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Visiter Sarajevo : ville multiple au carrefour des cultures et religions en Bosnie

Visiter Sarajevo, c’est explorer une ville multiple au carrefour des cultures et des religions au-delà de son statut très particulier lié à l’explosition de la Yougoslavie et ses tragiques conséquences. Même plus de 20 ans après, Sarajevo continue à toucher, et parfois bouleverser les voyageurs qui ne ressortent jamais indemne d’une balade dans cette ville de paradoxes.

Longtemps considérée comme le symbole de la guerre de Bosnie du fait du terrible siège qu’elle a subi pendant plusieurs années, SARAJEVO est aujourd’hui une ville qui s’efforce de se reconstruire en conservant son multiculturalisme malgré les divisions encore profondes des communautés qui la peuplent. Découverte d’une ville symbole…

SARAJEVO, CAPITALE DE BOSNIE HERZÉGOVINE

Sarajevo (Сарајево) est une capitale que l’on associe toujours aux tragédies de la guerre d’Ex-Yougoslavie et notamment de la guerre de Bosnie-Herzégovine, dont elle a été longtemps le principal enjeu pour les diverses populations qui y cohabitaient jusqu’alors dans une paix apparente. Croates, Serbes, Bosniaques musulmans (bošniak) qui forment le peuple Bosnien se sont disputés sa maîtrise au prix de terribles destructions et pertes humaines pendant les premières années des années 1990. Après avoir été le symbole d’une unité (de façade?) dix ans auparavant, lors de l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 1984, Sarajevo s’est déchirée et a subi un siège terrible jusqu’en 1995. Depuis le retour de la pays à la faveur des Accords de Dayton en 1995, Sarajevo se reconstruit peu à peu … Même si la vie n’est pas simple pour chacune des minorités et si des relans nationalistes persévèrent, Sarajevo affiche à nouveau une impression d’harmonie des cultures…

sarajevo panorama

Par un beau matin ensoleillé, Sarajevo m’a ouvert les portes d’un autre monde que je dois au hasard de la proximité, puisque rien ne présageait que mes vacances en Croatie me conduiraient à Sarajevo… En franchissant la pancarte  « Сарајево /SARAJEVO », l’état d’esprit mêlé d’appréhension qui nous tenaille est renforcé par la première image qu’offre la ville quand on l’aborde par l’Ouest, du côté de Zenica. Sarajevo s’étire en longueur dans un fond de vallée entre des collines qui la dominent de 500m. On y entre par le côté le moins reluisant : la partie moderne, du moins qui l’était du temps de Tito, mais qui a déjà mal vieilli. Sarajevo est là. Incontournable. Et en avançant vers le centre-ville, nous ignorons encore quelles surprises nous attendent !

UN CARREFOUR DE CULTURES ET DE RELIGIONS

A l’origine petite bourgade paisible où, en 1462, les Turcs, alors maîtres du pays, établirent un sérail à l’intention des pachas, Sarajevo de son ancien nom Bosna Serai dut à cette occupation ottomane son nom de « Palais des champs ». Si son caractère presque complètement « musulman » reste attaché à la position clé que lui offrirent les Turcs, il n’exclut pas qu’aujourd’hui encore, trois  nationalités, trois  « peuples », les Bosniaques Musulmans, les Croates et les Serbes, continuent à y cohabiter plus ou moins bien. Les murs, les bâtiments, les marques du temps confectionnent aussi l’univers mental et physique des habitants, un univers qui a servi à certains de refuge, tandis que d’autres y trouvaient des moyens d’expression d’idéologies, de rêves, de peurs… Comme les gens, les pierres se racontent simplement.

Rencontre des grandes religions judéo chrétiennes à Sarajevo

sarajevo eglises catholique et orthodoxe

Nous avons vu des églises de toutes confessions et une vieille synagogue datant de l’époque où les Juifs ont fui l’Espagne, qui parviennent à nouveau à cohabiter avec des dizaines de splendides mosquées et de medersas. Il reste bel et bien quelque chose du Sarajevo d’avant-guerre : l’impression que des religions différentes qui vénèrent pourtant le même Dieu s’acceptent à nouveau.

Ainsi en plein centre ville, sur la Place de la Sebilj, la grande mosquée blanche Gazi Hrusev-Bey, du nom du fondateur de la ville et dont les fresques du XVème s ont été sévèrement endommagées et ont cédé la place à des murs enduits de plâtre blanc, la cathédrale catholique du Cœur du Jésus, la basilique orthodoxe de la Nativité-de-la-Sainte-Mère-de-Dieu (en Саборна Црква Рођења Пресвете Богородице et Saborna Crkva Rođenja Presvete Bogorodice) et la Grande synagogue (avec son Musée juif de Bosnie Herzégovine) voisinent à quelques blocs de distance, mais surtout, ne portent quasiment aucune trace des combats récents ce qui est surprenant quand on voit comment les édifices religieux non orthodoxes ont été systématiquement rasés dans la Republika Srpska (Banja Luka). Bien que beaucoup de Bosniens se déclarent sans appartenance religieuse, non par absence de convictions, mais seulement parce qu’ils n’entendent pas les mettre au service du premier harangueur nationaliste qui se présente, Sarajevo a retrouvé ses couleurs islamiques avec plus de 150 mosquées ravalées ou parfois construites de toute pièce par les pays Arabes qui s’en disputent l’ingérence.

Sarajevo aux couleurs de l’Islam…

sarajevo sebilj

En apparence toutefois, les couleurs sont celles d’un Islam triomphant, qui semblerait presque idéal, symbole d’Amour et de Partage, si quelques années plus tôt des hommes ne s’étaient pas entre-tués aussi pour une question de religion. Là-bas, on est loin de l’image d’un Islam plein d’interdits : des jeunes femmes discrètement voilées et des «barbus» côtoient les Musulmanes en mini-jupes comme si de rien était. Vont à la mosquée ceux qui veulent, preuve qu’il est possible de vivre une religion sans basculer dans la barbarie ou la dictature islamiste !

On parcourt avec jubilation Bascarsija avec ses édifices religieux, son bazar chatoyant et fourmillant, avec tous ces marchands qui tentent de nous vendre tout et n’importe quoi en croyant qu’ils nous le donnent. Le touriste y est roi dans ce marché burlesque et envoûtant. On est surtout saisi par cet enchevêtrement étonnant de maisons basses et de boutiques qui vous plonge subitement dans l’ambiance de Damas ou d’Istanbul, non sans une sensation étrange et pénétrante dans cette région où le relief et la végétation rappelleraient plutôt la Haute Loire. Nous envahit aussi la chaleur des vieux quartiers musulmans piétonniers avec leurs échoppes pittoresques et leurs célèbres cuivreries, leurs petits restaurants délicieux où l’on a dégusté à volonté des cevapcici – sorte de boulettes de viande hachée  épicées – et que les Bosniaques tiennent pour les meilleurs de toute l’Europe, suho meso (viande de boeuf fumée), knödels, sljivovica, goulasch, bureks, kifla, peretci (croissants chauds légèrement salés), yaourts, friandises de type baklava, autour d’un thé ou café turc vécus comme un acte convivial.

sarajevo Bascarsija

DU SARAJEVO HISTORIQUE AU SARAJEVO D’APRÈS-GUERRE

Le coeur de Sarajevo est un magnifique rendez-vous avec les cultures, les religions et l’Histoire. C’est la magie de cette capitale dont bien des habitants jurent qu’il serait impossible de vivre ailleurs et que pour eux, la victoire de leur vie est d’être resté là ! Un ensemble de détails liés au site, un paysage de montagnes, à l’architecture, à l’urbanisme et ses multiples influences, à ses spécialités savoureuses fait de notre visite un émerveillement de chaque instant.

Image récurrente, le tramway sillonne la ville comme si de rien était et passe en revue les paysages bien marqués de cette capitale boiteuse encore sous tutelle et dont les rêves sont mêlés d’Orient autant que d’Occident. On découvre bientôt le calme de Strossmayor Ulica, quartier Austro Hongrois, très semblable aux quartiers du XIXème s et notamment à nos villes françaises dans un style baron Haussmann version Mittle Europa.

Sarajevo Bibliotheque nationale

A sa limite, s’impose la silhouette de la Grande Bibliothèque Nationale, mémoire quasi anéantie du pays, gisant sur le quai de la rivière Miljacka. Il n’en restait lors de mon passage que les façades après l’incendie provoqué par l’assiégeant Nationaliste Serbe. Comment ne pas s’insurger devant cette opération totalement dénuée d’objectif stratégique ou militaire qui est si révélatrice d’une volonté de destruction systématique de tout symbole culturel ou religieux chez l’adversaire ?

Cit gît la mémoire de la Yougoslavie

sarajevo tito barracks statue

Quand on pousse encore vers la zone moderne, on trouve l’ancien Ministère de la Propagande de Tito, les immeubles criblés d’impacts de balle, qui s’offrent déjà de nouvelles façades comme l’Holliday Inn dont les chambres panoramiques luxueuses servaient de cibles aux tireurs isolés. On regarde ces quartiers d’immeubles déjà vieillissants dont on retient la présence de Mac Do et de panneaux publicitaires à la gloire des grandes marques mondiales un peu partout y compris sur les trams. On observe des séries immeubles avec leurs fenêtres cassées et désertés, de vieux immeubles colorés dans lesquels vivotent une poignée de personnes, une tour écroulée sur elle-même où la moitié inférieure reste habitée tant bien que mal. Un ancien musée à moitié pillé et tout en ruine où çà-et-là traînent quelques maquettes vient faire illusion. Le Musée des Révolutions, symbole de l’histoire de la Bosnie-Herzégovine dont on croirait qu’il s’agit d’un musée fantôme avec son gardien payé aujourd’hui pour regarder la télé et écouter la radio et qui ne voit pas l’ombre d’un visiteur.

Devant Tito Barracks, immense caserne abritant les forces armées de l’Otan, la statue de Tito est toujours fleurie et  »la flamme du souvenir » en hommage aux partisans yougoslaves de 45 brûle nuit et jour à l’entrée du centre ville. Encore un vestige d’une autre Histoire qui fit aussi ses victimes…

Comment oublier les petites rues obscures, les grandes places lumineuses où se prélassent avec une indolence toute «yougoslave» les amateurs de café assis paisiblement aux terrasses? Surgit Olosbodenje, la tour de la Résistance du journal principal de Bosnie. Les artères modernes froides ou la fameuse Sniper Alley, l’une des nombreuses lignes de front ponctuée aujourd’hui par la toute nouvelle Mosquée financée par l’Arabie Saoudite, rompent avec l’esprit de la vieille ville. Les musées abîmés, les vestiges de l’époque communiste ébranlés, le grand stade qui accueillit les Olympiades avant de s’improviser en cimetière pour faire face aux charniers et où les jeunes rejouent au football dans des parties spontanées, racontent les vestiges d’un passé pas si ancien. Des cimetières de fortune drapés du deuil de ces tombes encore blanches, les collines verdoyantes de Jahonna et Trebevic qui virent s’opposer tant de combattants …

Bien-sûr, on ne peut éviter les bâtiments envahis par la nature, une banlieue qui semble se construire, des toiles du Haut Commissariat pour les réfugiés faisant office de vitre ! Voilà Sarajevo d’après-guerre, avec en prime des représentants des pays finançant la reconstruction, occupant les postes importants et arborant leurs drapeaux partout et surtout des militaires des N.U, de l’OSCE et des ONG présents pour reconstruire autant que pour maintenir la paix même si l’on a parfois l’impression d’un esprit conquérant ! On reconstruit et c’est bien là le plus important ! La vie a repris le dessus et l’on évite de se demander pour combien de temps ! Tout cela, c’est Sarajevo ville multiple, versatile, utopique si charnellement ancrée dans sa terre.

Tramway Sarajevo

Deux décennies après le siège de Sarajevo en vidéo :

Sarajevo, la capitale d’un Etat qui n’existe plus

Nous avons vu Sarajevo sans (trop) juger, en essayant aussi de comprendre comment une ville capable de susciter en nous l’émerveillement peut incarner tant de contradictions. De toute façon, on n’a pas le droit de juger. Des guerres, il n’y en a pas eu qu’à Sarajevo, bien-sûr. Les crimes, viols, siège, charniers, mines n’ont pas été l’apanage de cette guerre-là. Mais aucune mort est un détail de l’Histoire ; aucune n’est plus importante qu’une autre, aucune ne mérite plus qu’une autre de rester gravée dans nos esprits pour dire  »Plus Jamais ça ! » et chacune devrait faire partie de nos mémoires, plutôt que notre tendance facile et horripilante à l’oubli, à l’indifférence parce que ça ne nous concerne pas ! Même quand on a marché dans Sarajevo, vu des gens, parlé avec des gens, aimé des gens, le choc des cultures reste difficile à encaisser pour une cité habituée à son image mythique de capitale intellectuelle de la Yougoslavie. Avec la paix, Sarajevo n’est plus que la capitale d’un Etat qui n’existe pas. Elle est cependant le signe de l’Espoir pour ceux qui ont compris que l’avenir de leur ville passe par la Bosnie-Herzégovine, par la construction d’un pays multi-ethnique et indépendant. Un pays où le désir d’oublier aura laissé place à la volonté de vivre ensemble. (Si certains autres, ailleurs dans le monde, le comprenaient aussi au lieu de brandir des crimes passés pour en justifier des présents) !!

C’est ainsi, les voyages ont une fin. On rentre plus riche de quelques expériences et rencontres, après avoir vérifié le bien-fondé des anciennes. La ville est proche désormais. Il me semble que des siècles se sont écoulés – j’en tremble. J’avance fatiguée, fourbue par des jours et des jours de voyage à travers une Ex-Yougoslavie qui m’attire et me fascine comme nul autre pays n’y parvient. Mais j’avance inondée de lumière. De Lumière. Sarajevo m’a accueillie. Magnifique. Les larves écloses des glandes lacrymales coulent le long du nez à l’idée de la quitter, de quitter aussi ces gens, ces coeurs minuscules débordant de braise et de cendres, tristes mais remplis d’espoirs et généreux. La ville s’est transformée en rose qui brûle aussi simplement que nos vies. Nous jouons aux échecs sur la place principale de la ville. C’est l’une des activités préférées des Sarajeviens. Sur l’échiquier fameux – pierre tombale – fraternisent l’amour et l’horreur, la stupeur et l’effroi. 3 religions, 3 peuples cohabitent à nouveau. Bizarrement cela semble tout naturel. Limpide même.

Récit écrit en 2001.

SARAJEVO coucher de soleil

Vivre à Sarajevo

VISITER SARAJEVO : QUE VOIR, QUE FAIRE ?

Sarajevo est une ville qu’on ne peut décemment visiter en quelques heures à moins de ne pas avoir le choix et de recourir aux services d’un guide francophone pour compenser le manque de temps. Il faut au minimum deux jours complets pour apprécier l’essentiel, mais idéalement, il faut s’immerger à Sarajevo pour voir et essayer, difficilement, de comprendre l’atmosphère, l’histoire de cette ville…

sarajevo riviere miljacka

Bien sûr, il ne faut pas manquer:

Quartier austro hongrois

Baščaršija et Fontaine Sebilj

Sarajevo fontaine Sebilj

Edifices et sites religieux majeurs :

Religion orthodoxe :

  • Cathédrale orthodoxe de Sarajevo, la basilique orthodoxe de la Nativité-de-la-Sainte-Mère-de-Dieu,
  • Crkva Svetog Josipa (Eglise Saint-Joseph)

Religion musulmane :

  • Mosquée Gazi Husrevbegova
  • Mosquée Alipašina de Sarajevo
  • Cimetière de Kovači où ont été enterrées les milliers de victimes du siège de Sarajevo (plus de 10000 morts, 56 000 blessés)
  • Mosquée de Baščaršija (Baščaršijska džamija)

Religion catholique :

  • Cathédrale catholique du coeur de Jésus
Sarajevo cathedrale catholique

Religion juive :

  • Grande Synagogue de Sarajevo

Marchés et Magasins à Sarajevo :

Marché de Markala, Bazar ottoman de Sarajevo, dans le quartier de Baščaršija

Musées à Sarajevo :

Musée de Sarajevo, Musée Juif de Bosnie Herzégovine dans la Grande Synagogue

Centres culturels de Sarajevo :

Académie des Beaux-Arts de Sarajevo, Centre culturel bosniaque de Sarajevo, Faculté de théologie islamique de Sarajevo, Bibliothèque nationale de Sarajevo, Université de Sarajevo

Centres politiques et d’exécution des pouvoirs à Sarajevo:

Palais présidentiel de Sarajevo, Parlement de Bosnie-Herzégovine, Hôtel de ville

Autres sites dignes d’intérêt :

« Sniper Allee », Gare de Sarajevo, Mont Igman,   Pont latin de Sarajevo, Tito barraks

Vous trouverez ces sites en vidéo ici :

 Et découvrir aussi Sarajevo pendant la guerre : une visite guidée sur les traces d’un passé douloureux durant les années 90…

sarajevo visite guidée
sarajevo-sebilj


Sarajevo, une capitale longtemps meurtrie et siège de l’une des grandes tragédies européennes de la fin du XXème siècle… mais surtout une capitale qui retrouve ses couleurs, ses sons, sa magie, sa culture plurielle…

Découvrez Sarajevo autrement, à travers des chansons qui lui rendent hommage et qui vous permettront aussi de visiter un peu Sarajevo… Par son histoire, tous les enjeux qu’elle incarne, Sarajevo, la ville aux cents mosquées, est une ville unique et qui laisse un souvenir inoubliable à toute personne qui a l’occasion de la parcourir, de se balader au gré de l’humeur dans les ruelles du vieux quartier turc …

Cette chanson est celle que vous découvrirez à la fin du film Grbavica, traduit en français sous le titre Sarajevo mon amour… Ce film est un petit bijou d’émotion que je vous recommande … Quant à Kemal Monteno, c’était l’un des plus grands chanteurs bosniens (disparu en 2015) et j’espère que ce « tube » vous donnera envie de faire mieux connaissance avec ses chansons…

Même si les premières photos ne sont pas très réussies, laissez vous porter par Neda Ukraden…

https://youtu.be/JlaNXnSUr3M

Reportage en français sur la renaissance de Sarajevo

Les chants sont des chants religieux soufi…

3 commentaires sur “Visiter Sarajevo : ville multiple au carrefour des cultures et religions en Bosnie”

  1. Pourquoi souligner « couleurs d’islam »?Chère Madame Sarajevo est ville de toutes les religions. Vous faites le tourisme de partage?Ul y a des traces des Ottomans mais des Autrichens aussi comme des Romains etc
    Sarajevo possède « Hagadda » le plus vieux livre sur les migrations juives en Europe. Bien soigné et gardé par la famille bosniaque musulmane Kresevljakovic durant la Deuxième guerre mondiale. Dans la ville il y a un bon nombre d’orthodoxes et de catholiques qui ne sont pas Serbes ni Croates mais bien Bosniens.
    Regardez un peu les livres sur les Bogomiles de Bosnie-Herzégovine, vous apprendrez beaucoup. Cesez de disperser votre mauvaise foi et des intox de tout genre.
    Si vous avez le problème avec la religion musulmane, ne vous soignez pas aux dos de Bosniaques qui ne vous ont rien faits. Ce sont des Slaves convertis, dont les ancetres voulaient garder leurs biens. Les citadins et très bien elévés en différence de vous. Vous continuez, je porte plainte pour les desinformations.
    DM, journaliste

  2. j’ai connu cette région en 1994 je faisais de l’humanitaire depuis Split Mostar et la région ,je me souviendrais toujours de ces temps forts avec la population a cette triste époque je suis heureux qu’ils connaissent la paix et dans le bonheur , j(aimerais trop y retourner

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