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Agenda musical et concerts à Munich en 2014

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Quels sont les concerts, les comédies musicales, les événements musicaux qui marqueront l’agenda de Munich en 2014?

Le pianiste français David Kadouch en concert à Munich les 16 et 19 mars


David Kadouch

Le pianiste français David Kadouch se produira en concert au Prinzregentheater de Munich les 16 et 19 mars prochains avec l’Orchestre symphonique de Munich placé sous la direction de  Kevin John Edusei. Ils interpréteront des oeuvres de Mendelssohn et de Saint-Saëns. On aura ainsi l’occasion de découvrir le talent du nouveau chef d’orchestre désigné du Münchner Symphoniker, qui prendra ses fonctions à l’automne prochain, et d’apprécier la virtuosité d’un jeune pianiste qui enthousiasme les mélomanes.
Lors de ces concerts, on pourra entendre l’Ouverture Les Hébrides de Felix Mendelssohn (op. 26), suivie du Concerto pour piano Nr 2 (op.22) de Camille Saint-Saëns, et de la symphonie Nr 3 (op.56) de Mendelssohn.
La pièce symphonique Les Hébrides ou la Grotte de Fingal avait  d’abord été intitulée L’île solitaire. Felix Mendelssohn avait composé cette ouverture au cours de l’hiver 1830-1831. Le thème de cette pièce symphonique, élaboré en Écosse durant l’été 1829, évoque le souvenir d’une excursion que le compositeur avait faite à l’île de Staffa, où se trouve la célèbre grotte de Fingal. L’œuvre fut remaniée à Paris en 1832 et prit alors son titre définitif. Les idées musicales de ce morceau nous font partager la mélancolie des paysages écossais et des lieux qui inspirèrent les poèmes de McPherson, ainsi que les récits de Walter Scott. Le jeune Mendelssohn avait 20 ans en 1829, l’Europe nage alors en plein romantisme.
C’est avec  le concerto de Saint-Saëns  que le jeune pianiste français David Kadouch fera ses débuts avec le Münchner Symphoniker. En France, il a triomphé en 2010 aux Victoires de la Musique de Montpellier dans la catégorie Révélation jeune talent. En 2011 il a remporté le titre de  « Young Artist of the Year » lors des Classical Music Awards. Il fut depuis lors souvent l’invité de festivals et de grandes salles de concert allemandes.
L’oeuvre bien connue de Saint-Saëns, lui-même pianiste de renom, a été jouée pour la première fois à Paris en 1868, le compositeur avait  écrit ce concerto pour virtuose en seulement 17 jours. Lors de la première, Saint-Saëns s’était lui-même au piano. La tarentelle du troisième mouvement est un défi pour virtuose bien connu. Les amateurs pourront bientôt apprécier à Munich le talent d’une étoile du piano français
Billetterie: MünchenMusik et München Ticket

West Side Story, le classique de Broadway au Deutsches Theater de Munich

Après plus de cinq années de fermeture pour une restauration complète, le Deutsches Theater a rouvert ses portes dans ses bâtiments de la la Schwanthalerstrasse. Après la soirée d’inauguration en janvier avait suivi la saison des bals, -avec des soirées fameuses, le Deutsches Theater est un haut lieu du Fasching, le carnaval munichois-, et, depuis ce jeudi,  la salle de spectacles a entamé sa saison 2014 avec le légendaire West Side Story.

Pour sa réouverture après rénovation, le Deutsches Theater nous entraîne dans le tourbillon dramatique de West Side Story. Le plus célèbre des  drames musicaux américains. Inspiré de la tragédie Roméo et Juliette de William Shakespeare, il avait été créé le 26 septembre 1957 au Winter Garden Theatre de Broadway  sur la musique  de Leonard Bernstein et les chansons de Stephen Sondheim d’après un livret d’Arthur Laurents. La chorégraphie et la mise en scène étaient de Jerome Robbins, les décors d’Oliver Smith et les costumes d’Irene Sharaff.
L’intrigue se déroule dans le quartier de Upper West Side à New York dans le milieu des années 1950, un quartier pauvre qui connaît la lutte de deux bandes rivales, les Jets et les Sharks, qui cherchent chacune à prendre le contrôle du territoire. Les Sharks appartiennent à la première génération d’Américains émigrés de Porto Rico. Ils sont la cible des railleries et des attaques des Jets, jeunes de la classe ouvrière blanche qui se considèrent comme les véritables Américains parce qu’ils sont eux nés en  Amérique, même si leurs parents sont eux-mêmes des émigrés irlandais, polonais ou suédois. Tony, le meilleur ami du chef des Jets Riff, rencontre Maria, la sœur de Bernardo, chef des Sharks. Ils tombent éperdument amoureux.
La noirceur du thème, la musique sophistiquée, l’importance des scènes de danse, l’accent mis sur les problèmes sociaux ont constitué un tournant dans le théâtre musical américain. La partition de Bernstein est devenue extrêmement populaire grâce à des airs comme Something’s coming, Maria, America, Somewhere, Tonight, Jet Song, I Feel Pretty, One Hand, One Heart, Gee, Officer Krupke et Cool.


Maria et Tony © Nilz Böhme

A Broadway, le spectacle tient l’affiche durant 732 représentations avant de partir en tournée. Nommé en 1957 pour le Tony Award de la meilleure comédie musicale, il remporte le prix de la meilleure chorégraphie pour Robbins. La production londonienne connaît une durée de représentation encore plus importante et le spectacle fait l’objet de nombreuses reprises et bénéficie d’un succès international.
Une adaptation cinématographique est réalisée par Robert Wise et Jerome Robbins en 1961. Interprété par Natalie Wood, Richard Beymer, Rita Moreno, George Chakiris et Russ Tamblyn, le film remporte dix Oscars (sur onze nominations) lors de la 34e cérémonie des Oscars.
Le Deutsches Theater présente la version originale anglaise de West Side Story, avec un surtitrage en allemand. Avec un ensemble de 36 interprètes et de 24 musiciens. Une production de Michael Brenner présentée par le Deutsches Theater en coopération avec BB Promotion GmbH & Sundance Productions.
Du 19 mars au 24 avril, au Deustches Theater 
Tickets de 29 à 89 €

Accès 
Le Deutsches Theater est situé au 13 de la Schwanthalerstraße 80336 München, à deux pas de la Sonnestrasse, du Stachus et de la Hauptbahnhof.

Pour réserver, cliquer ici, puis sur la date désirée.

West Side Story : quel spectacle!

Das Deutsche Theater
Après avoir franchi le prestigieux porche, on accède à la belle cour du théâtre, avec ses bars et ses restaurants, et son atmosphère décontractée et festive. Le tapis rouge a été déroulé pour les 1500 spectateurs curieux de découvrir les fastes de la salle de spectacles entièrement rénovée. On est accueilli aux flambeaux. L’éclairage a été revu selon un concept original et moderne: de grands filins de lumière blanche découpés dans les parois revêtues des chaudes couleurs d’un beaujolais nouveau structurent et dynamisent les murs et les plafonds dans lesquels ils dessinent de grands losanges incurvés. On s’installe dans de confortables fauteuils , le rideau rouge est éclairé, le spectacle peut commencer.
Et quel spectacle! Les organisateurs ont choisi à dessein West Side Story, un des plus grands classiques du music hall. Le fleuron de Broadway créé en 1957 avait connu en ces lieux sa première européenne il y a plus de cinquante ans, en 1961 très exactement. Le metteur en scène et chorégraphe Joey McKneely a reproduit à l’identique la mise en scène et les chorégraphies originales pour deux heures quarante d’un spectacle qui garde le public constamment en haleine. D’abord parce que l’histoire est universelle: ce Roméo et Juliette des temps modernes qui oppose deux bandes rivales n’a pas pris une ride, la haine raciale et les luttes pour la domination d’un territoire restent hélas d’actualité, l’amour heureusement aussi. Ensuite parce que la musique de Léonard Bernstein est toujours aussi rythmée et envoûtante, le temps ne lui a pas fait affront, au contraire, il a gommé ce qui avait pu choquer les oreilles de la fin des années cinquante. De la fosse, Donald Chan, un spécialiste de Bernstein, – il a dirigé West Side Story plus de 3000 fois-, fait s’élever la dynamique de cette musique aux rythmes si suggestifs avec la complicité d’un orchestre à la précision parfaitement coordonnée. La qualité de l’acoustique de la salle aux beaux volumes courbés atteint elle aussi une perfection rare, et les techniques de sonorisation sont à la pointe des derniers progrès, avec une individualisation parfaite de la source des voix. Les artistes américains polyvalents de Sundance déploient leurs talents étourdissants de danseurs, chanteurs et comédiens, on reste pantois devant un tel professionnalisme et face à la beauté sportive de leurs corps athlétiques. Ils relèvent avec brio le défi des scènes d’ensemble aux chorégraphies méticuleuses, extrêmement exigeantes. Le résultat en est prodigieux!
Lors de la première, Liam Tobin a incarné un Tony à la solidité bonhomme qui veut gravir quelques échelons de l’échelle sociale pour sortir des tourbières enlisantes de la pauvreté et de la petite délinquance des bandes de quartier. L’utilisation des décors de l’East Side new yorkais avec les façades parcourues d’échelles d’incendie soulignent métaphoriquement les possibilités de cette ascension à laquelle Maria aurait elle aussi voulu participer, si les morts violentes n’étaient venues prélever leurs tributs définitifs. L’excellente Rachel Zacoff a donné à Maria toute la légèreté enthousiaste et les tonalités justes de son magnifique soprano, une voix entraînée et formée à la discipline de l’opéra. Penelope Armstead-Williams donne toute sa puissance tragique au personnage fier d’Anita, qui ajoute les affres d’un viol collectif à la désespérance ultime d’avoir perdu l’homme qu’elle aime. John Wojda donne un lieutenant de police tout aussi convaincant que l’officier Krupke de Mel Shrawder.
Ce spectacle minutieusement préparé, parfaitement rôdé, exécuté par des artistes aussi compétents qu’enthousiastes, a reçu des applaudissements nourris tout au long de ce soir de première qui s’est terminé sous les crépitements d’une standing ovation plus que méritée.
A voir au Deutsches Theater jusqu’au 27 avril 2014.

Photos © Nilz Böhme

Voir aussi le post précédent sur le sujetWest Side Story, le classique de Broadway au Deutsches Theater de Munich

 Tous tout nus à l’Opéra de Munich: Nackt in die Oper!

Spencer Tunick: Der Ring (© Wilfried Hösl)
Le Superintendant Nikolaus Bachler annonce sur le site de l’Opéra de Munich (Bayerische Staatsoper) en cette belle matinée du premier avril que le BSO proposera bientôt des représentations auxquelles le public pourra assister en tenue d’Adam ou d’Eve. Des sacs en plastique seront remis à l’entrée pour que l’on puisse y déposer ses vêtements. Cette idée lui est venue suite aux installations de nudités humaines de Spencer Tunick à l’occasion du Ring. La première soirée de ce nouveau genre aura lieu le 20 juillet pour une représentation de l’Orfeo le 20 juillet prochain. Venez donc tout nus et tout bronzés. A poil, c’est chic!
Orfeo descendra lui-même aussi dans le royaume d’Hadès dans le plus simple appareil.
A noter qu’on refusera l’accès aux personnes qui se présenteraient le corps peinturluré, protection de monument classé oblige.
La tradition de la nudité n’a rien de choquant en Allemagne, où le naturisme est volontiers pratiqué jusque dans les endroits les plus publics. Ainsi au beau milieu du jardin anglais y a-t-il une pelouse naturiste. Les bords de l’Isar ou les lacs proches de la capitale bavaroise comportent de nombreuses plages naturistes. Personne ne s’en offusque, personne n’y prête attention, n’étaient-ce des groupes de touristes asiatiques armés d’objectifs photographiques.
Si vous ne pouvez pas attendre le 20 juillet pour vous promener dans le plus simple appareil à Munich, cliquer ici pour savoir où pratiquer le naturisme de plein air en toute légalité à Munich.

Plus d’infos sur le site du BSO…

Dvořák et Rachmaninov à l’honneur à Munich

L’âme slave au coeur du deuxième Concert d’Académie de l’Orchestre d’Etat de Bavière


David Schultheiß
Photo Wilfried Hösl

Le Bayerisches Staatsorchester sous la direction de Gianandrea Noseda joue pour deux soirées le concerto pour violon de Dvořák et la deuxième symphonie de Rachmaninov, avec en soliste le premier violon de l’orchestre, le Konzertmeister David Schultheiß. Il y occupe cette fonction depuis 2009.

Ce n’est que la troisème fois de son histoire que le Bayerisches Staatsorchester interprète ce concerto de Dvořák, dont on entend plus fréquemment le concerto pour violoncelle. C’est à l’initiative de David Schultheiß que nous avons la chance de l’entendre cette semaine au Théâtre national. Le premier violon, invité comme soliste par l’Académie musicale de l’orchestre, souhaitait interpréter une grande oeuvre romantique relativement peu jouée. Et si le choix de Schultheiß s’est porté sur Dvořák, c’est que sa formation l’a particulièrement rapproché de la musique tchèque. Son premier professeur de violon, qui onze années durant lui a enseigné le violon, était tchèque et l’a familiarisé avec la musique de son pays. Il suivit ensuite l’enseignement d’Edith Peinemann qui lui fit travailler ce concerto qu’elle a elle-même interprété et enregistré (chez Deutsche Grammophone). C’est la première fois que David Schultheiß l’interprète en public.

Et ce fut un grand moment musical. Le premier violon nous a offert une interprétation exceptionnellement inspirée, avec la complicité totale et le soutien univoque de son orchestre et deu Maestro Gianandrea Noseda qui a oeuvré à soutenir l’osmose magique qui était à l’oeuvre sur scène . David Schultheiß a joué le concerto de Dvořák avec une joie intériorisée et profonde, authentique et communicative. L’orchestre est familiarisé avec la musique du compositeur tchèque, dont il a récemment interprété Rusalka a de nombreuses reprises, en bénéficiant de la direction de Tomas Hanus, le spécialiste inter pares de la musique tchèque. L’interprétation de l’orchestre a respecté l’esprit et la simplicité du compositeur qui, tout en rélaisant ses compositions avec le plus grand raffinement, avait toujours souhaité rester un simple musicien tchèque, proche des sources musicales populaires de son terroir natal. Une musique qui parle directement aux auditeurs et dont l’émotion touche directement le coeur et l’âme, avec une partie pour violon particulièrement bien composée, comme le souligne David Schultheiß dans une interview récente où il rappelle que le compositeur s’était acquis la collaboration d’un des meilleurs violonistes de son époque, Joseph Joachim, durant le travail de composition du concerto.

Bravi, applaudissements et trépignements ont salué l’interprétation du concerto de Dvořák, avec pas moins de sept rappels qui ont salué le Konzertmeister, mais tout autant l’ensemble de l’orchestre et un chef tout au service de la musique qui s’est effacé pour laisser toute la gloire au premeir violon, l’exceptionnel David Schultheiß.

La deuxième partie du concert a permis d’apprécier encore davantage la direction d’orchestre de Gianandrea Noseda qui a mené le Bayerisches Staatsorchester dans une interprétation magistrale et somptueuse de la Deuxième symphonie de Rachmaninov, dont il a mis en valeur les qualités dramatiques impressionnantes tout en en soulignant les côtés plus personnels et la sincérité émouvante.

Gianandrea Noseda apprécie particulièrement les oeuvres de Rachmaninov, desquelles il a déjà enregistrés plusieurs CDs , dont la deuxième symphonie avec l’orchestre philarmonique de la BBC (chez Chandos). C’est donc un spécialiste du compositeur russe que l’Académie musicale du Bayerische Staatsorchester a invité. On a rarement vu chef à la gestuelle plus animée et expressive que celle Noseda qui fait littéralement jaillir les lignes et les mouvements de la composition. Avec lui, on a l’impression que les flots de la musique de Rachmaninov deviennent océaniques, il sait les libérer comme les contenir dans les moments plus poétiques, pour les faire ensuite se déchaîner à nouveau. Noseda est tout au service de la musique et sait mettre en valeur l’orchestre et chacun des musiciens, avec une qualité de modestie rare chez un chef d’une telle dimension.

Gianandrea Noseda est aussi un grand directeur d’opéras. Le public français se souvient du mémorable Rigoletto de Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence, que Noseda a dirigé. Il s’est déjà distingué dans la direction de grands opéras comme Salome, La traviata, Fidelio ou Tosca, et pour son Ballo in maschera et son Voyna i mir au Metropolitan Opera. C’est la première fois qu’il est invité au Théâtre national de Munich, et il n’est pas interdit de penser, et de souhaiter, que ces deux soirées exceptionnelles soient la porte ouverte à des engagements futurs pour des directions d’opéra.

Le Bayerisches Staatsorchester a de nouveau démontré, s’il le fallait, son exceptionnelle unisson et sa réceptivité à une nouvelle direction d’orchestre de qualité. Et c’est un pur bonheur et un immense cadeau de pouvoir venir l’écouter.

L’Oratorio Elias de Mendelssohn selon Kevin John Edusei à Munich



Giovanni Piazzetta, le prophète Elie sur son char de feu, 1745
National gallery of art, Washington

Le mercredi 17 décembre à 20H à l’ Herkulessaal de la Résidence. Prélude à 19H30.

Le jeudi 18 décembre à 20 heures au Prinzregententheater.
Elias de Felix Mendelssohn Bartholdy sous la direction musicale de Kevin John Edusei.
Le Maestro Kevin John Edusei, qui nous a récemment donné un excellent Requiem de Verdi, continue sur cette belle lancée et nous offre l’occasion de découvrir le répertoire religieux pour grand orchestre solistes et choeur avec l’Elias de Mendelssohn. Le rôle titre sera interprété par Alejandro Marco-Buhrmester, un baryton germano-espagnol, un chanteur au coffre impressionnant, bien connu des festivaliers de Bayreuth. Il a fait des débuts remarqués l’an dernier à l’Opéra de Munich dans le rôle de Peter Besenbinder (Hansel et Gretel). On a également pu l’entendre cet été en Jupiter dans l’Amour de Danaé au Festival Strauss de Garmisch. A ses côtés, la délicieuse Sophia Brommer, une soprano vibrante lauréate du Concours de musique international ARD en 2012, qui fait les beaux soirs du Théâtre d’Augsbourg dont elle est l’un des fleurons. La jeune chnateuse munichoise Ursula Thurmair, spécialisée dans le chant d’oratorio et les Lieder, chantera la partie pour mezzo. Enfin, on entendra le ténor Attilio Glaser, lui aussi spécialiste de la musique religieuse, et que l’on a déjà pu écouter à plusieurs reprises à l’Opéra de Bavière. Aux côtés de ce plateau particulièrement soigné, l’oratorio sera interprété par l’Orchestre symphonique de Munich, le Kammerchor München et les célèbres petits chanteurs de Bad Tölz.

Kevin John Edusei dirigera l’Oratorio Elias de Mendelssohn les 17 et 18 décembre à Munich

Elie enlevé sur un char de feu (Gravure de Gustave Doré)

Onze années après l’immense succès remporté par son Paulus, Felix Mendelssohn (1809-1847) compose en 1846 son dernier grand chef-d’œuvre, l’oratorio Elias. Le livret s’appuie sur le portrait que fait le récit biblique du prophète Élie, au premier livre des Rois, ainsi que sur d’autres textes bibliques (dont Esaïe et les Psaumes). Personnage haut en couleur, plein de fougue et de zèle, Élie progresse au fil de l’oratorio dans la connaissance de lui-même et de Dieu. Cette œuvre fut créée à l’invitation du directeur du Festival triennal de musique de Birmingham et jouée pour la première fois le 26 août 1846 dans sa version anglaise, sous le titre d’Elijah. Le public lui fit aussitôt un accueil triomphal. L’ ultime chef d’oeuvre de Mendelssohn oeuvre se caractérise par ses tempi très vivants, ses phrasés transparents et une rythmique à la clarté cristalline.

Le Münchner Symphoniker nous offre l’occasion de découvrir cette oeuvre majeure du répertoire romantique à Munich.

Programme
Felix Mendelssohn Bartholdy: Elias op. 70
Sophia Brommer, Soprano
Ursula Thurmair, Mezzo-soprano
Attillo Glaser, Ténor
Alejandro Marco-Buhrmester, Baryton
Knabensoprane des Tölzer Knabenchors
Kammerchor München
Direction musicale de Kevin John Edusei
Münchner Symphoniker

Pour préparer le concert

Le site de l’ensemble vocal de Villars-sur-Glâne propose le texte allemand de l’oratorio et sa traduction.

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Luc Lebelge

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