête : c’est une procession de femmes fort bien habillées selon la coutume et portant en équilibre sur leur tête des offrandes aux dieux: empilement de pommes, de bananes, d’autres fruits encore…Les hommes sont de blanc vêtus avec une coiffe dorée qui ressemble, pour la forme, au béret des militaires – quand il y en avait !

La nuit va tomber, elle tombe et nous voilà roulant de nuit dans les conditions que l’on sait ! Nous nous perdons bien entendu – ce sera une constante dans nos déplacements automobiles – et arrivons un peu par hasard devant l’hôtel à 19 heures : il fait nuit noire ! Nous sortons dîner et sur le chemin nous entendons des sons de gamelan qui s’échappent d’un édifice dans lequel nous entrons : il s’agit d’une répétition. Rien que des hommes, une dizaine, – il est très rare de voir jouer des femmes, nous en verrons cependant à Ubud.

Nous dînons dans un restaurant sympa, nos voisins sont américains. L’un d’entre eux montre son verre de bière à moitié vide au serveur qui se précipite pour le remplir à nouveau. Je précise que la bouteille de bière est posée sur leur table ! Nous passons notre commande et la serveuse vient déplier sur nos genoux une grande serviette de coton jaune: c’est la coutume à Sanur ! Comme si on ne pouvait pas le faire soi-même !

Dimanche 28/05/2000 en ballade autour de Sanur.

Nous partons pour visiter le temple d’Uluwatu à l’extrême sud de l’île. Sur le chemin, nous sommes arrêtés par la police pour rien, c’est à dire pour un simple contrôle. Il se trouve que nous sommes en défaut de permis international : j’ai droit à un papier sur lequel est écrit que lors de mon prochain voyage à Bali je m’engage à avoir ce fichu document et je repars délesté de 50.000 roupies – soit 50 francs – sans reçu, bien entendu !

Le temple est magnifiquement situé au sommet d’une falaise plongeant dans la mer, il est aussi connu pour ses singes malicieux !

Nous rencontrons un groupe de jeunes de l’île de Java en visite de leur pays. Une fille veut absolument figurer en photo entre nous deux ! Sa copine prend le cliché…

Au retour, nous nous arrêtons sur la plage de Jimbaran (à recommander absolument), sable fin, plage immense et déserte, connue pour ses magnifiques couchers de soleil. Ce qui manque à Sanur, nous le trouvons ici et en particulier les bruit des vagues : en effet la plage de Sanur est protégée des mouvements de la mer par une barrière de corail ce qui fait que l’on a plutôt à faire à un plan d’eau genre lac, qu’à un morceau d’océan. Nous déjeunons de délicieuses crevettes et ne cessons de nous baigner dans une eau délicieusement chaude !

Pas de petits vendeurs, ça n’est pas qu’ils nous manquent vraiment, mais il est certain que la proximité d’hôtels de luxe les chasse…Il est 15 heures 15 et les balinais commencent à arriver et installent un filet de volley ball : ils se réservent en quelque sorte une enclave.

Nous retournons à notre port d’attache – Sanur – piquons une tête dans la piscine et partons nous promener sur la plage, mais coté grand hôtel. L’ambiance n’est pas du tout la même sur ce Sanur numéro deux : le sable est ratissé, pas une feuille au sol, des cocotiers bien alignés, une carte postale…

Ubud

Lundi 29/05/2000 départ pour Ubud.

Avant le départ pour Ubud, nous procédons à un ultime change. Ou bien le changeur ne sait pas compter ou bien il nous prend pour des idiots (ce qui est le plus probable !) : il nous doit plus de 500.000 roupies, mais ne nous donne que quatre liasse de 100.000 roupies, puis il confond (le malheureux !) les billets de 10.000 avec ceux de 1.000 ! Bref, Régine y met bon ordre…

Départ, toujours au volant de notre machine ! Nous voulons visiter un temple en pleine campagne aux environs de Sanur – à treize km. Il faut à un moment donné, tourner à droite sur un chemin qui n’est pas bien indiqué. Nous prenons le parti de nous arrêter au km 13, dans un parking de centre commercial pour touristes. Là nous avisons un gardien en uniforme casquette et tout ( en particulier un étui de revolver dont nous apercevrons très vite qu’il lui sert de porte cigarette) et nous lui demandons notre chemin : il nous demande quelques minutes et le voilà qui enfourche sa moto et nous guide dans le flot de circulation 2 km plus loin, jusqu’au temple dont il assure le commentaire en un anglais hésitant !Voilà de l’abandon de poste, ou je ne m’y connais pas !

Nous reprenons notre route vers Ubud, nous nous perdons un peu en entrant dans la ville et c’est tant mieux car nous nous retrouvons sans effort aucun devant notre hôtel le Mellati Cottages, 35 dollars la nuit T.T.C., petit déjeuner inclus.

L’hôtel est très beau, formé de maisons style Bali d’un étage et nous occuperons l’étage élevé ce qui devrait nous permettre d’avoir moins de moustiques (une moustiquaire et un appareil anti moustique est fourni). Nous avons vu sur la rizière, mais malheureusement, à cette période de l’année, elle est toute jaune : la récolte vient d’être faite !

Nous faisons connaissance, au restaurant de l’hôtel où nous prenons le thé traditionnellement offert aux voyageurs au long cours, d’abord du mainate qui nous gratifie d’un hello ! Hello darling !, et ensuite d’un français qui s’annonce comme strasbourgeois et qui nous demande des nouvelles de la France. Nous lui répondons qu’elles ne seront pas très fraîches : cela lui est égal car il est là depuis septembre dernier ! Ses dents inférieures sont jaunes – signature du bétel – et il nous tient des propos incohérents ! Qu’on en juge : les femmes de Bali sont beaucoup plus faciles que les européennes qu’il faut inviter au restaurant, au cinéma…(y a pas de cinéma à Bali) ici, elles ne se posent pas de question, et c’est encore mieux dans l’île de Flores, il n’y a même pas besoin de descendre de voiture…Régine le remercie vivement de l’appréciation qu’il porte sur les femmes occidentales ! Il nous explique qu’il n’a plus aucun actif en France, qu’il est très riche et que son père était architecte…

Je me demande toujours ce que des gens comme lui – nous en verrons d’autres, en particulier une femme se disputant avec le postier local, se traitant réciproquement de malade mental – viennent chercher (si tout au moins ils viennent chercher quelque chose) ou fuir ? Qui sait ?

Nous partons nous promener dans Ubud qui, d’emblée, dégage un charme provincial intello…Nous faisons quelques courses au marché et en particulier nous achetons quelques objets en vannerie. Régine discute des prix avec toute sa compétence, mais c’est plus difficile qu’à Sanur ! Elle plisse des yeux, adopte les mimiques de son vendeur et gagne à tous les coups ! A ce niveau, c’est du grand art !

Nous retournons à l’hôtel. Une visite plus approfondie de notre chambre nous révèle une lampe torche, une salle bains en marbre s’il vous plaît ! Oui, mais avec un inconvénient : le siège des toilettes a été cassé (son poids, si on n’accompagne pas sa fermeture, y est pour beaucoup) et mal réparé par des planchettes cloutées supposées faire office de pansement…, une belle terrasse avec un lit de repos, deux bons gros fauteuils en bambou bien entendu, et un canapé de la même matière…

Lac Bratan et temple Ulu Danu

Mardi 30/05/2000 visite du temple Ulu Danu (lac Bratan).

La nuit passe…on dort bien dans un quasi plein air, malgré les grenouilles amoureuses et les canards tôt levés !

Il a plu et il pleut encore, mais cela va s’arrêter ! Nous prenons la voiture et bien sûr, nous nous trompons de chemin ! Tant mieux, car nous passons devant une magnifique rizière à photographier comme les cars de touristes le font ! Le racket – local et gentil – consiste à nous faire payer un droit d’arrêt…

Nous arrivons quand même en vue du lac Bratan, nous négocions notre passage en bateau à rame avec ses deux balanciers pour 80.000 roupies qui doit nous conduire à l’autre extrémité du lac où nous apparaîtra au fur et à mesure de notre avancée le temple qui se reflète dans l’eau…beau à voir….Nous retournons à Ubud, toujours en nous trompant de chemin, et nous décidons à l’avenir de nous arrêter à chaque carrefour pour vérifier auprès d’un local si nous sommes dans la bonne direction ! A Ubud, arrêt au Lotus Café – le Coste d’ici -, thé sous un espace couvert réservé à ceux qui s’assoient par terre au niveau d’une table basse…inutile de dire qu’on ne peut y rester très longtemps, ce qui assure une rotation rapide des places !

Nous revoyons notre strasbourgeois qui s’excuse quelque peu et nous dit émerger ! Il me demande mon métier…Qu’ai je dit là !il s’inquiète de savoir s’il faut acheter Fimatex et/ou Consors ! Notre hôte a visiblement oublié de nous prendre les deux billets pour le spectacle de ce soir : qu’à cela ne tienne il y aura de la place et nous sommes emmenés par le véhicule de l’hôtel.

Nous arrivons au temple: le spectacle a lieu en plein air et il faisait beau dans la nuit.

Ce à quoi nous assistons, consiste en un choeur d’hommes (une centaine) qui rythme ou psalmodie, deux récitants homme et femme intervenant chacun à leur tour, des danseurs déguisés en fantastique, et qui reprend certains épisodes du Ramayana – que nous avions vu sculptés au temple de Prambanan à Yogyakarta…Après ce spectacle haut en couleur et photographié en veux tu en voilà par l’ensemble des occidentaux ici présents, deux danses « sanghyang », c’est à dire danse de transe pour éloigner les mauvais esprits…La deuxième fait appel à un homme qui marche sur des noix de cocos enflammées…C’est spectaculaire, mais sans plus.

Mercredi 31/05/2000 visite des musées d’Ubud, du temple Gunung Kawi.

Le morning call n’est pas utile : les canards s’en chargent. Ils pataugent toute la journée dans les rizières, se précipitent tous ensemble quelque part, puis ailleurs, sans logique apparente, le plus souvent tête baissée et il ne la relève que lorsqu’ils sont sur les étroits sentiers qui bordent les rizières…

Nous visitons les deux principaux musées d’Ubud : l’Agung Rai Museum et le Neka Muséum, musée privé. Les peintres balinais ont du mal à sortir de leurs thèmes de prédilection à savoir les sujets religieux, mais c’est vrai aussi que c’est ce que demande le consommateur. Peu ou pas de portrait, pas de paysage, pas de marine. Les Occidentaux Balinais ont plutôt cherché l’assimilation avec leur confrères. Ceci étant, il y a de fort belles pièces.

Départ vers Gunung Kawi et visite du temple, en pierre taillée dans la montagne. Mais entre temps, nous nous perdons malgré nos bonnes résolutions, et en profitons pour visiter au culot des maisons de villageois. Un village balinais s’étend tout au long de la route qui le traverse, ce sont deux hauts murs (1,50 à 2 m), percés d’ouvertures qui font office de portes. Nous franchissons l’une d’elle et nous pénétrons dans un espace qui est celui d’une famille. Il y a là les autels des dieux et des ancêtres au pied desquels sont déposées les offrande, une cuisine commune au groupe familial, des sortes de pavillons sans étages, ouverts, qui font office de chambres disposés dans un ordre hiérarchique.

Les habitants sont très étonnés de nous voir (c’est en fait un peu comme si nous débarquions chez vous), mais se ressaisissent vite, nous guident et nous autorisent à prendre des photos.

Nous revenons vers Ubud où nous déjeunons (il est 16 heures 30), nous filons au Mellati Cottages pour voir la cérémonie de la rentrée des canards sous leurs abris faits de paille de riz. Le gardien des canards devra s’y reprendre à plusieurs fois avant d’arriver à ses fins ! Les canards ne sont pas faciles à convaincre !

Jeudi 01/06/2000 le lac Batur et dîner de canard.

Fête de l’Ascension : pas de journaux. Je demande le nom de l’arbre qui donne ses racines que l’on dispose serrées accrochées au tronc d’autres arbres et qui servent de terre nourricière aux orchidées : il s’agit du Paco (orthographe non garantie).

Après une route sans histoire, nous arrivons au lac Batur, lac volcanique comme les autres mais dont le volcan s’est manifesté il y a quelques années. Des moignons de maisons en témoignent, ainsi que les coulées de lave volcanique.

Nous rentrons sur Ubud et nous achetons le thé que nous voulions : du thé délicieux que l’on nous avait fait dans un warung. Ce thé est modeste : ce n’est pas celui que l’on vend aux touristes, il est tiré dessous la table, son emballage n’a rien de sexy. A ma grande surprise, nous le retrouverons au duty free de Denpasar, mais à un prix exorbitant !

Le soir, nous allons dîner dans notre warung préféré (un garage aménagé) – je lui avais commandé l’avant veille un canard, spécialité locale. C’est délicieux ! Lui est un peu effaré de notre précipitation à dévorer ce qu’il nous apporte et nous demande de rester cool !

Vendredi 02/06/2000 retour à Sanur et départ vers Paris.

Nous passons sur notre trajet prés du centre commercial, là où nous avions été pris en charge par un aimable gardien et sa moto, miracle ! il est là , nous reconnaît et nous fait de grands bonjours de la main…que nous lui rendons bien !

Nous mettons à nouveau de l’essence dans le réservoir de la voiture, qui consomme beaucoup, mais c’est à 1F le litre, alors !

Arrivés à Sanur, nous partons vers la plage, cette fois ci du coté des hôtels de luxe, nous louons des chaises longues avec des serviettes dont les dessins représentent des dollars…Nous félicitons le plagiste de sa richesse et il part d’un grand éclat de rire…Dernier bain. Au fur et à mesure que le niveau de la mer se met à baisser- elle est ici peu profonde et il faut aller très très loin pour perdre pied- des pêcheurs entrent dans l’eau : ils vont être une bonne vingtaine enfoncés au delà de la taille, avec leurs casquettes, la nuque protégée pour certains par une cagoule afin d’éviter la réverbération.

Nous rendons la voiture et notre loueur ne se déplace même pas pour la voir ! Il demande à un de ses employés de nous accompagner à l’aéroport avec la dite voiture.

L’avion pour Hong Kong est plein, celui pour Paris le sera aussi…Je découvre les 101 dalmatiens (charmant) sur mon écran vidéo. Roissy, nous sommes à l’heure, un labrador flaire les passagers en provenance de Hong Kong et de Hanoi. Rentrée par le RER, contrôle des billets. C’est Paris !

PS : le vrai retour n’aura lieu que dans 40 jours…Le temps d’achever la nivaquine!

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