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amourafricainJeux d’ ombres mais pas de mystères. Au royaume de l’ amour africain, il n’ y a d’ aveugles que les femmes en mal de vivre. Veuves ou divorcées, au seuil de leur vieillesse, elles soignent leur vie affective naguère difficile. Et pour échapper à une solitude dégradante, elles sont prêtes à tout céder: leur corps, leur toit et leur compte en banque.

Jeux d’ombres mais pas de mystères.

Au royaume de l’amour africain, il n’y a d’aveugles que les femmes en mal de vivre.
Veuves ou divorcées, au seuil de leur vieillesse, elles soignent leur vie affective naguère difficile. Et pour échapper à une solitude dégradante, elles sont prêtes à tout céder : leur corps, leur toit et leur compte en banque.

Viviane, 55 ans…

Elle n’a d’yeux que pour lui. Lui, le rasta-boy qu’elle a rencontré sur un tchat internet et qu’ elle est venue rejoindre à Agadir, voilà 2 ans maintenant.
Le grand enfant n’a jamais caché ses exigences. Bon train de vie et 4×4 à disposition !

Prodiguant à son européenne attentions et épanouissement sexuel, il a tout obtenu d’elle au fil des mois.
Elle, feint de ne rien voir, pas même les 25 ans d’âge qui les séparent. Elle sait pourtant, elle doute parfois, mais préfère encore le mirage de l’amour à la réalité de l’ arnaque aux sentiments. La nouvelle page blanche de sa vie aura les reflets de l’écume joyeuse au soleil, jour après jour.
Dans les locks sautillantes de son dieu d’ébène, elle imprime ses derniers choix de femme libre.

Nadine, 62 ans…

Son excursion à Ouarzazate l’a hissée au sommet de la passion.
Abdou, le jeune vendeur de bijoux touaregs a conquis le cœur de cette franco-belge au passé douloureux. En peu de temps, elle va le suivre jusqu’ à Essaouira où il a décidé de s’ implanter et de tenter sa chance. C’est elle qui a choisi l’appartement, qui paie le loyer chaque mois et qui, au bout de 4 ans d’une liaison sans histoires, a même acheté le fond de commerce. Son bonheur n’a pas de prix…

Marie-Jo, 57 ans…
Epuisée par 30 ans d’éducation spécialisée, elle prend une année sabbatique pour se refaire une santé dans la plus envoûtante des villes impériales :

Fès ! Là-bas, elle craque pour un riad, en fait l’acquisition et le rénove à grands renforts d’euros.
Très vite, son maître d’œuvre local, son homme de confiance, devient l’homme de sa vie.
Cette idylle marocaine lui ouvrira les portes d’une reconversion touristique inattendue. Mais elle doit cependant rentrer en France pour terminer sa carrière mise entre parenthèses pendant 12 mois. Et c’est Rachid, tout naturellement, qui se retrouve gérant de la maison d’hôtes !

Fabienne, 60 ans élégamment portés…
Le temps n’a eu que peu d’emprise sur son corps resté encore svelte.
Mariée, elle vit à Marrakech dans une superbe villa construite avec son époux pour abriter leurs années de retraite.

Sous l’ombre des palmiers, sa nouvelle vie indolente manque d’agitation, de piment. Est-ce pour cela qu’elle a cédé au charme de son jardinier ?
Egarement de vie qui l’a expulsée de sa prison dorée…Son divorce précipité a détruit 40 années de parcimonie à deux, a pulvérisé l’affection de ses enfants. Famille explosée !
Fabienne s’entête. Elle choisit l‘ aventure à la tranquillité monotone. Le partage des biens de la communauté lui a permis d’acquérir une autre maison, certes plus modeste mais tout de même confortable. Elle y coule des jours heureux avec Ali, plus jeune qu’elle de 18 ans.

Ces femmes-là, comme toutes celles qui ont choisi de reprendre un jour le chemin de l’ émancipation, ne sont pas des héroïnes de romans, des Madame Bovary .
Je les ai croisées, bien vivantes, bien réelles. Elles ont définitivement banni de leur langage le mot « sécurité » pour le remplacer par un autre, « découverte », ce mot porteur de fraîcheur, d’invention, de confiance. Dans leur troisième cycle de vie, elles ont toutes opté pour la marginalité. Quelle folie pensez-vous ? Peut-être, mais quelle énergie aussi !
La sagesse revenue, elles assumeront de toute façon leurs décisions, leurs illusions ou leurs erreurs jusqu’ au bout. En attendant, elles auront pris du présent le nec plus ultra. Et c’ est ainsi que dans une étourdissante cure de jouvence, elles verront s’ éloigner le spectre de la grande vieillesse.

4 commentaires sur “Amour africain”

  1. Je suis plutôt en empathie avec ces femmes qui rejette un petit confort conformiste mais somme toute médiocre pour rechercher une vie beaucoup plus pleine. Une façon de ne pas mourir avant l’heure !
    Tu as dû mettre un peu de soleil dans ton mail car le ciel est très bleu ici en terre comtoise !

    A bientôt !

  2. C’ est tout à fait ce que tu dis Denis! Quant tout s’ arrête pour elle, elles prennent l’ entière responsabilité de leur situation.
    A bientôt et merci pour tes mots

  3. Je parlais justement de la vertu de la transgression sur Facebook, avec une jeune femme, pour plaisanter, mais je crois que dans le cas des femmes que tu évoques la transgression doit provoquer un réel plaisir et mettre beaucoup de piment dans leur vie qu’elles ont eu le courage de remettre en cause.
    A chacun sa vie … !

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